La conseillère du ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Badra Benkedadra, est catégorique : "Il n'y a absolument pas de rupture d'approvisionnement en médicaments", tel que rapporté par des citoyens et des professionnels, relayés par les médias. La conseillère du ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Badra Benkedadra, est catégorique : "Il n'y a absolument pas de rupture d'approvisionnement en médicaments", tel que rapporté par des citoyens et des professionnels, relayés par les médias. Poussée, hier lors de l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, à situer les auteurs de cette "rumeur infondée" selon elle, Mme Benkedadra répond qu'elle n'en sait rien, ajoutant, tout de suite après, être étonnée que ce soit « le producteur qui me l'annonce ». L'intervenante estime que l'annonce de fabricants faisant état d'une rupture de certains traitements, à partir du mois d'avril , "ne tient pas la la route", dès lors, dit-elle, que "les programmes d'approvisionnement pour 2017 ont déjà été délivrés à ces derniers". Elle appuie ses propos en signalant que le cahier des charges relatif à l'importation des produits pharmaceutiques stipule "clairement que ces opérateurs doivent détenir des stocks de sécurité couvrant une période de six mois". "Donc, argumente- t-elle, à supposer que le ministère de la Santé ait tardé à délivrer ces programmes, ces opérateurs sont donc censés s'y approvisionner". Reconnaissant à demi-mot qu'il puisse exister des "tensions" sur certains traitements, elle considère qu'il est possible à un malade n'ayant pas trouvé le médicament recherché dans une officine, de pouvoir se le procurer dans une seconde. A un moment, s'insurge-t-elle, où le ministère de la Santé met en oeuvre "des mécanismes visant à substituer les importations de médicaments par une production nationale, voilà que c'est le producteur lui-même qui vient m'annoncer une rupture". "Il y a, s'exclame-t-elle, quelque chose qui ne tourne pas rond". Et de s'interroger : "En décidant de produire localement nos produits pharmaceutiques, nous sommes-nous trompés de politique, avons-nous fait un mauvais choix ?" Revenant sur ces annonces qu'elle rejette fermement, elle observe qu'elles confortent la position du ministère de la Santé de réviser le processus d'approvisionnement de traitements médicaux. Celui-ci, précise-t-elle, va être revu dans toute sa composante "de l'importation du médicament à sa distribution au détail". Poussant plus loin, elle annonce que le nouveau dispositif, "déjà entamé", va, de plus, révéler qui, parmi les opérateurs de la filière médicaments possède les capacités avérées d'en être producteur. Elle croit également utile de relever que ce ne sont certainement pas les producteurs qu'elle citait auparavant, qui posent problème, pointant du doigt, sans les citer nommément, vers les importateurs "qui nous annoncent une rupture des approvisionnements à partir du mois d'avril". Les internautes réagissent La dénégation de l'Invité de la rédaction, Badra Benkedadra, conseillère au ministère de la Santé, au sujet des informations faisant état d'une pénurie de médicaments, les qualifiant de "rumeur infondée", a fait réagir beaucoup d'internautes sur la page Facebook de l'émission de la radio chaîne 3. De simples citoyens et même des pharmaciens ont posté des commentaires qui contredisent les affirmations de la représentante du ministère de la Santé. Un certain nombre parmi eux a fait part de la difficulté à trouver de la "vitamine B12" dans les pharmacies. "J'ai dû faire appel à un hôpital militaire pour m'en procurer une boîte", assure un intervenant, appelant à ne pas mettre "le médicament et la banane dans le même panier". Une internaute, se présentant comme pharmacienne d'officine, affirme n'être pas en mesure de "donner suite aux ordonnances qui lui sont présentées", en citant, elles aussi, la "vitamine B12" ainsi qu'un traitement dénommé "Permixon". Faisant part des médicaments "Ursolvant" et "Polygynax", dont il signale qu'ils "ne sont pas disponibles sur le territoire national", un autre internaute se plaint, pour sa part, d'être contraint de les faire ramener de l'étranger. Une autre personne se lamente, pour sa part d'avoir l'extrême difficulté à trouver du "Sintrom" un traitement, dit-elle, que son papa cardiaque doit prendre quotidiennement et qui, affirme-t-elle "est introuvable". "J'ai dû ramener de France trois boîtes d'"Atepadène" que j'ai payé 25 euros la boîte", déclare un autre intervenant signalant que les multiples pharmaciens auxquels il s'était adressé lui avait affirmé que "500 références étaient en rupture de stock". Démentant Mme Benkedadra, à propos d'un médicament qu'elle ne cite pas, une dame se disant, elle aussi, pharmacienne écrit sèchement qu"'on n'en trouve pas chez les grossistes". Un praticien cite, de son côté l'indisponibilité sur le marché de l'"Ursolvan" et de l'"Avlocardyl 160", des médicaments précise-t-il "qui représentent 50 % de mes prescriptions", ajoutant que "moi et mes malades sommes désemparés". Un autre internaute dit, de son côté, ne pas comprendre que le "Décinole" injectable ne soit pas disponible alors que les médecins continuent "à le prescrire dans les ordonnances". Apparemment remonté, un autre écrit : "C'est nous les fautifs, nous n'avons pas à être malades". Poussée, hier lors de l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, à situer les auteurs de cette "rumeur infondée" selon elle, Mme Benkedadra répond qu'elle n'en sait rien, ajoutant, tout de suite après, être étonnée que ce soit « le producteur qui me l'annonce ». L'intervenante estime que l'annonce de fabricants faisant état d'une rupture de certains traitements, à partir du mois d'avril , "ne tient pas la la route", dès lors, dit-elle, que "les programmes d'approvisionnement pour 2017 ont déjà été délivrés à ces derniers". Elle appuie ses propos en signalant que le cahier des charges relatif à l'importation des produits pharmaceutiques stipule "clairement que ces opérateurs doivent détenir des stocks de sécurité couvrant une période de six mois". "Donc, argumente- t-elle, à supposer que le ministère de la Santé ait tardé à délivrer ces programmes, ces opérateurs sont donc censés s'y approvisionner". Reconnaissant à demi-mot qu'il puisse exister des "tensions" sur certains traitements, elle considère qu'il est possible à un malade n'ayant pas trouvé le médicament recherché dans une officine, de pouvoir se le procurer dans une seconde. A un moment, s'insurge-t-elle, où le ministère de la Santé met en oeuvre "des mécanismes visant à substituer les importations de médicaments par une production nationale, voilà que c'est le producteur lui-même qui vient m'annoncer une rupture". "Il y a, s'exclame-t-elle, quelque chose qui ne tourne pas rond". Et de s'interroger : "En décidant de produire localement nos produits pharmaceutiques, nous sommes-nous trompés de politique, avons-nous fait un mauvais choix ?" Revenant sur ces annonces qu'elle rejette fermement, elle observe qu'elles confortent la position du ministère de la Santé de réviser le processus d'approvisionnement de traitements médicaux. Celui-ci, précise-t-elle, va être revu dans toute sa composante "de l'importation du médicament à sa distribution au détail". Poussant plus loin, elle annonce que le nouveau dispositif, "déjà entamé", va, de plus, révéler qui, parmi les opérateurs de la filière médicaments possède les capacités avérées d'en être producteur. Elle croit également utile de relever que ce ne sont certainement pas les producteurs qu'elle citait auparavant, qui posent problème, pointant du doigt, sans les citer nommément, vers les importateurs "qui nous annoncent une rupture des approvisionnements à partir du mois d'avril". Les internautes réagissent La dénégation de l'Invité de la rédaction, Badra Benkedadra, conseillère au ministère de la Santé, au sujet des informations faisant état d'une pénurie de médicaments, les qualifiant de "rumeur infondée", a fait réagir beaucoup d'internautes sur la page Facebook de l'émission de la radio chaîne 3. De simples citoyens et même des pharmaciens ont posté des commentaires qui contredisent les affirmations de la représentante du ministère de la Santé. Un certain nombre parmi eux a fait part de la difficulté à trouver de la "vitamine B12" dans les pharmacies. "J'ai dû faire appel à un hôpital militaire pour m'en procurer une boîte", assure un intervenant, appelant à ne pas mettre "le médicament et la banane dans le même panier". Une internaute, se présentant comme pharmacienne d'officine, affirme n'être pas en mesure de "donner suite aux ordonnances qui lui sont présentées", en citant, elles aussi, la "vitamine B12" ainsi qu'un traitement dénommé "Permixon". Faisant part des médicaments "Ursolvant" et "Polygynax", dont il signale qu'ils "ne sont pas disponibles sur le territoire national", un autre internaute se plaint, pour sa part, d'être contraint de les faire ramener de l'étranger. Une autre personne se lamente, pour sa part d'avoir l'extrême difficulté à trouver du "Sintrom" un traitement, dit-elle, que son papa cardiaque doit prendre quotidiennement et qui, affirme-t-elle "est introuvable". "J'ai dû ramener de France trois boîtes d'"Atepadène" que j'ai payé 25 euros la boîte", déclare un autre intervenant signalant que les multiples pharmaciens auxquels il s'était adressé lui avait affirmé que "500 références étaient en rupture de stock". Démentant Mme Benkedadra, à propos d'un médicament qu'elle ne cite pas, une dame se disant, elle aussi, pharmacienne écrit sèchement qu"'on n'en trouve pas chez les grossistes". Un praticien cite, de son côté l'indisponibilité sur le marché de l'"Ursolvan" et de l'"Avlocardyl 160", des médicaments précise-t-il "qui représentent 50 % de mes prescriptions", ajoutant que "moi et mes malades sommes désemparés". Un autre internaute dit, de son côté, ne pas comprendre que le "Décinole" injectable ne soit pas disponible alors que les médecins continuent "à le prescrire dans les ordonnances". Apparemment remonté, un autre écrit : "C'est nous les fautifs, nous n'avons pas à être malades".