La récente déclaration du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a mis le feu aux poudres. Les syndicats lui reprochent de leur mettre la pression sur un projet de loi qui ne fait pas encore l'unanimité. La récente déclaration du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a mis le feu aux poudres. Les syndicats lui reprochent de leur mettre la pression sur un projet de loi qui ne fait pas encore l'unanimité. Le ministre du Travail aurait demandé aux différents syndicats de lui communiquer les recommandations sur le projet de code de travail. Mais face à cette pression, les syndicats ont réagi fermement en considérant que leurs propositions sont en cours d'étude et qu'aucune date butoir pour programmer ce projet n'a été communiquée officiellement. C'est ce qu'affirme Messaoud Boudiba porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) qui souligne "une disponibilité à coopérer, mais dit ignorer complètement que les syndicats devaient remettre des propositions". "On est en train de préparer un document concernant ce projet. Une fois finalisé, nous le remettrons quand il nous le sera demandé officiellement", indique le syndicaliste. Selon lui "l'ensemble des membres de l'Intersyndicale ont une vision globale du texte". Même son de cloche de la part de la Satef qui estime que "ce projet nécessite un temps d'examen". La réaction des autres corporations comme celle du Snapap ne s'est pas faite attendre. Selon un des membres de ce syndicat de l'administration et fonction publique "le débat ne se fera qu'après avoir établi des rencontres officielles avec remise des recommandations". Selon des échos, la programmation du débat sur le projet du code de travail serait entamé dés le mois de juillet mais en attendant la confirmation, le ministère du travail pense que le projet devrait être adopté avant la fin de l'année. Cela dit, ce projet fortement critiqué dans biens des aspects est soumis à un fort rejet de la part des syndicats et autres représentants du monde du travail alors que le patronat l'a applaudi dès le départ. Pour les syndicats autonomes, il n'est pas question de laisser passer un tel projet qui remet en cause certains acquis comme le droit de grève, la liberté syndicale, la flexibilité des contrats de travail et le droit accordé aux patrons de procéder aux licenciements sans qu'il y ait des balises. Le premier signe de cette déconfiture est le malaise que vivent les syndicalistes de la Snateg , important syndicat de Sonelgaz qui est une véritable entrave à la liberté syndicale pourtant consignée dans la dernière Constitution révisée. Du côté des contestataires, il faudra s'attendre à supprimer tous les articles qui peuvent mettre en péril l'ensemble de la classe des travailleurs et réviser ce projet qui du point de vue des représentants syndicaux nuit à la stabilité du front social. Le gouvernement aura ainsi un véritable test avec un code de travail qui provoquera un débat houleux à la chambre basse. Le ministre du Travail aurait demandé aux différents syndicats de lui communiquer les recommandations sur le projet de code de travail. Mais face à cette pression, les syndicats ont réagi fermement en considérant que leurs propositions sont en cours d'étude et qu'aucune date butoir pour programmer ce projet n'a été communiquée officiellement. C'est ce qu'affirme Messaoud Boudiba porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) qui souligne "une disponibilité à coopérer, mais dit ignorer complètement que les syndicats devaient remettre des propositions". "On est en train de préparer un document concernant ce projet. Une fois finalisé, nous le remettrons quand il nous le sera demandé officiellement", indique le syndicaliste. Selon lui "l'ensemble des membres de l'Intersyndicale ont une vision globale du texte". Même son de cloche de la part de la Satef qui estime que "ce projet nécessite un temps d'examen". La réaction des autres corporations comme celle du Snapap ne s'est pas faite attendre. Selon un des membres de ce syndicat de l'administration et fonction publique "le débat ne se fera qu'après avoir établi des rencontres officielles avec remise des recommandations". Selon des échos, la programmation du débat sur le projet du code de travail serait entamé dés le mois de juillet mais en attendant la confirmation, le ministère du travail pense que le projet devrait être adopté avant la fin de l'année. Cela dit, ce projet fortement critiqué dans biens des aspects est soumis à un fort rejet de la part des syndicats et autres représentants du monde du travail alors que le patronat l'a applaudi dès le départ. Pour les syndicats autonomes, il n'est pas question de laisser passer un tel projet qui remet en cause certains acquis comme le droit de grève, la liberté syndicale, la flexibilité des contrats de travail et le droit accordé aux patrons de procéder aux licenciements sans qu'il y ait des balises. Le premier signe de cette déconfiture est le malaise que vivent les syndicalistes de la Snateg , important syndicat de Sonelgaz qui est une véritable entrave à la liberté syndicale pourtant consignée dans la dernière Constitution révisée. Du côté des contestataires, il faudra s'attendre à supprimer tous les articles qui peuvent mettre en péril l'ensemble de la classe des travailleurs et réviser ce projet qui du point de vue des représentants syndicaux nuit à la stabilité du front social. Le gouvernement aura ainsi un véritable test avec un code de travail qui provoquera un débat houleux à la chambre basse.