L e syndicat CGT du ministère français des Affaires étrangères a dénoncé, avant-hier la décision de mettre en place une délivrance accélérée en 48 heures pour dix nouveaux pays. En plus des problèmes de sécurité et surcharge de travail pour le personnel du Quai d'Orsay que va provoquer cette décision, le syndicat critique aussi le choix des pays concernés par cette mesure. L e syndicat CGT du ministère français des Affaires étrangères a dénoncé, avant-hier la décision de mettre en place une délivrance accélérée en 48 heures pour dix nouveaux pays. En plus des problèmes de sécurité et surcharge de travail pour le personnel du Quai d'Orsay que va provoquer cette décision, le syndicat critique aussi le choix des pays concernés par cette mesure. "En Algérie, on a été obligé de changer de prestataire car il y avait un système de fraude à grande échelle. Après dans un pays comme l'Algérie, il faut six mois pour un visa, nous on dénonce aussi cette pratique qui favorise seulement la diplomatie économique et qui néglige les pays traditionnellement liés à la France comme le Mali ou l'Algérie. Cette politique des visas est mal vécue par les gens sur place où ça devient la croix et la bannière pour obtenir un visa. (...) C'est un mauvais choix gouvernemental" a dénoncé ValérieJacq-Duclos, secrétaire générale de la CGT du ministère des Affaires étrangères (CGTMAE) sur France Info. Hier, le premier ministre françaisEdouard Philippe a annoncé la délivrance de visas en "48 heures pour dix nouveaux pays" et l'engagement d'un temps d'attente réduit à la police aux frontières dansles aéroports, à la sortie du conseil interministérieldu Tourisme. En plus de la Russie, ce nouveau dispositifconcerne notamment la Thaïlande,les Philippines, le Cambodge, le Laos etla Birmanie, ainsi que l'Indonésie etl'Inde, où le dispositif doit permettre derépondre à la demande croissante detouristes.À plus long terme, la délivrance en 48heures pourrait ensuite être étendue en2018 à l'Arabie saoudite et au Vietnam.Depuis 2014, le dispositif de délivrancede visas en 48 heures est en place pour laChine (délivrance même en 24 heuresdepuis le 1er janvier 2016), Singapour,l'Afrique du Sud, le Qatar, le Koweït, Bahreïn, Oman et la Turquie. "En Algérie, on a été obligé de changer de prestataire car il y avait un système de fraude à grande échelle. Après dans un pays comme l'Algérie, il faut six mois pour un visa, nous on dénonce aussi cette pratique qui favorise seulement la diplomatie économique et qui néglige les pays traditionnellement liés à la France comme le Mali ou l'Algérie. Cette politique des visas est mal vécue par les gens sur place où ça devient la croix et la bannière pour obtenir un visa. (...) C'est un mauvais choix gouvernemental" a dénoncé ValérieJacq-Duclos, secrétaire générale de la CGT du ministère des Affaires étrangères (CGTMAE) sur France Info. Hier, le premier ministre françaisEdouard Philippe a annoncé la délivrance de visas en "48 heures pour dix nouveaux pays" et l'engagement d'un temps d'attente réduit à la police aux frontières dansles aéroports, à la sortie du conseil interministérieldu Tourisme. En plus de la Russie, ce nouveau dispositifconcerne notamment la Thaïlande,les Philippines, le Cambodge, le Laos etla Birmanie, ainsi que l'Indonésie etl'Inde, où le dispositif doit permettre derépondre à la demande croissante detouristes.À plus long terme, la délivrance en 48heures pourrait ensuite être étendue en2018 à l'Arabie saoudite et au Vietnam.Depuis 2014, le dispositif de délivrancede visas en 48 heures est en place pour laChine (délivrance même en 24 heuresdepuis le 1er janvier 2016), Singapour,l'Afrique du Sud, le Qatar, le Koweït, Bahreïn, Oman et la Turquie.