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Les éleveurs de bétail dans la tourmente
Hausse des prix de l'aliment
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 08 - 2017

Les éleveurs de bétail, ovin et bovin, ont récemment évoqué les problèmes de leur filière. La cherté de l'aliment en foin et fourrage et le manque de pâturages pèsent sur une filière dont les prix du mouton se font ressentir en impact direct.
Les éleveurs de bétail, ovin et bovin, ont récemment évoqué les problèmes de leur filière. La cherté de l'aliment en foin et fourrage et le manque de pâturages pèsent sur une filière dont les prix du mouton se font ressentir en impact direct.
Les 200.000 éleveurs, que compte l'Algérie, sont excédés par les contraintes qui continuent de mettre en difficulté la branche de l'élevage. En premier lieu, l'envolée des prix contraint les éleveurs à céder leur bétail à des prix plus chers. Il est à retenir que la botte de foin est cédée entre 1.500 et 1.700 DA et la botte de paille est à 1.200 DA.
Le prix du quintal d'orge est cédé à 4.000 DA poussant certains éleveurs soit à abandonner le créneau soit à vendre leur cheptel à de modiques sommes. L'autre problème signalé est celui des spéculateurs qui se nichent dans ce marché défiant les lois et l'organisation dudit marché. Le président de la Fédération nationale des éleveurs, Azaoui Djilali, avait déploré il y a quelques mois les difficultés auxquelles les maquignons font face dont le manque de fourrage, les prix élevés de ce produit, la rareté de l'eau dans certaines régions steppiques et sahariennes.
La sécheresse dans ces régions a en effet rétréci les pâturages nécessaires pour le cheptel ovin. Les maladies, qui guettent également ces cheptels, menacent de décimer des pans entiers suite au manque de vaccin et le peu de contrôle des vétérinaires à ce sujet. La situation embarrassante a mis les autorités devant le fait accompli en réalisant que seul un redressement de la filière demeure la seule voie.
Pour un premier temps, les promesses des autorités indiquent qu'un plan de sauvetagede la filière est inscrit comme une priorité. Les différents représentants de la filière ont défini une approche de terrainpour recenser et évaluer les contraintes enles éliminant tour à tour. L'une des recommandations qui a été faite par les éleveurs consiste à créer les conditionsréelles de l'investissement dans la filière.
Au lieu d'un mode artisanal suivi actuellement, la modernisation avec des équipements de surveillance du bétail, des écuries construits selon des normes, l'application d'une mercuriale des prix pour faire disparaître la spéculation et lestransactions aléatoires dans les marchés du bétail. Ce sont là des pistes que lesautorités vont devoir mettre en pratiquedu moment que la filière possède desressources qu'il faut multiplier.
A retenirque la branche ovine avec ses 21 millions de têtes a nettement évolué par rapport àla branche bovine qui ne détient que prés de 3 millions de têtes, obligeant l'Etat à recourir à l'importation dans les marchés de vande internationaux.
Les 200.000 éleveurs, que compte l'Algérie, sont excédés par les contraintes qui continuent de mettre en difficulté la branche de l'élevage. En premier lieu, l'envolée des prix contraint les éleveurs à céder leur bétail à des prix plus chers. Il est à retenir que la botte de foin est cédée entre 1.500 et 1.700 DA et la botte de paille est à 1.200 DA.
Le prix du quintal d'orge est cédé à 4.000 DA poussant certains éleveurs soit à abandonner le créneau soit à vendre leur cheptel à de modiques sommes. L'autre problème signalé est celui des spéculateurs qui se nichent dans ce marché défiant les lois et l'organisation dudit marché. Le président de la Fédération nationale des éleveurs, Azaoui Djilali, avait déploré il y a quelques mois les difficultés auxquelles les maquignons font face dont le manque de fourrage, les prix élevés de ce produit, la rareté de l'eau dans certaines régions steppiques et sahariennes.
La sécheresse dans ces régions a en effet rétréci les pâturages nécessaires pour le cheptel ovin. Les maladies, qui guettent également ces cheptels, menacent de décimer des pans entiers suite au manque de vaccin et le peu de contrôle des vétérinaires à ce sujet. La situation embarrassante a mis les autorités devant le fait accompli en réalisant que seul un redressement de la filière demeure la seule voie.
Pour un premier temps, les promesses des autorités indiquent qu'un plan de sauvetagede la filière est inscrit comme une priorité. Les différents représentants de la filière ont défini une approche de terrainpour recenser et évaluer les contraintes enles éliminant tour à tour. L'une des recommandations qui a été faite par les éleveurs consiste à créer les conditionsréelles de l'investissement dans la filière.
Au lieu d'un mode artisanal suivi actuellement, la modernisation avec des équipements de surveillance du bétail, des écuries construits selon des normes, l'application d'une mercuriale des prix pour faire disparaître la spéculation et lestransactions aléatoires dans les marchés du bétail. Ce sont là des pistes que lesautorités vont devoir mettre en pratiquedu moment que la filière possède desressources qu'il faut multiplier.
A retenirque la branche ovine avec ses 21 millions de têtes a nettement évolué par rapport àla branche bovine qui ne détient que prés de 3 millions de têtes, obligeant l'Etat à recourir à l'importation dans les marchés de vande internationaux.


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