Les syndicats autonomes viennentde donner naissance à leur confédération. Une assemblée constitutive sera tenue le 11 novembre prochain à Alger avec le dépôt d'agrément auprès du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Les syndicats autonomes viennentde donner naissance à leur confédération. Une assemblée constitutive sera tenue le 11 novembre prochain à Alger avec le dépôt d'agrément auprès du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Après de longs mois de tractations, les syndicats autonomes ont décidé de donner plus de consistance à leur organisation. Ils auront ainsi leur propre confédération nationale qui regroupera tous les syndicats autonomes sans exception. Selon une source de l'intersyndicale réunie avant-hier, il s'agit d'un cadre qui "met l'accent sur plus de cohésion entre les syndicats" mais tire sa leçon après avoir "constaté l'exclusion et la marginalisation" dont font l'objet les syndicats autonomes de la part des autorités. Le fait de ne pas convoquer les syndicats à la dernière tripartite, cela a donné plus de tonalité à la décision de créer la confédération. L'Intersyndicale, qui englobe actuellement les 14 syndicats issus de la santé, l'éducation et le personnel administratif, veut ainsi créer un rapport de force qui pèsera plus tard sur l'échiquier du dialogue avec les instances des pouvoirs publics. Fort de leur représentativité à l'échelle nationale, les syndicats autonomes arrivent à rivaliser avec la centrale syndicale.Mais il y a le fait que cessyndicats considèrent ne pasêtre écoutés sur pas mal dedossiers. C'est l'autre argumentqu'ils avancent pourrenouer la concertation avecle gouvernement, qui pourl'heure n'est pas au rendezvous. Il s'agit de revoir,selon l'actuelleIntersyndicale, plusieursdossiers qui font l'objet decontestations : la retraite proportionnelle,le droit à lagrève et la liberté de l'exercicesyndical qui reste entravéeou gênée par le harcèlementadministratif subi. Aprèsavoir reporté à plusieursreprises le mouvement dedébrayage, l'Intersyndicale recommande aux autorités"un retour au dialogue" dans un cadre qui assure un débatpublic sur les questions quisont toujours en suspens. Cela dit, l'Intersyndicalereste prête pour reconduire la protesta si les autorités nedonnent pas satisfaction à leur plateforme de revendications.Sur un autre front, cessyndicats, pour rappel, on toujours souhaité être associés pleinement à l'élaboration du nouveau projet decode de travail. Même si des copies de ce projet leur ont été remis l'été dernier, lessyndicats autonomes se considèrenttoujours marginaliséset craignent que leurs recommandations ne soientpas prises en compte. Après de longs mois de tractations, les syndicats autonomes ont décidé de donner plus de consistance à leur organisation. Ils auront ainsi leur propre confédération nationale qui regroupera tous les syndicats autonomes sans exception. Selon une source de l'intersyndicale réunie avant-hier, il s'agit d'un cadre qui "met l'accent sur plus de cohésion entre les syndicats" mais tire sa leçon après avoir "constaté l'exclusion et la marginalisation" dont font l'objet les syndicats autonomes de la part des autorités. Le fait de ne pas convoquer les syndicats à la dernière tripartite, cela a donné plus de tonalité à la décision de créer la confédération. L'Intersyndicale, qui englobe actuellement les 14 syndicats issus de la santé, l'éducation et le personnel administratif, veut ainsi créer un rapport de force qui pèsera plus tard sur l'échiquier du dialogue avec les instances des pouvoirs publics. Fort de leur représentativité à l'échelle nationale, les syndicats autonomes arrivent à rivaliser avec la centrale syndicale.Mais il y a le fait que cessyndicats considèrent ne pasêtre écoutés sur pas mal dedossiers. C'est l'autre argumentqu'ils avancent pourrenouer la concertation avecle gouvernement, qui pourl'heure n'est pas au rendezvous. Il s'agit de revoir,selon l'actuelleIntersyndicale, plusieursdossiers qui font l'objet decontestations : la retraite proportionnelle,le droit à lagrève et la liberté de l'exercicesyndical qui reste entravéeou gênée par le harcèlementadministratif subi. Aprèsavoir reporté à plusieursreprises le mouvement dedébrayage, l'Intersyndicale recommande aux autorités"un retour au dialogue" dans un cadre qui assure un débatpublic sur les questions quisont toujours en suspens. Cela dit, l'Intersyndicalereste prête pour reconduire la protesta si les autorités nedonnent pas satisfaction à leur plateforme de revendications.Sur un autre front, cessyndicats, pour rappel, on toujours souhaité être associés pleinement à l'élaboration du nouveau projet decode de travail. Même si des copies de ce projet leur ont été remis l'été dernier, lessyndicats autonomes se considèrenttoujours marginaliséset craignent que leurs recommandations ne soientpas prises en compte.