La compagnie aérienne publique Air Algérie entre encore une fois dans une nouvelle zone de turbulences. La compagnie aérienne publique Air Algérie entre encore une fois dans une nouvelle zone de turbulences. Le Personnel navigant commercial (PNC) de la compagnie du transport aérien, Air Algérie a entamé, très tôt dans la matinée d'hier (lundi), une grève à la surprise des voyageurs provoquant de fortes perturbations dans les vols de la même compagnie. Les grévistes, qui avaient menacé de durcir le ton il y a quelques jours si leurs revendications ne sont pas prises en charge notamment la révision à la hausse de leurs salaires, semblent être passés à l'acte. «C'est une grève surprise illégale. Aucun vol n'a décollé d'Alger», a déclaré Mounia Bertouche, directrice de la communication de la compagnie, à la Radio nationale. «La grève n'a pas été largement suivie à Annaba et Oran, respectivement situées à 550 km à l'est et 400 km à l'ouest d'Alger) où des vols ont pu décoller », a-telle ajouté, sans autre précision sur le reste du réseau de la compagnie. De leur côté, les grévistes avancent la réussite de leur grève à cent pour cent ! On assiste à un bras de fer entre les deux parties (Syndicat- Direction). Et surtout la guerre des chiffres qui ne sert que ses annonceurs. Car ce mouvement de grève a provoqué d'énormes retards. Les voyageurs ont ainsi été mis devant le fait accompli et feront les frais de ce désaccord entre les travailleurs de la compagnie et la tutelle, chacun campant sur ses positions. Pour rappel, ce n'est pas une première, pour le personnel navigant, puisque, en l'espace d'un laps de temps, des débrayages- éclairs ont été observés ces derniers mois. Tout en reconduisant les mêmes revendications, en signe de protestation contre le non-respect par la direction, des revendications exprimées lors des précédentes actions. Sachant aussi que le ministre des Transports avait pris le dossier en mains en invitant les représentants syndicaux au siège de son département pour désamorcer la crise suite aux précédents préavis de grève qui ont été annulés dans un premier temps. Mais les choses semblent rester au point mort. Et la trêve aura été de courte durée. Et l'accord entre ces deux instances a été gelé, a- ton appris de sources informées. Jusqu'à l'écriture de ces lignes la compagnie n'a adressé aucun communiqué quant à la suite de ce feuilleton qui n'arrive pas à avoir une fin. Ainsi les usagers sont à plaindre puisqu'ils ne savent même pas à quel ciel se vouer. Comme il n'est un secret pour personne, Air Algérie souffre d'un déficit budgétaire depuis de longues années. Appuyée sur l'Etat dont elle escompte l'aide, la compagnie n'a jamais réussi à percer et à améliorer son rendement. Les différents directeurs qui ont été parachutés à sa tête pour tenter de la redresser ont tous échoué. Le Personnel navigant commercial (PNC) de la compagnie du transport aérien, Air Algérie a entamé, très tôt dans la matinée d'hier (lundi), une grève à la surprise des voyageurs provoquant de fortes perturbations dans les vols de la même compagnie. Les grévistes, qui avaient menacé de durcir le ton il y a quelques jours si leurs revendications ne sont pas prises en charge notamment la révision à la hausse de leurs salaires, semblent être passés à l'acte. «C'est une grève surprise illégale. Aucun vol n'a décollé d'Alger», a déclaré Mounia Bertouche, directrice de la communication de la compagnie, à la Radio nationale. «La grève n'a pas été largement suivie à Annaba et Oran, respectivement situées à 550 km à l'est et 400 km à l'ouest d'Alger) où des vols ont pu décoller », a-telle ajouté, sans autre précision sur le reste du réseau de la compagnie. De leur côté, les grévistes avancent la réussite de leur grève à cent pour cent ! On assiste à un bras de fer entre les deux parties (Syndicat- Direction). Et surtout la guerre des chiffres qui ne sert que ses annonceurs. Car ce mouvement de grève a provoqué d'énormes retards. Les voyageurs ont ainsi été mis devant le fait accompli et feront les frais de ce désaccord entre les travailleurs de la compagnie et la tutelle, chacun campant sur ses positions. Pour rappel, ce n'est pas une première, pour le personnel navigant, puisque, en l'espace d'un laps de temps, des débrayages- éclairs ont été observés ces derniers mois. Tout en reconduisant les mêmes revendications, en signe de protestation contre le non-respect par la direction, des revendications exprimées lors des précédentes actions. Sachant aussi que le ministre des Transports avait pris le dossier en mains en invitant les représentants syndicaux au siège de son département pour désamorcer la crise suite aux précédents préavis de grève qui ont été annulés dans un premier temps. Mais les choses semblent rester au point mort. Et la trêve aura été de courte durée. Et l'accord entre ces deux instances a été gelé, a- ton appris de sources informées. Jusqu'à l'écriture de ces lignes la compagnie n'a adressé aucun communiqué quant à la suite de ce feuilleton qui n'arrive pas à avoir une fin. Ainsi les usagers sont à plaindre puisqu'ils ne savent même pas à quel ciel se vouer. Comme il n'est un secret pour personne, Air Algérie souffre d'un déficit budgétaire depuis de longues années. Appuyée sur l'Etat dont elle escompte l'aide, la compagnie n'a jamais réussi à percer et à améliorer son rendement. Les différents directeurs qui ont été parachutés à sa tête pour tenter de la redresser ont tous échoué.