Après l'échec des négociations avec la tutelle, le Cnapeste maintient son mot d'ordre de grève illimitée. S'exprimant au terme de la réunion qui a duré cinq heures, le coordonnateur national du syndicat M. Après l'échec des négociations avec la tutelle, le Cnapeste maintient son mot d'ordre de grève illimitée. S'exprimant au terme de la réunion qui a duré cinq heures, le coordonnateur national du syndicat M. Oualha, a précisé que c'est une rencontre de "pure forme", qui "n'a pas atteint le stade de la négociation", estimant qu'il s'agissait d'"une simple séance de travail protocolaire conforme aux lois en vigueur en matière de prévention des conflits au travail". Pour ce, les représentants du Cnapeste ont demandé à "rencontrer la ministre de l'Education nationale pour que des solutions efficaces soient trouvées à leurs problèmes" après avoir constaté que les représentants du ministère "n'ont pas de solutions aux revendications soulevées ans le préavis de grève ouverte que le syndicat compte organiser le 30 janvier" conformément à la décision prise lors de bla dernière réunion de son conseil national, a fait savoir le syndicaliste. M. Oualha a affirmé que le syndicat était disposé à rencontrer la ministre "à tout moment afin que des solutions soient trouvées aux revendications soulevées". En attendant la grève est donc maintenue et pour l'annuler, "il est important d'organiser des négociations bilatérales", insiste le représentant du Cnapeste qui revendique entre autres la prise en charge du dossier de la médecine du travail, la rectification des "erreurs commises dans l'application du nouveau statut des travailleurs de l'Education" et le "calcul de la prime du Sud sur le nouveau salaire de base". Il a aussi regretté que l'administration ait procédé à des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes dans la wilaya de Béjaïa en dépit d'un accord pour le rattrapage des cours non dispensés durant la grève et au licenciement d'enseignants. Est-ce pour autant bientôt la fin du bras de fer entre le ministère de l'Education nationale et les enseignants grévistes ? Rien n'est moins sûr ! Les deux parties campent plus que jamais sur leurs positions. Des rencontres réunissent périodiquement les parties en conflit sans que l'on voie le bout du tunnel. Chacune des parties accusant l'autrede mettre des obstacles à la conclusion d'un accord qui mettra fin à l'arrêt des cours des enseignants. Entre temps, les élèves, seuls perdants dans l'affaire,continuent à prendre leur mal en patience. Selon la plupart d'entre eux, le spectre d'une année scolaire avec au bout l'échec semble se dessiner à l'horizon, au vu de la persistance du bras de fer opposant les syndicats grévistes et le ministère de l'Education nationale. Ironie du sort, le passage en classe supérieure ou la réussite des examens de fin d'année scolaire sont cautionnés non pas par le travail et l'amélioration de la qualité d'enseignement, mais par la satisfaction des revendications du corps enseignant ! Les centrales, qui défendent crânement la "légitimité et la légalité" de leur action malgré une décision de justice en leur défaveur, invitent latutelle à des négociations sérieuses autour de leur d3ossier revendicatif, qui porte sur une révision statutaire, la médecine du travail, le logement et des primes spéciales pour certaines catégories, entre autres. Oualha, a précisé que c'est une rencontre de "pure forme", qui "n'a pas atteint le stade de la négociation", estimant qu'il s'agissait d'"une simple séance de travail protocolaire conforme aux lois en vigueur en matière de prévention des conflits au travail". Pour ce, les représentants du Cnapeste ont demandé à "rencontrer la ministre de l'Education nationale pour que des solutions efficaces soient trouvées à leurs problèmes" après avoir constaté que les représentants du ministère "n'ont pas de solutions aux revendications soulevées ans le préavis de grève ouverte que le syndicat compte organiser le 30 janvier" conformément à la décision prise lors de bla dernière réunion de son conseil national, a fait savoir le syndicaliste. M. Oualha a affirmé que le syndicat était disposé à rencontrer la ministre "à tout moment afin que des solutions soient trouvées aux revendications soulevées". En attendant la grève est donc maintenue et pour l'annuler, "il est important d'organiser des négociations bilatérales", insiste le représentant du Cnapeste qui revendique entre autres la prise en charge du dossier de la médecine du travail, la rectification des "erreurs commises dans l'application du nouveau statut des travailleurs de l'Education" et le "calcul de la prime du Sud sur le nouveau salaire de base". Il a aussi regretté que l'administration ait procédé à des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes dans la wilaya de Béjaïa en dépit d'un accord pour le rattrapage des cours non dispensés durant la grève et au licenciement d'enseignants. Est-ce pour autant bientôt la fin du bras de fer entre le ministère de l'Education nationale et les enseignants grévistes ? Rien n'est moins sûr ! Les deux parties campent plus que jamais sur leurs positions. Des rencontres réunissent périodiquement les parties en conflit sans que l'on voie le bout du tunnel. Chacune des parties accusant l'autrede mettre des obstacles à la conclusion d'un accord qui mettra fin à l'arrêt des cours des enseignants. Entre temps, les élèves, seuls perdants dans l'affaire,continuent à prendre leur mal en patience. Selon la plupart d'entre eux, le spectre d'une année scolaire avec au bout l'échec semble se dessiner à l'horizon, au vu de la persistance du bras de fer opposant les syndicats grévistes et le ministère de l'Education nationale. Ironie du sort, le passage en classe supérieure ou la réussite des examens de fin d'année scolaire sont cautionnés non pas par le travail et l'amélioration de la qualité d'enseignement, mais par la satisfaction des revendications du corps enseignant ! Les centrales, qui défendent crânement la "légitimité et la légalité" de leur action malgré une décision de justice en leur défaveur, invitent latutelle à des négociations sérieuses autour de leur d3ossier revendicatif, qui porte sur une révision statutaire, la médecine du travail, le logement et des primes spéciales pour certaines catégories, entre autres.