Pour commenter la hausse de la facture alimentaire, l'émission L'Invité de la rédactionde la chaîne 3 de la Radio algérienne a reçu, hier matin, le président de laFédération de l'agroalimentaire, Abdelwahab Ziani, qui a expliqué les raisons de la tension actuelle sur le sachet de lait de 25 DA. Pour commenter la hausse de la facture alimentaire, l'émission L'Invité de la rédactionde la chaîne 3 de la Radio algérienne a reçu, hier matin, le président de laFédération de l'agroalimentaire, Abdelwahab Ziani, qui a expliqué les raisons de la tension actuelle sur le sachet de lait de 25 DA. Selon les chiffres donnés par le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) desDouanes, la facture d'importation des produits laitiers,céréales, sucre et sucreries a connu une hausse de 12 %en janvier 2018, atteignant 838 millions de dollars, contre 747 millions de dollars durant la même période de 2017. La même tendance haussière a été observée, en2017, pour la poudre de lait dont les importations ont carrément doublées, passant de 600 millions de dollars à 1,3 milliard de dollars. "Cette hausse de la facture alimentaire n'est pas dueuniquement à la consommation interne", estime M. Ziani, qui pointe du doigt la hausse des prix de ces produits sur les marchés boursiers mondiaux. "Si on compare les deux périodes, onremarque que les quantitésimportées cette année sontinférieures à celles de l'année dernière. C'est, donc, lesprix qui sont remontés",explique-t-il.Interrogé sur la tension actuelle sur le sachet de lait de 25 DA, signalée dans certaines wilayas, M. Ziani pense que le problème est du à une distribution mal maîtrisée. "L'Etat a diminué lesquotas de poudre de lait deslaiteries principales au profitdes petites laiteries, maisc'est très mal desservi ", fait-il remarquer."L'Etat n'a pas cessé d'importerla poudre de lait", indique le président de la Fédération de l'agroalimentaire,qui met, également, en cause "le détournementdu lait vers d'autresindustries".Se refusant à citer une quelconqueentreprise ou qui que ce soit, M. Ziani donne,toutefois, l'exemple de "la boule de glace (faite essentiellementà base de lait et desucre) qui coûte 250 DA,alors qu'on est en train denous battre sur le sachet delait de 25 DA". La situation profite à beaucoupde gens, poursuit M.Ziani, qui estime qu'"unesubvention directe ciblée, c'est mieux qu'une subvention générale". "Aujourd'hui, les matières premières pour produire le lait ou le pain sont détournées à d'autres fins", affirmeM. Ziani, qui propose de"canaliser cette subventionau profit des gens qui ont unsalaire de moins de 30.000 DA, en leur offrant unpanier directement pourqu'ils puissent acheter le laiten sachet à 25 DA et lepain". "Les subventions doivent êtres mieux surveillées,mieux dirigées et doiventarriver à bon port", plaidel'Invité de la rédaction de la chaîne 3.Sinon, le meilleur moyen deréduire la facture alimentairec'est d'augmenter la production.C'est le cas, notamment, du lait cru de vache qui a enregistré, informe M.Ziani, une croissance de laproduction à 32 %, contre12 % en 2007, grâce, dira-til,à la politique de subventiondes producteurs par lesouvoirs public. La production de lait cru devache sera, encore, meilleureà l'avenir, pronostique leprésident de la Fédération de l'agroalimentaire, qui cite les nombreux investisseurs nationaux et étrangers qui se sont lancés dans l'élevage etla collecte de lait cru de vache, notamment les mégaprojets américains installéesdans la région du sud-ouestdu pays. De grandes fermes qui pourraient produire, chacuneprogressivement, entre 1.000 et 2.000 tonnes de lait par an, voire jusqu'à 5.000tonnes, conclut M. Ziani. Selon les chiffres donnés par le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) desDouanes, la facture d'importation des produits laitiers,céréales, sucre et sucreries a connu une hausse de 12 %en janvier 2018, atteignant 838 millions de dollars, contre 747 millions de dollars durant la même période de 2017. La même tendance haussière a été observée, en2017, pour la poudre de lait dont les importations ont carrément doublées, passant de 600 millions de dollars à 1,3 milliard de dollars. "Cette hausse de la facture alimentaire n'est pas dueuniquement à la consommation interne", estime M. Ziani, qui pointe du doigt la hausse des prix de ces produits sur les marchés boursiers mondiaux. "Si on compare les deux périodes, onremarque que les quantitésimportées cette année sontinférieures à celles de l'année dernière. C'est, donc, lesprix qui sont remontés",explique-t-il.Interrogé sur la tension actuelle sur le sachet de lait de 25 DA, signalée dans certaines wilayas, M. Ziani pense que le problème est du à une distribution mal maîtrisée. "L'Etat a diminué lesquotas de poudre de lait deslaiteries principales au profitdes petites laiteries, maisc'est très mal desservi ", fait-il remarquer."L'Etat n'a pas cessé d'importerla poudre de lait", indique le président de la Fédération de l'agroalimentaire,qui met, également, en cause "le détournementdu lait vers d'autresindustries".Se refusant à citer une quelconqueentreprise ou qui que ce soit, M. Ziani donne,toutefois, l'exemple de "la boule de glace (faite essentiellementà base de lait et desucre) qui coûte 250 DA,alors qu'on est en train denous battre sur le sachet delait de 25 DA". La situation profite à beaucoupde gens, poursuit M.Ziani, qui estime qu'"unesubvention directe ciblée, c'est mieux qu'une subvention générale". "Aujourd'hui, les matières premières pour produire le lait ou le pain sont détournées à d'autres fins", affirmeM. Ziani, qui propose de"canaliser cette subventionau profit des gens qui ont unsalaire de moins de 30.000 DA, en leur offrant unpanier directement pourqu'ils puissent acheter le laiten sachet à 25 DA et lepain". "Les subventions doivent êtres mieux surveillées,mieux dirigées et doiventarriver à bon port", plaidel'Invité de la rédaction de la chaîne 3.Sinon, le meilleur moyen deréduire la facture alimentairec'est d'augmenter la production.C'est le cas, notamment, du lait cru de vache qui a enregistré, informe M.Ziani, une croissance de laproduction à 32 %, contre12 % en 2007, grâce, dira-til,à la politique de subventiondes producteurs par lesouvoirs public. La production de lait cru devache sera, encore, meilleureà l'avenir, pronostique leprésident de la Fédération de l'agroalimentaire, qui cite les nombreux investisseurs nationaux et étrangers qui se sont lancés dans l'élevage etla collecte de lait cru de vache, notamment les mégaprojets américains installéesdans la région du sud-ouestdu pays. De grandes fermes qui pourraient produire, chacuneprogressivement, entre 1.000 et 2.000 tonnes de lait par an, voire jusqu'à 5.000tonnes, conclut M. Ziani.