Visiblement, le sénateur Abdelwahab Benzaim n'est pas du genre à se laisser tondre passivement la laine sur le dos. Sa deuxième lettre qu'il vient d'adresser à Djamel Ould Abbès en est bien la preuve. Visiblement, le sénateur Abdelwahab Benzaim n'est pas du genre à se laisser tondre passivement la laine sur le dos. Sa deuxième lettre qu'il vient d'adresser à Djamel Ould Abbès en est bien la preuve. Cette lettre est une charge d'une violence intelligente contre lesecrétaire général du FLN à qui ilpropose tout simplement de "se retireret savourer paisiblement sa retraite", suggérant qu'il est d'une autre époque. Le sénateur de Relizane AbdelwahabBenzaim, plutôt discret jusque-là, estbrusquement projeté sans filet, lasemaine dernière, sur la scène médiatique,après que le patron du FLN eutpris la décision de le traduire devant la commission de discipline. Cause de sa culpabilité : son appel à la démissionde la ministre de l'Education, jugeant qu'elle avait échoué à gérer la grève du Cnapeste et qu'elle avait surtout attiséla tension avec sa décision ubuesque delicencier les enseignants grévistes.Après une première lettre à Ould Abbès, dans laquelle il exprimait son"étonnement" de se voir convoquerdevant la commission de discipline,voilà que Benzaim revient à la charge,en promettant de faire de cette convocationle procès d'Ould Abbès "himself". Revenant sur sa déclaration contre Benghabrit il explique qu'il s'était exprimé "en tant que responsable politiquequi défend la démocratie et la liberté et non pas en tant que militaire dans une caserne". Et de hausser un peu plus le ton en écrivant : "Tout sauf ma liberté! Je suis prêt à donner ma vie pour la défendre, nous sommes nés libres, sur une terre libre, arrosée par le sang des martyrs". Sur le même registre, le sénateur de Relizane relance : "Ma liberté ne sera pas confisquée, encore moins maliberté d'expression. En tant que citoyen, militant, cadre et parlementaire, je continuerai à défendre mes positions et mes convictions dans le cadre de ce que me permet la loi et la Constitution".L'auteur de la lettre, dont nous avons obtenu une copie, informe qu'il va se présenter de bonne grâce devant la commission de discipline, mais pas seul, car, ajoute-t-il "j'appellerai tous leshommes libres, les députés, les membres du Comité central pour être présents avec moi, non pas pour me défendre, mais pour se défendre eux-mêmes, défendre leur dignité, leur droit dans lelibre exercice de l'activité politique etpartisane". Abdelwahab Benzaim promet d'inviter aussi la presse à ce qu'il qualifie de "procès contre la démocratie et la liberté par le FLN et comment la liberté et la démocratie seront enterrées au siége du FLN". Et la lettre s'achève par une adresse à Ould Abbès personnellement à qui le sénateur conseille de "partir et prendre ta retraite, les militants sauront gérer seuls leurs affaires".Voilà une sortie médiatique qui ne manquera pas de fragiliser un peu plus Ould Abbès, surtout que l'auteur de la lettre lui reproche de "vouloir retourner au FLN de 1954, alors que nous, nous construisons, nous avançons pour nous projeter dans la commémoration du centenaire de la révolution de Novembre en 2054". Cette lettre est une charge d'une violence intelligente contre lesecrétaire général du FLN à qui ilpropose tout simplement de "se retireret savourer paisiblement sa retraite", suggérant qu'il est d'une autre époque. Le sénateur de Relizane AbdelwahabBenzaim, plutôt discret jusque-là, estbrusquement projeté sans filet, lasemaine dernière, sur la scène médiatique,après que le patron du FLN eutpris la décision de le traduire devant la commission de discipline. Cause de sa culpabilité : son appel à la démissionde la ministre de l'Education, jugeant qu'elle avait échoué à gérer la grève du Cnapeste et qu'elle avait surtout attiséla tension avec sa décision ubuesque delicencier les enseignants grévistes.Après une première lettre à Ould Abbès, dans laquelle il exprimait son"étonnement" de se voir convoquerdevant la commission de discipline,voilà que Benzaim revient à la charge,en promettant de faire de cette convocationle procès d'Ould Abbès "himself". Revenant sur sa déclaration contre Benghabrit il explique qu'il s'était exprimé "en tant que responsable politiquequi défend la démocratie et la liberté et non pas en tant que militaire dans une caserne". Et de hausser un peu plus le ton en écrivant : "Tout sauf ma liberté! Je suis prêt à donner ma vie pour la défendre, nous sommes nés libres, sur une terre libre, arrosée par le sang des martyrs". Sur le même registre, le sénateur de Relizane relance : "Ma liberté ne sera pas confisquée, encore moins maliberté d'expression. En tant que citoyen, militant, cadre et parlementaire, je continuerai à défendre mes positions et mes convictions dans le cadre de ce que me permet la loi et la Constitution".L'auteur de la lettre, dont nous avons obtenu une copie, informe qu'il va se présenter de bonne grâce devant la commission de discipline, mais pas seul, car, ajoute-t-il "j'appellerai tous leshommes libres, les députés, les membres du Comité central pour être présents avec moi, non pas pour me défendre, mais pour se défendre eux-mêmes, défendre leur dignité, leur droit dans lelibre exercice de l'activité politique etpartisane". Abdelwahab Benzaim promet d'inviter aussi la presse à ce qu'il qualifie de "procès contre la démocratie et la liberté par le FLN et comment la liberté et la démocratie seront enterrées au siége du FLN". Et la lettre s'achève par une adresse à Ould Abbès personnellement à qui le sénateur conseille de "partir et prendre ta retraite, les militants sauront gérer seuls leurs affaires".Voilà une sortie médiatique qui ne manquera pas de fragiliser un peu plus Ould Abbès, surtout que l'auteur de la lettre lui reproche de "vouloir retourner au FLN de 1954, alors que nous, nous construisons, nous avançons pour nous projeter dans la commémoration du centenaire de la révolution de Novembre en 2054".