Profitant du débat d'hier et d'aujourd'hui de deux projets de loi relatifs aux droits des citoyens, le groupe parlementaire du FFS a créé l'événement au siège de l'APN enrendant publique une déclaration dans laquelle il dénonce un "contexte nationalparticulièrement troublé et une gouvernance du pays paralysé, incapable de solutionner les conflits". Profitant du débat d'hier et d'aujourd'hui de deux projets de loi relatifs aux droits des citoyens, le groupe parlementaire du FFS a créé l'événement au siège de l'APN enrendant publique une déclaration dans laquelle il dénonce un "contexte nationalparticulièrement troublé et une gouvernance du pays paralysé, incapable de solutionner les conflits". Le chef du groupe parlementaire du FFS,Chafa Bouaiche, a ainsi estimé qu'il nesuffit pas d'élaborer des lois "quand l'ensembledu système de gouvernance les rendinapplicables dans les faits".Pour lui, le pouvoir "instrumentalise" laloi pour décréter l'illégalité des grèves, réprimer l'action syndicale et les mouvements revendicatifs tout en muselant lesmilitants pour les droits. La déclaration soulignent que les députés du FFS sont "alarmés" par la multiplication des conflits sociaux qui traînent en longueuret que les pouvoirs publics semblent dans"l'incapacité" de résoudre.Ils dénoncent ce qu'ils qualifient de "climatde pourrissement" dans lequel s'installentces conflits. "Depuis plusieurs mois un climat exécrablerègne dans le pays. Rien ne semble enmesure de fonctionner selon des normes etdes règles dignes de l'Etat de droit, moderne, démocratique et performant pour lequel des générations d'Algériennes etd'Algériens se sont sacrifiés", lit-on plus loin. Le plus vieux parti d'opposition pense quele pays "paraît frappé de paralysie institutionnelle",arguant du fait que "les décisionssuivies de contre décisions, le recours à la répression et au dénigrement systématiques des protestations corporatistes, syndicales dans les secteurs vitauxde l'éducation, de la santé et de l'université, ou sociales". Risque de dérapages Le FFS note que la vague de protestations a fini par "décrédibiliser les institutions", citant notamment les dernières tensions au Sud. "Aucune institution gouvernementale n'apparaît en mesure de remplir ses missions. Cette situation est extrêmementdangereuse. Si certains clans du Pouvoir,qui s'abreuvent aux sources de la manipulation politicienne, escomptent exploiterce climat de dépolitisation et de désinstitutionalisation au profit de la prochaine élection Présidentielle, ils font courir au pays des risques de dérapages qu'ils ne seront pas en mesure de contrôler", écrivent les députés du FFS. Tout en prenant acte de la dernière déclarationdu vice-ministre de la Défense qui considère que "L'Algérie est une lignerouge et qu'il est hors de question de toucher à sa sécurité et aux ressources de son peuple", les élus de ce parti n'en pensent pas moins que les "dysfonctionnements actuels de l'Etat et de sa gouvernance sont, aujourd'hui plus que jamais, une menace à la sécurité du pays et son unité et sont la cause de la dilapidation des ressources du peuple par une oligarchie vorace qui a lamain haute sur l'administration du pays". Le chef du groupe parlementaire du FFS,Chafa Bouaiche, a ainsi estimé qu'il nesuffit pas d'élaborer des lois "quand l'ensembledu système de gouvernance les rendinapplicables dans les faits".Pour lui, le pouvoir "instrumentalise" laloi pour décréter l'illégalité des grèves, réprimer l'action syndicale et les mouvements revendicatifs tout en muselant lesmilitants pour les droits. La déclaration soulignent que les députés du FFS sont "alarmés" par la multiplication des conflits sociaux qui traînent en longueuret que les pouvoirs publics semblent dans"l'incapacité" de résoudre.Ils dénoncent ce qu'ils qualifient de "climatde pourrissement" dans lequel s'installentces conflits. "Depuis plusieurs mois un climat exécrablerègne dans le pays. Rien ne semble enmesure de fonctionner selon des normes etdes règles dignes de l'Etat de droit, moderne, démocratique et performant pour lequel des générations d'Algériennes etd'Algériens se sont sacrifiés", lit-on plus loin. Le plus vieux parti d'opposition pense quele pays "paraît frappé de paralysie institutionnelle",arguant du fait que "les décisionssuivies de contre décisions, le recours à la répression et au dénigrement systématiques des protestations corporatistes, syndicales dans les secteurs vitauxde l'éducation, de la santé et de l'université, ou sociales". Risque de dérapages Le FFS note que la vague de protestations a fini par "décrédibiliser les institutions", citant notamment les dernières tensions au Sud. "Aucune institution gouvernementale n'apparaît en mesure de remplir ses missions. Cette situation est extrêmementdangereuse. Si certains clans du Pouvoir,qui s'abreuvent aux sources de la manipulation politicienne, escomptent exploiterce climat de dépolitisation et de désinstitutionalisation au profit de la prochaine élection Présidentielle, ils font courir au pays des risques de dérapages qu'ils ne seront pas en mesure de contrôler", écrivent les députés du FFS. Tout en prenant acte de la dernière déclarationdu vice-ministre de la Défense qui considère que "L'Algérie est une lignerouge et qu'il est hors de question de toucher à sa sécurité et aux ressources de son peuple", les élus de ce parti n'en pensent pas moins que les "dysfonctionnements actuels de l'Etat et de sa gouvernance sont, aujourd'hui plus que jamais, une menace à la sécurité du pays et son unité et sont la cause de la dilapidation des ressources du peuple par une oligarchie vorace qui a lamain haute sur l'administration du pays".