Le parti du FLN entame, dès aujourd'hui dimanche, unesérie de rencontres avec lespartis politiques et les organisations de la société civile. Le parti du FLN entame, dès aujourd'hui dimanche, unesérie de rencontres avec lespartis politiques et les organisations de la société civile. Aujourd'hui, en effet, le secrétaire général du vieux parti, Djamal Ould Abbès, recevra, au siège national du parti sis à Hydra,une délégation du mouvement ElBina conduite par son chef de file,Abdelkader Benguerina. Le communiquédu FLN rendu public à cet effet ne souffle aucun mot sur l'ordredujour de cette rencontre ni dans quel cadre elle s'inscrit. OuldAbbès, qui a déjà fait l'annonce decette série derendez-vous, il y a quelques jours, n'a pas, lui aussi, donné une indication sur son contenu. Il s'est juste contenté de dire que c'est à la demande de ces partis et organisations que le FLN entame ces rencontres. Vrai ou faux ? Les observateurs restent pour le moment perplexes surles objectifs inavoués de ces rencontres. Des rendez vous qui interviennent toutefois dans un contexte politique particulier marqué notamment par l'incitative politique du MSP qui fait, depuis quelques jours déjà, la une de l'actualité nationale. La quête du mouvement islamiste d'unconsensus national sur une transition politique, qui impliquerait l'arméeaussi, a été diversement appréciée par la classe politique qui reste dans saglobalité sceptique sur son aboutissement.En effet des partis politiques,que le MSP a rencontré pour expliquer son initiative, l'ont d'ores etdéjà rejetée. Il s'agit notamment du FFS et du FLN. Le RCD en a faitde même hier bien que le MSP ne l'a pasencore rencontré et ne lui a pas encore proposé son initiative. Mais si ces partis ont quelque peu usé d'un langage diplomatique pour dire leur scepticisme il en est autrement de l'ANP, que le MSP veut impliquer dans la transition politique puisqu'elle devait apporter sa caution et sa garantie. Ahmed Gaïd Salah, le vice- ministre de la Défense nationale et chef d'état- major de l'ANP a clairementdit que l'armée ne peut être impliquée dans le jeu politique. Un niet catégorique attendu d'ailleurs puisque l'ANP a toujours refusé d'être compromise dans le jeu politique en rappelant à chaque fois sesmissions constitutionnelles. C'estdans ce contexte donc que le FLNentame cette série de rencontres avec des partis et des organisations de lasociété civile. Cette flambée de l'activité politique dans cette période estivale est franchement une premièrecar d'habitude la classe politique entre dans une profonde hibernation durant cette saison des congés et des vacances. Qui fait donc courir la classe politique ? Les observateurs politiques sont unanimes à dire que c'est incontestablement, l'élection présidentielle du printemps 2019 qui est à l'origine de la recrudescence de l'activité politique durant cet été. Les grandes manoeuvres autour de ce rendez- vous électoral battent en effet déjà leur plein. Le FLN ne cache pas sa préférence pour un 5e mandat pour le Président Bouteflika. Il lui a déjà officiellement lancé une invite à ce propos. D'autres partis en ont fait de même, à l'instar du RND et de TAJ. Des organisations de la société civile ont aussi emboîté le pas au FLN en appelant le Président Bouteflika a poursuivre sa mission à la tête del'Etat. C'est sans doute dans cette perspective aussi que le FLN revient à la charge avec cette série de rencontres. Il va ainsirencontrer mardi prochain le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, et le lendemain, soit mercredi, ce sera autour de Belkacem Sahli de l'ANR qui serareçu au siège du vieux parti. Ce, deuxpartis, contrairement au mouvement El Bina, sont ouvertement des partisans du chef de l'Etat. Autant dire que le FLN veut peser de tout son poids pour faire pencher la balanceen faveur d'un 5e mandat. Aujourd'hui, en effet, le secrétaire général du vieux parti, Djamal Ould Abbès, recevra, au siège national du parti sis à Hydra,une délégation du mouvement ElBina conduite par son chef de file,Abdelkader Benguerina. Le communiquédu FLN rendu public à cet effet ne souffle aucun mot sur l'ordredujour de cette rencontre ni dans quel cadre elle s'inscrit. OuldAbbès, qui a déjà fait l'annonce decette série derendez-vous, il y a quelques jours, n'a pas, lui aussi, donné une indication sur son contenu. Il s'est juste contenté de dire que c'est à la demande de ces partis et organisations que le FLN entame ces rencontres. Vrai ou faux ? Les observateurs restent pour le moment perplexes surles objectifs inavoués de ces rencontres. Des rendez vous qui interviennent toutefois dans un contexte politique particulier marqué notamment par l'incitative politique du MSP qui fait, depuis quelques jours déjà, la une de l'actualité nationale. La quête du mouvement islamiste d'unconsensus national sur une transition politique, qui impliquerait l'arméeaussi, a été diversement appréciée par la classe politique qui reste dans saglobalité sceptique sur son aboutissement.En effet des partis politiques,que le MSP a rencontré pour expliquer son initiative, l'ont d'ores etdéjà rejetée. Il s'agit notamment du FFS et du FLN. Le RCD en a faitde même hier bien que le MSP ne l'a pasencore rencontré et ne lui a pas encore proposé son initiative. Mais si ces partis ont quelque peu usé d'un langage diplomatique pour dire leur scepticisme il en est autrement de l'ANP, que le MSP veut impliquer dans la transition politique puisqu'elle devait apporter sa caution et sa garantie. Ahmed Gaïd Salah, le vice- ministre de la Défense nationale et chef d'état- major de l'ANP a clairementdit que l'armée ne peut être impliquée dans le jeu politique. Un niet catégorique attendu d'ailleurs puisque l'ANP a toujours refusé d'être compromise dans le jeu politique en rappelant à chaque fois sesmissions constitutionnelles. C'estdans ce contexte donc que le FLNentame cette série de rencontres avec des partis et des organisations de lasociété civile. Cette flambée de l'activité politique dans cette période estivale est franchement une premièrecar d'habitude la classe politique entre dans une profonde hibernation durant cette saison des congés et des vacances. Qui fait donc courir la classe politique ? Les observateurs politiques sont unanimes à dire que c'est incontestablement, l'élection présidentielle du printemps 2019 qui est à l'origine de la recrudescence de l'activité politique durant cet été. Les grandes manoeuvres autour de ce rendez- vous électoral battent en effet déjà leur plein. Le FLN ne cache pas sa préférence pour un 5e mandat pour le Président Bouteflika. Il lui a déjà officiellement lancé une invite à ce propos. D'autres partis en ont fait de même, à l'instar du RND et de TAJ. Des organisations de la société civile ont aussi emboîté le pas au FLN en appelant le Président Bouteflika a poursuivre sa mission à la tête del'Etat. C'est sans doute dans cette perspective aussi que le FLN revient à la charge avec cette série de rencontres. Il va ainsirencontrer mardi prochain le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, et le lendemain, soit mercredi, ce sera autour de Belkacem Sahli de l'ANR qui serareçu au siège du vieux parti. Ce, deuxpartis, contrairement au mouvement El Bina, sont ouvertement des partisans du chef de l'Etat. Autant dire que le FLN veut peser de tout son poids pour faire pencher la balanceen faveur d'un 5e mandat.