Le projet d'union, annoncé entre trois partis islamistes, ne semble pas près de connaître le jour de sitôt. Le projet d'union, annoncé entre trois partis islamistes, ne semble pas près de connaître le jour de sitôt. En effet, annoncé tambour battant au début de l'année en cours, ce projet, devant permettre au Front pour le développement et la justice (FJD), dirigé par Abdallah Djaballah, du mouvement Enahda et du parti de l'édification nationale (El Bina) de s'unir en un seul mouvement semble marquer sérieusement le pas, pour ne pas dire qu'il est sans doute renvoyé aux calendes grecques. En tout cas il est mis entre parenthèses tant les trois partis ne font que très peu référence à lui. Ni Abdallah Djaballah, president du FJD, ni Mohamed Douibi, secrétaire général du mouvement Enahda, Mustapha Benmehdi chef de file d'El Bina n'évoquent ce projet d'union alors que trois mois sont déjà passés après les élections législatives organisées, pour rappel, le 4 mai dernier. Car ce sont en vérité ces élections qui étaient à l'origine du lancement du processus d'union entre ces trois partis islamistes. Enahda, le FJD et El Bina ont révélé leur projet en perspective des législatives. Au mois de janvier dernier ils ont signé leur plateforme d'union considérée alors comme "stratégique". Par cet accord les trois mouvements ont alors décidé, dans une première étape, de participer aux élections législatives avec des listes communes. Et c'est effectivement ce qui a été fait. Participant au dernier scrutin législatif avec des listes communes, l'alliance des trois partis a pu remporter 15 sièges à l'APN. Elle s'est classée en cinquième position loin derrière le FLN et le RND, qui ont largement distancé les partis rivaux, l'alliance MSP-FC et le parti d'Amar GhoulTAJ. Cette 5e position ne reflète nullement les espoirs de ce triumvirat qui espérait réaliser un meilleur score et occuper une meilleure place au sein des forces politique représentéesà la chambre basse du Parlement. Lorsde la création de cette alliance les dirigeantsfondaient d'immenses espoirs et ambitionset l'ont d'ailleurs réitéré dans les meetingsélectoraux. Cette alliance nourrissait par ailleurs moult espérances parmi les troupesislamistes qui voyaient en ce projet d'union une voie salutaire pour ce courant politique. Cette inclinaison à vouloir unifier les rangs de la mouvance islamiste a aussi concerné deux autres partis de cette mouvance, à savoir le MSP et le Front du changement(FC). Ces deux derniers partis ont réussi leur pari.En effet, après avoir participé aux élections législatives avec des listes communes qui ont remporté 34 sièges à l'APN, ce projetd'union est allé à son terme. Il y a juste quelques jours le MSP et le FC ont fusionné sous la bannière de la première formation citée. Un juste retour car Abdelmadjid Menasra et ses partisans, sont en vérité revenus à la maison-mère. Une maisonmèrequ'ils ont quitté en 2008 pour créer le FC.Ce dernier parti s'est, pour rappel et enperspective de l'Union, auto-dissous il y aune quinzaine de jours. Et alors que le MSPa réussi son projet d'union ; il en est autrement du triumvirat Ennhda-FJD-ElBina dans la mesure où ce projet semble endifficulté. Autant dire que le projet piétinepuisque, depuis les législatives, c'est lestatu quo. Pour nombre d'observateurs, trèssceptiques, ce projet n'ira jamais à son terme En effet, annoncé tambour battant au début de l'année en cours, ce projet, devant permettre au Front pour le développement et la justice (FJD), dirigé par Abdallah Djaballah, du mouvement Enahda et du parti de l'édification nationale (El Bina) de s'unir en un seul mouvement semble marquer sérieusement le pas, pour ne pas dire qu'il est sans doute renvoyé aux calendes grecques. En tout cas il est mis entre parenthèses tant les trois partis ne font que très peu référence à lui. Ni Abdallah Djaballah, president du FJD, ni Mohamed Douibi, secrétaire général du mouvement Enahda, Mustapha Benmehdi chef de file d'El Bina n'évoquent ce projet d'union alors que trois mois sont déjà passés après les élections législatives organisées, pour rappel, le 4 mai dernier. Car ce sont en vérité ces élections qui étaient à l'origine du lancement du processus d'union entre ces trois partis islamistes. Enahda, le FJD et El Bina ont révélé leur projet en perspective des législatives. Au mois de janvier dernier ils ont signé leur plateforme d'union considérée alors comme "stratégique". Par cet accord les trois mouvements ont alors décidé, dans une première étape, de participer aux élections législatives avec des listes communes. Et c'est effectivement ce qui a été fait. Participant au dernier scrutin législatif avec des listes communes, l'alliance des trois partis a pu remporter 15 sièges à l'APN. Elle s'est classée en cinquième position loin derrière le FLN et le RND, qui ont largement distancé les partis rivaux, l'alliance MSP-FC et le parti d'Amar GhoulTAJ. Cette 5e position ne reflète nullement les espoirs de ce triumvirat qui espérait réaliser un meilleur score et occuper une meilleure place au sein des forces politique représentéesà la chambre basse du Parlement. Lorsde la création de cette alliance les dirigeantsfondaient d'immenses espoirs et ambitionset l'ont d'ailleurs réitéré dans les meetingsélectoraux. Cette alliance nourrissait par ailleurs moult espérances parmi les troupesislamistes qui voyaient en ce projet d'union une voie salutaire pour ce courant politique. Cette inclinaison à vouloir unifier les rangs de la mouvance islamiste a aussi concerné deux autres partis de cette mouvance, à savoir le MSP et le Front du changement(FC). Ces deux derniers partis ont réussi leur pari.En effet, après avoir participé aux élections législatives avec des listes communes qui ont remporté 34 sièges à l'APN, ce projetd'union est allé à son terme. Il y a juste quelques jours le MSP et le FC ont fusionné sous la bannière de la première formation citée. Un juste retour car Abdelmadjid Menasra et ses partisans, sont en vérité revenus à la maison-mère. Une maisonmèrequ'ils ont quitté en 2008 pour créer le FC.Ce dernier parti s'est, pour rappel et enperspective de l'Union, auto-dissous il y aune quinzaine de jours. Et alors que le MSPa réussi son projet d'union ; il en est autrement du triumvirat Ennhda-FJD-ElBina dans la mesure où ce projet semble endifficulté. Autant dire que le projet piétinepuisque, depuis les législatives, c'est lestatu quo. Pour nombre d'observateurs, trèssceptiques, ce projet n'ira jamais à son terme