Du rififi au Conseil de la Nation. Hier, à l'ouverture de la session du Parlement, desmembres du Conseil de la Nation ont boycotté la séance plénière présidée parAbdelkader Bensalah, motif ? ils se sontainsi solidarisés avec leur pair, arrêté dansle cadre d'une affaire de corruption. Du rififi au Conseil de la Nation. Hier, à l'ouverture de la session du Parlement, desmembres du Conseil de la Nation ont boycotté la séance plénière présidée parAbdelkader Bensalah, motif ? ils se sontainsi solidarisés avec leur pair, arrêté dansle cadre d'une affaire de corruption. Cetteattitude est, incontestablement, une premièredans les annales. Ce d'autant que lessénateurs frondeurs sont affiliés au FLN, au RND et au Tiers présidentiel, soit à lamajorité parlementaire.Cette "solidarité" avec leur collègueBoudjouher Malik, sénateur de Tipaza etaffilié au RND et qui a été arrêté dans uneaffaire de corruption, a réduit considérablementle nombre des présents à l'hémicyclepuisque Bensalah a prononcé son discoursdevant une salle très clairsemée. Dans une déclaration à la presse, le sénateurMahmoud Kissari, membre du FLN,a indiqué qu'un "nombre important de sénateurs ont boycotté les travaux delaséance d'ouverture, en solidarité avec leurcollègue appelant, dans ce sens, à "l'ouvertured'une enquête approfondie et la présentationdu dossier de condamnation auConseilde la nation pour prendre lesmesures nécessaires (levée de l'immunité)". Pris en flagrant délit decorruption,le sénateur avait été présenté devant le juged'instruction du tribunal de Tipaza qui l'aplacé en détention. Une décision qualifiée "d'anticonstitutionnelle" par MahmoudKessari. "Le sénateur est protégé par l'immunité parlementaire. Comment se fait-ilqu'il se retrouve en prison sans preuve ?", s'est-il adressé à la presse au nom de sescollègues. Jusqu'à ce jour, le bureau duSénat n'a introduit aucune demande pourla libération du sénateur en question. Kessari n'hésite pas à parler "d'un règlementde comptes". Notons qu'Ahmed Ouyahia, secrétaire général du parti du Rassemblement national démocratique(RND), parti auquel appartient le parlementaire Boudjouher Malik, avait décidé de radier définitivement des rangs du parti le sénateur en question. Ouyahias'estréféré dans sa décision aux dispositions des statuts du parti adopté lors de son 5e Congrès, ainsi qu'au règlementintérieuradopté par le conseil national du RND. Cetteattitude est, incontestablement, une premièredans les annales. Ce d'autant que lessénateurs frondeurs sont affiliés au FLN, au RND et au Tiers présidentiel, soit à lamajorité parlementaire.Cette "solidarité" avec leur collègueBoudjouher Malik, sénateur de Tipaza etaffilié au RND et qui a été arrêté dans uneaffaire de corruption, a réduit considérablementle nombre des présents à l'hémicyclepuisque Bensalah a prononcé son discoursdevant une salle très clairsemée. Dans une déclaration à la presse, le sénateurMahmoud Kissari, membre du FLN,a indiqué qu'un "nombre important de sénateurs ont boycotté les travaux delaséance d'ouverture, en solidarité avec leurcollègue appelant, dans ce sens, à "l'ouvertured'une enquête approfondie et la présentationdu dossier de condamnation auConseilde la nation pour prendre lesmesures nécessaires (levée de l'immunité)". Pris en flagrant délit decorruption,le sénateur avait été présenté devant le juged'instruction du tribunal de Tipaza qui l'aplacé en détention. Une décision qualifiée "d'anticonstitutionnelle" par MahmoudKessari. "Le sénateur est protégé par l'immunité parlementaire. Comment se fait-ilqu'il se retrouve en prison sans preuve ?", s'est-il adressé à la presse au nom de sescollègues. Jusqu'à ce jour, le bureau duSénat n'a introduit aucune demande pourla libération du sénateur en question. Kessari n'hésite pas à parler "d'un règlementde comptes". Notons qu'Ahmed Ouyahia, secrétaire général du parti du Rassemblement national démocratique(RND), parti auquel appartient le parlementaire Boudjouher Malik, avait décidé de radier définitivement des rangs du parti le sénateur en question. Ouyahias'estréféré dans sa décision aux dispositions des statuts du parti adopté lors de son 5e Congrès, ainsi qu'au règlementintérieuradopté par le conseil national du RND.