Xavier Driencourt, ambassadeur de FranceàAlger, a réagi hieraux récents proposde sonprédécesseur,Bernard Bajolet. Xavier Driencourt, ambassadeur de FranceàAlger, a réagi hieraux récents proposde sonprédécesseur,Bernard Bajolet. Alors je répondrai, pour reprendre la formule du président Mitterrand en1985 avec son Premier ministre :"Lui c'est lui, moi c'est moi". "C'est-àdire que Bernard Bajolet, c'estBernardBajolet, il s'exprime à titre personnel, àtitre privé. Il n'engage en aucun cas, je disbien en aucun cas, le gouvernement, le président et l'administration française. Il s'exprime en son nom personnel", adéclaré M. Driencourt à la presse, en marge d'une activité à l'Assemblée.BernardBajolet, dans une interviewtenuevendredi au journal français Le Figaro,a déclaré que le président AbdelazizBouteflika était maintenu «artificiellementen vie». Xavier Driencourt a rappelé,que BernardBajolet a occupé, "il y aplus de dix ans", le poste d'ambassadeur de France enAlgérie. "Bernard Bajolet a occupé, il y aplus de dix ans, les fonctions qui sont lesmiennes aujourd'hui, il sait combien ces fonctions sont importantes, délicates et compliquées. Le rôle d'un ambassadeurfrançais à Alger, ce n'est pas de remettrede l'huile sur le feu, fût-cedel'huile d'olive! C'est au contraire de rapprocher, de raccommoderquand il le faut et de faire de ladentelle. Et quand on fait de la dentelle,parfois, on se pique avec une épingle.Il faut éviter de se piquer avecune épingle, il faut éviter les piqûres d'épingles et je pense que nous sommes là,pas seulementmoi, mais les parlementaires et moi, nous sommes là pour éviter les piqûres",aajouté Xavier Driencourt.Il s'agit dela première réaction officiellefrançaise, aux propos de BernardBajolet qui ont soulevé une polémique en Algérieet beaucoup d'interrogations. Bernard Bajolet, ancien patron de la DGSE (Direction générale de la sécuritéextérieure),a publié, cette semaine à Paris, sesmémoires dans un livre intitulé, "Lesoleil ne se lève plus à l'Est, mémoires d'Orientd'un ambassadeur peu diplomate" où ilest revenu notamment, sur son passage enAlgérie dans les années 1970 et entre2006et2008. Il a critiqué la politique économique du gouvernement, a évoquélacorruption,a parlé de blocages liés àl'Histoire entre l'Algérie et la France et a réclamé l'ouverture des archives du FLN. "La nomenclature algérienne, issue ou héritière de la Guerre d'Algérie, a toujoursbesoin de se légitimer, en exploitant les à l'égard de l'ancienne puissancecoloniale (…), le président Boutefkika, avec tout le respect que j'éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement. Et rien ne changera dans cette période de transition", a-t-il au journal Le Figaro, en évoquant "les relations difficiles", entre l'Algérie et la France. Alors je répondrai, pour reprendre la formule du président Mitterrand en1985 avec son Premier ministre :"Lui c'est lui, moi c'est moi". "C'est-àdire que Bernard Bajolet, c'estBernardBajolet, il s'exprime à titre personnel, àtitre privé. Il n'engage en aucun cas, je disbien en aucun cas, le gouvernement, le président et l'administration française. Il s'exprime en son nom personnel", adéclaré M. Driencourt à la presse, en marge d'une activité à l'Assemblée.BernardBajolet, dans une interviewtenuevendredi au journal français Le Figaro,a déclaré que le président AbdelazizBouteflika était maintenu «artificiellementen vie». Xavier Driencourt a rappelé,que BernardBajolet a occupé, "il y aplus de dix ans", le poste d'ambassadeur de France enAlgérie. "Bernard Bajolet a occupé, il y aplus de dix ans, les fonctions qui sont lesmiennes aujourd'hui, il sait combien ces fonctions sont importantes, délicates et compliquées. Le rôle d'un ambassadeurfrançais à Alger, ce n'est pas de remettrede l'huile sur le feu, fût-cedel'huile d'olive! C'est au contraire de rapprocher, de raccommoderquand il le faut et de faire de ladentelle. Et quand on fait de la dentelle,parfois, on se pique avec une épingle.Il faut éviter de se piquer avecune épingle, il faut éviter les piqûres d'épingles et je pense que nous sommes là,pas seulementmoi, mais les parlementaires et moi, nous sommes là pour éviter les piqûres",aajouté Xavier Driencourt.Il s'agit dela première réaction officiellefrançaise, aux propos de BernardBajolet qui ont soulevé une polémique en Algérieet beaucoup d'interrogations. Bernard Bajolet, ancien patron de la DGSE (Direction générale de la sécuritéextérieure),a publié, cette semaine à Paris, sesmémoires dans un livre intitulé, "Lesoleil ne se lève plus à l'Est, mémoires d'Orientd'un ambassadeur peu diplomate" où ilest revenu notamment, sur son passage enAlgérie dans les années 1970 et entre2006et2008. Il a critiqué la politique économique du gouvernement, a évoquélacorruption,a parlé de blocages liés àl'Histoire entre l'Algérie et la France et a réclamé l'ouverture des archives du FLN. "La nomenclature algérienne, issue ou héritière de la Guerre d'Algérie, a toujoursbesoin de se légitimer, en exploitant les à l'égard de l'ancienne puissancecoloniale (…), le président Boutefkika, avec tout le respect que j'éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement. Et rien ne changera dans cette période de transition", a-t-il au journal Le Figaro, en évoquant "les relations difficiles", entre l'Algérie et la France.