Le général-major à la retraite, AliGhediri, sera-t-il candidat à l'élection présidentielle du mois d'avrilprochain ? La question est plusque jamais d'actualité.En effet, une pétition vient d'êtrelancée appelant au soutien de lacandidature de ce haut gradé militaire Le général-major à la retraite, AliGhediri, sera-t-il candidat à l'élection présidentielle du mois d'avrilprochain ? La question est plusque jamais d'actualité.En effet, une pétition vient d'êtrelancée appelant au soutien de lacandidature de ce haut gradé militaire à la retraite."Signons pour briser l'immobilisme"et "signons pour la deuxième République" écriventles initiateurs de cette pétitionlancée avant-hier sur les réseauxsociaux."Nous lançons notreappel au fils de l'Algérie profonde,Ali Ghediri, pour qu'ilannonce sa candidature au postede président de la république lorsprochain rendez-vous électoral enespérant que toutes les catégoriesdu peuple soutiennent notreappel" lit-on dans cet appel. Ceappel est à même de donner toutson sens aux récentes déclarationsdu vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de 'armée, Ahmed Gaid Salah,danslesquelles il a lancé de séveresmises en garde à cet officier supérieur à la retraite allant même jusqu'à brandir la menace de lajustice. Une montée au créneauqui est justifiée par les positionsexprimées par le général-major àla retraite à propos de la prochaine élection présidentielle. Al Ghediri, qui est sorti de l'anonymatà cette occasion, a aussiinterpellé le chef d'état-major del'armée l'appelant à prendre ses"responsabilités contre les aventuriers". Al Ghediri, qui a multiplié les contributions dans la presseécrite et a accordé aussi des entretiensà quelques journaux, sembleavoir irrité au plus haut pointl'institution militaire comme l'atteste si bien sa réaction muscléepar le biais d'un ministère de la Défense nationale, un éditorial dela revue El Djeich, et une allusionappuyée dans une des allocutionsdu chef d'etat-major, Ahmed Gaid Salah. "Ces individus s'accordent une vocation et une dimension quine sont pas les leurs, et se lancent,sans aucun scrupule, dansdes affabulations débridées, découlantd'un narcissisme maladif, qui les pousse jusqu'à prétendre bienconnaître le haut commandementde l'Armée nationale populaire,pour prévoir sa position vis-à-visde l'élection présidentielle", aindiqué le ministère de la Défensenationale (MDN) dans un communiquérendu public il y aquelques jours. Le MDN estimeque "c'est une grave dérive qui dénote d'un seuil inquiétant d'inconscience que seule l'ambitionaveugle peut provoquer. A ce propos, l'Armée nationale populaire,faut-il le noter, dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain,respectueux de l'ordre constitutionnel, n'a pas de leçon à recevoir d'individus qui n'existent quepar les cercles qui les commanditent", relève encore le MDN quiregrette le fait que certains militaires à la retraite "rejoignent descercles occultes, et ce, dans le seul but d'assouvir des ambitions personnellesdémesurées, qu'ils n'ont pu réaliser à l'intérieur de l'institution".Et au communiqué duMDN de brandir la menace derecourir à la justice contre le général- major à la retraite qui sembleavoir fait fi des dispositions de laloi. "Ces gens-là, qui ont fait abstraction de toute considération à l'obligation de réserve à laquelle ils sont astreints, en vertu de la loi numéro 16-05 du 3 août 2016 et sous peine de laquelle ils peuvent être poursuivis en justice, s'essayent à la politique, avec comme seul attribut l'esprit revanchard et se permettent, sans respect de toute forme d'éthique et de déontologie, de s'ériger en donneursde leçon", ajoute-t-on dansle même communiqué. La revue El Djeich a, dans son dernier éditorial, abondé dans le même sens alors que le chef d'état-major est lui aussi monté au créneau pour fustiger les prises de position du général-major à laretraite, Ali Ghediri. Preuve que ce dernier a vraiment suscité la colère au sein de l'institution militaire. à la retraite."Signons pour briser l'immobilisme"et "signons pour la deuxième République" écriventles initiateurs de cette pétitionlancée avant-hier sur les réseauxsociaux."Nous lançons notreappel au fils de l'Algérie profonde,Ali Ghediri, pour qu'ilannonce sa candidature au postede président de la république lorsprochain rendez-vous électoral enespérant que toutes les catégoriesdu peuple soutiennent notreappel" lit-on dans cet appel. Ceappel est à même de donner toutson sens aux récentes déclarationsdu vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de 'armée, Ahmed Gaid Salah,danslesquelles il a lancé de séveresmises en garde à cet officier supérieur à la retraite allant même jusqu'à brandir la menace de lajustice. Une montée au créneauqui est justifiée par les positionsexprimées par le général-major àla retraite à propos de la prochaine élection présidentielle. Al Ghediri, qui est sorti de l'anonymatà cette occasion, a aussiinterpellé le chef d'état-major del'armée l'appelant à prendre ses"responsabilités contre les aventuriers". Al Ghediri, qui a multiplié les contributions dans la presseécrite et a accordé aussi des entretiensà quelques journaux, sembleavoir irrité au plus haut pointl'institution militaire comme l'atteste si bien sa réaction muscléepar le biais d'un ministère de la Défense nationale, un éditorial dela revue El Djeich, et une allusionappuyée dans une des allocutionsdu chef d'etat-major, Ahmed Gaid Salah. "Ces individus s'accordent une vocation et une dimension quine sont pas les leurs, et se lancent,sans aucun scrupule, dansdes affabulations débridées, découlantd'un narcissisme maladif, qui les pousse jusqu'à prétendre bienconnaître le haut commandementde l'Armée nationale populaire,pour prévoir sa position vis-à-visde l'élection présidentielle", aindiqué le ministère de la Défensenationale (MDN) dans un communiquérendu public il y aquelques jours. Le MDN estimeque "c'est une grave dérive qui dénote d'un seuil inquiétant d'inconscience que seule l'ambitionaveugle peut provoquer. A ce propos, l'Armée nationale populaire,faut-il le noter, dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain,respectueux de l'ordre constitutionnel, n'a pas de leçon à recevoir d'individus qui n'existent quepar les cercles qui les commanditent", relève encore le MDN quiregrette le fait que certains militaires à la retraite "rejoignent descercles occultes, et ce, dans le seul but d'assouvir des ambitions personnellesdémesurées, qu'ils n'ont pu réaliser à l'intérieur de l'institution".Et au communiqué duMDN de brandir la menace derecourir à la justice contre le général- major à la retraite qui sembleavoir fait fi des dispositions de laloi. "Ces gens-là, qui ont fait abstraction de toute considération à l'obligation de réserve à laquelle ils sont astreints, en vertu de la loi numéro 16-05 du 3 août 2016 et sous peine de laquelle ils peuvent être poursuivis en justice, s'essayent à la politique, avec comme seul attribut l'esprit revanchard et se permettent, sans respect de toute forme d'éthique et de déontologie, de s'ériger en donneursde leçon", ajoute-t-on dansle même communiqué. La revue El Djeich a, dans son dernier éditorial, abondé dans le même sens alors que le chef d'état-major est lui aussi monté au créneau pour fustiger les prises de position du général-major à laretraite, Ali Ghediri. Preuve que ce dernier a vraiment suscité la colère au sein de l'institution militaire.