Le gouvernement a donné mercredi son accord, à de nouvelles mesures visant larégulation des importationsdes céréales et du lait, deuxproduits qui totalisent plus de la moitié des importations alimentaires du pays, dans le cadre d'une démarche visant la préservation des réservesde change. Le gouvernement a donné mercredi son accord, à de nouvelles mesures visant larégulation des importationsdes céréales et du lait, deuxproduits qui totalisent plus de la moitié des importations alimentaires du pays, dans le cadre d'une démarche visant la préservation des réservesde change. La régulation de ces deux filières stratégiques a été ainsi au centre de l'exposé périodique présenté par le ministre desFinances, qui a mis en exergue le soutien financier conséquent consenti par l'Etatsous forme de subventions, en relevant latendance haussière, d'année en année, de lafacture d'importation des blés dur et tendre.Selon l'exposé du ministre, il est plus quejamais nécessaire, de "mettre fin au transfertdes subventions publiques aux indusbénéficiaires" en insistant, en mêmetemps, sur la nécessité de préserver le pouvoird'achat des citoyens. C'est dans ce sens que le Gouvernement adécidé de mettre fin à l'octroi des licences,pour de nouvelles minoteries oul'élargissement de celles existantes.Il a également appelé les services concernésà procéder à une évaluation précise desbesoins réels du marché national en blé eten lait, particulièrement en ce qui a trait àl'industrie de transformation.Dans la même perspective, les opérateurspublics, assurant la régulation du marché,ont été chargés de garantir une meilleuregestion du stock stratégique à traversl'adoption de nouvelles formes d'intervention, afin de rationnaliser les importations de blé et d'autres produits alimentairescotés en bourse. Le Gouvernement a décidé, par la même,d'élargir la composante de la Commission multisectorielle, composée jusque-là des départements des Finances, de l'Industrie etdu Commerce, au secteur de l'Agriculture. Cette commission a été chargée de procéder à une étude approfondie sur les deux filières et de rechercher les voies de rationaliser l'approvisionnement du marchénational en ces deux produits et de présenter,lors de la prochaine réunion du Gouvernement, des propositions "pratiques et urgentes" en la matière. L'Algérie a importé en 2018, pour 8,57 milliards de dollars (mds usd), de produits alimentaires (+1,6%), une facture tiréeessentiellement par la hausse des importationsdes céréales. Les importations descéréales-semoule-farine a grimpé à 3,1 mds usd en 2018 (+11,55%), alors quecelles des laits et produits laitiers a légèrementreculé à 1,4 mds usd (-0,65%). Parailleurs, la réunion du Gouvernement aexaminé et approuvé la transformation del'Ecole préparatoire en sciences économiqueset commerciales et sciences de gestion(EPSECG), en Ecole supérieure de lagestion et de l'économie numérique, pourlui permettre d'être au diapason des développementsque connaît le monde dans cedomaine. En outre, la déclaration d'utilitépublique pour l'opération d'extension de lapremière ligne du Métro d'Alger, tronçonPlace de martyrs-Bab El Oued, a été décidéelors de ce Conseil du Gouvernement La régulation de ces deux filières stratégiques a été ainsi au centre de l'exposé périodique présenté par le ministre desFinances, qui a mis en exergue le soutien financier conséquent consenti par l'Etatsous forme de subventions, en relevant latendance haussière, d'année en année, de lafacture d'importation des blés dur et tendre.Selon l'exposé du ministre, il est plus quejamais nécessaire, de "mettre fin au transfertdes subventions publiques aux indusbénéficiaires" en insistant, en mêmetemps, sur la nécessité de préserver le pouvoird'achat des citoyens. C'est dans ce sens que le Gouvernement adécidé de mettre fin à l'octroi des licences,pour de nouvelles minoteries oul'élargissement de celles existantes.Il a également appelé les services concernésà procéder à une évaluation précise desbesoins réels du marché national en blé eten lait, particulièrement en ce qui a trait àl'industrie de transformation.Dans la même perspective, les opérateurspublics, assurant la régulation du marché,ont été chargés de garantir une meilleuregestion du stock stratégique à traversl'adoption de nouvelles formes d'intervention, afin de rationnaliser les importations de blé et d'autres produits alimentairescotés en bourse. Le Gouvernement a décidé, par la même,d'élargir la composante de la Commission multisectorielle, composée jusque-là des départements des Finances, de l'Industrie etdu Commerce, au secteur de l'Agriculture. Cette commission a été chargée de procéder à une étude approfondie sur les deux filières et de rechercher les voies de rationaliser l'approvisionnement du marchénational en ces deux produits et de présenter,lors de la prochaine réunion du Gouvernement, des propositions "pratiques et urgentes" en la matière. L'Algérie a importé en 2018, pour 8,57 milliards de dollars (mds usd), de produits alimentaires (+1,6%), une facture tiréeessentiellement par la hausse des importationsdes céréales. Les importations descéréales-semoule-farine a grimpé à 3,1 mds usd en 2018 (+11,55%), alors quecelles des laits et produits laitiers a légèrementreculé à 1,4 mds usd (-0,65%). Parailleurs, la réunion du Gouvernement aexaminé et approuvé la transformation del'Ecole préparatoire en sciences économiqueset commerciales et sciences de gestion(EPSECG), en Ecole supérieure de lagestion et de l'économie numérique, pourlui permettre d'être au diapason des développementsque connaît le monde dans cedomaine. En outre, la déclaration d'utilitépublique pour l'opération d'extension de lapremière ligne du Métro d'Alger, tronçonPlace de martyrs-Bab El Oued, a été décidéelors de ce Conseil du Gouvernement