Abdelkader Zoukh, ex-wali d'Alger, Karim Djoudi et AmarTou respectivement, anciensministres des Finances etcelui des Transportscomparaitront aujourd'huidevant le juge d'instructionprès la Cour suprême. Abdelkader Zoukh, ex-wali d'Alger, Karim Djoudi et AmarTou respectivement, anciensministres des Finances etcelui des Transportscomparaitront aujourd'huidevant le juge d'instructionprès la Cour suprême. Dimanche dernier, l'ancien wali avait comparu devant le juge d'instruction près le tribunal de Sidi-M'hamed, à Alger. Il a quitté les lieux après avoir été entendu par le juge.Abdelkader Zoukh et plusieurs hauts responsableont été convoqués par la justiceà la mi-mai pour être auditionner sur lesplusieurs affaires. Certains, à l'image deAhmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, deux anciens Premier ministre, ont depuisété mis en détention provisoire.Les deux anciens ministres devront êtreentendus séparément par le juge enquêteurde la Cour suprême dans des affairesde corruption. Karim Djoudi sera auditionnéà 9h. Quant à Amar Tou, il sera interrogé à 14h. La loi sera "appliquée pour tout le monde" S'exprimant lors de la cérémonie d'installation du nouveau Premier président de laCour suprême, Slimane Brahmi, ministrede la Justice, garde des Sceaux, a défendul'action de la Justice qui a mené jusque-làà la mise en détention provisoire de plusieursanciens hauts cadres de l'Etat ainsique des hommes d'affaires. Pour le ministre de la Justice, il n y aura aucun traitementde faveur. "La loi sera appliquée surtout le monde sans exception", a-t-ilnotamment affirmé lors de son allocution.Dans ce contexte, le nouveau garde desSceaux a estimé que le secteur de la justice connait "des étapes importantes quise solderont par plus d'indépendance et de responsabilités". Car, en fin de compte, la justice constitue, d'après lui, l'unique refuge des Algériens pour l'équité etl'égalité.Le ministre a, par ailleurs, appelé lesmagistrats à faire preuve de déontologie et à mettre en avant le principe "du procèséquitable". installation d'Abderrachid Tabi Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Slimane Brahmi, a présidé, hier à Alger, la cérémonie d'installation du nouveau premier président de la Cour suprême, Abderrachid Tabi. Cette cérémonie, qui a eu lieu au siège dela Cour suprême, a vu également l'installation du procureur général, Abderrahim Madjid. Le chef de l'Etat, AbdelkaderBensalah, avait procédé, lundi dernier, à la nomination d'Abderrachid Tabi au poste de Premier président de la Cour suprêmeen remplacement de Slimane Boudi, quioccupait ce poste depuis 2013, et deAbderrahim Madjid, procureur général près la Cour suprême, en remplacementde Benabid El Ouardi. Agé de 59 ans, Abderrachid Tabi est diplômé de l'école nationald'Administration (Ena) en 1983 et titulaire du diplôme de l'Ecole nationale d'administration publique de Québec (Enap) au Canada.Tabi a occupé les postes de Secrétairegénéral (SG) du Tribunal militaire deBlida (dans le cadre du service national), de procureur de la République près plusieurstribunaux (Sidi-Aïssa, Sour el- Ghozlane, Bou-Saâda et Bouhadjar), de procureur général adjoint près la cour deSétif, de directeur du personnel de rééducation au ministère de la Justice, de chef de cabinet du ministre de la Justice, garde des Sceaux, de procureur général près les cours d'Oum el-Bouaghi et de Bouira etavocat général et procureur généraladjoint près la Cour suprême.Tabi a occupé également des postes supérieurs en dehors du secteur de la justice, notamment ceux de chef de cabinet du gouvernement d'Ahmed Benbitour, de chef de cabinet du ministre desMoudjahidine, de chef de cabinet du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), de secrétaire général de l'APN et de directeur général des relations internationalesau sein de la même instance législative.Il a participé, en cette qualité, à plusieursrencontres internationales et conférences régionales dans la cadre de l'Union interparlementaire arabe (UIPA), de l'Union interparlementaire (UIP), de l'Assembléeparlementaire euro-méditerranéenne(Apem), de la Cour pénale internationale(CPI), du Parlement européen, ainsiqu'aux séances d'Audition parlementaire annuelle des Nations unies et de l'Uniondes Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI). Dimanche dernier, l'ancien wali avait comparu devant le juge d'instruction près le tribunal de Sidi-M'hamed, à Alger. Il a quitté les lieux après avoir été entendu par le juge.Abdelkader Zoukh et plusieurs hauts responsableont été convoqués par la justiceà la mi-mai pour être auditionner sur lesplusieurs affaires. Certains, à l'image deAhmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, deux anciens Premier ministre, ont depuisété mis en détention provisoire.Les deux anciens ministres devront êtreentendus séparément par le juge enquêteurde la Cour suprême dans des affairesde corruption. Karim Djoudi sera auditionnéà 9h. Quant à Amar Tou, il sera interrogé à 14h. La loi sera "appliquée pour tout le monde" S'exprimant lors de la cérémonie d'installation du nouveau Premier président de laCour suprême, Slimane Brahmi, ministrede la Justice, garde des Sceaux, a défendul'action de la Justice qui a mené jusque-làà la mise en détention provisoire de plusieursanciens hauts cadres de l'Etat ainsique des hommes d'affaires. Pour le ministre de la Justice, il n y aura aucun traitementde faveur. "La loi sera appliquée surtout le monde sans exception", a-t-ilnotamment affirmé lors de son allocution.Dans ce contexte, le nouveau garde desSceaux a estimé que le secteur de la justice connait "des étapes importantes quise solderont par plus d'indépendance et de responsabilités". Car, en fin de compte, la justice constitue, d'après lui, l'unique refuge des Algériens pour l'équité etl'égalité.Le ministre a, par ailleurs, appelé lesmagistrats à faire preuve de déontologie et à mettre en avant le principe "du procèséquitable". installation d'Abderrachid Tabi Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Slimane Brahmi, a présidé, hier à Alger, la cérémonie d'installation du nouveau premier président de la Cour suprême, Abderrachid Tabi. Cette cérémonie, qui a eu lieu au siège dela Cour suprême, a vu également l'installation du procureur général, Abderrahim Madjid. Le chef de l'Etat, AbdelkaderBensalah, avait procédé, lundi dernier, à la nomination d'Abderrachid Tabi au poste de Premier président de la Cour suprêmeen remplacement de Slimane Boudi, quioccupait ce poste depuis 2013, et deAbderrahim Madjid, procureur général près la Cour suprême, en remplacementde Benabid El Ouardi. Agé de 59 ans, Abderrachid Tabi est diplômé de l'école nationald'Administration (Ena) en 1983 et titulaire du diplôme de l'Ecole nationale d'administration publique de Québec (Enap) au Canada.Tabi a occupé les postes de Secrétairegénéral (SG) du Tribunal militaire deBlida (dans le cadre du service national), de procureur de la République près plusieurstribunaux (Sidi-Aïssa, Sour el- Ghozlane, Bou-Saâda et Bouhadjar), de procureur général adjoint près la cour deSétif, de directeur du personnel de rééducation au ministère de la Justice, de chef de cabinet du ministre de la Justice, garde des Sceaux, de procureur général près les cours d'Oum el-Bouaghi et de Bouira etavocat général et procureur généraladjoint près la Cour suprême.Tabi a occupé également des postes supérieurs en dehors du secteur de la justice, notamment ceux de chef de cabinet du gouvernement d'Ahmed Benbitour, de chef de cabinet du ministre desMoudjahidine, de chef de cabinet du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), de secrétaire général de l'APN et de directeur général des relations internationalesau sein de la même instance législative.Il a participé, en cette qualité, à plusieursrencontres internationales et conférences régionales dans la cadre de l'Union interparlementaire arabe (UIPA), de l'Union interparlementaire (UIP), de l'Assembléeparlementaire euro-méditerranéenne(Apem), de la Cour pénale internationale(CPI), du Parlement européen, ainsiqu'aux séances d'Audition parlementaire annuelle des Nations unies et de l'Uniondes Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI).