La lutte contre la propagation du coronavirus (Covid-19), à Tizi-Ouzou, est désormais l'affaire de tous, sans exception aucune. La population carcérale vient de joindre son effort à ceux des autorités locales et la société civile, en s'attelant à la fabrication de masques de protection. La lutte contre la propagation du coronavirus (Covid-19), à Tizi-Ouzou, est désormais l'affaire de tous, sans exception aucune. La population carcérale vient de joindre son effort à ceux des autorités locales et la société civile, en s'attelant à la fabrication de masques de protection. Se protéger et protéger les autres, est la démarche qui anime les responsables de la maison d'arrêt de Tizi-Ouzou, ainsi que les détenus incarcérés au niveau de cet établissement pénitencier, qui se sont impliqués dans l'effort de lutte contre la propagation du coronavirus par des opérations de désinfection régulières et rigoureuses et en fabriquant des moyens de protection pour eux et pour d'autres institutions. Il était environ 9H00, lorsque l'APS est arrivée à la prison de Tizi-Ouzou, sise rue Khodja Khaled. Dès l'entrée, les véhicules y accédant sont systématiquement désinfectés. Un tapis généreusement imbibé de désinfectant permet aux piétons, de désinfecter leurs chaussures. Juste à proximité, un espace de lavage des mains au savon liquide et eau courante, sont à la disposition des personnes qui doivent se soumettre à ce geste d'hygiène recommandé, a-t-on constaté. Personnels et détenus sont soumis à un rituel quotidien de prévention systématique, répété presque toutes les demi-heures, consistant en le lavage des mains à l'eau et au savon, utilisation de gel hydro-alcoolique et le port de masques de protection. Dans l'atelier de confection de l'établissement, des détenus s'appliquent à fabriquer des masques de protection. Le tissu, conforme aux normes, est découpé dans une salle, puis transféré dans une autre où l'on procède à la confection des bavettes. Un groupe de prisonniers s'affaire à donner la première forme du masque, qui ensuite récupéré par un autre groupe qui coud les élastiques. Un des prisonniers, travaillant dans cet atelier de confection, a déclaré à l'APS: "nous avons effectué un stage sur place pour apprendre à confectionner ces bavettes et nous sommes en train de les fabriquer", a-t-il dit, en ajoutant "nous aussi nous contribuons à la lutte contre la propagation du Coronavirus". Ces masques sont ensuite transférés dans une autre salle, où il est procédé à leur stérilisation dans une machine spéciale, puis conditionnés dans des sacs hermétiquement fermés. Quotidiennement, une quantité de 1.500 bavettes sont ainsi fabriquées au niveau de cet établissement, quantité qui peut être portée à 2.500 unités, a-t-on appris du directeur du Centre de rééducation et de réinsertion de Tizi- Ouzou, Dehibi Nassim. "La prison de Tizi-Ouzou fait partie des établissements qui ont entrepris de confectionner des masques de protection, répondant aux normes exigées par le ministère de la Santé, en rapport avec la qualité du tissus, le processus de production, la stérilisation et le conditionnement", a-t-il souligné, ajoutant: "nous couvrons les besoins en masques des établissements pénitenciers de la wilaya et le surplus est remis la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion qui le distribue sur d'autres établissements". Des mesures de prévention optimum La désinfection et l'hygiène sont observées rigoureusement, a-t-on constaté sur place."En application des directives du ministère de la Justice et la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, des mesures ont été engagées pour prévenir le coronavirus" a relevé M. Dehibi. Il a expliqué, qu'entre autres mesures de protection, des moyens de désinfection des mains sont placés au niveau de tous les services, à l'intérieur et l'extérieur de l'établissement. Ces mesures de prévention sont aussi appliquées aux détenus, déjà sensibilisés sur la nécessité d'observer les gestes barrières de prévention du coronavirus. L'administration à mis à leur disposition tous les moyens de prévention au niveau des différents espaces de l'établissement. Ils bénéficient aussi d'une consultation médicale régulière et d'une prise en charge psychologique. Au niveau de l'infirmerie, les détenus nouvellement placés à la maison d'arrêt de Tizi- Ouzou, bénéficient d'une prise en charge particulière. Ils sont d'abord reçus dans un bureau de consultation aménagé à l'extérieur de l'espace de détention. Un détenu, qui venait d'arriver, a été doté d'une bavette et a été invité à se laver les mains, puis orienté vers cet espace de consultation où il a bénéficié d'un examen médical, a-t-on constaté. Le médecin généraliste à la prison de Tizi-Ouzou, le Dr. Addour Nadia, a expliqué, que "chaque nouveau détenu est soumis à un examen complet. Il est ensuite placé en isolement médical pendant 15 jours, période durant laquelle il bénéficie d'un suivi quotidien (prise de température et examen clinique) par un médecin et s'il s'avère qu'il ne présentait aucune symptomatologie liée au Covid- 19, il est transféré au niveau de la détention", a-t-elle indiqué. Un ancien prisonnier, qui venait d'être ausculté par le Dr Addour, dans le cadre des examens réguliers assurés à la population carcérale, a rassuré que "les détenus bénéficient d'une bonne prise en charge médicale". M. Dehibi a ajouté: "je rassure les familles des détenus, que nous assurons une prise encharge médicale et psychologique à tous les détenus. Une équipe de médecins et de psychologues veillent quotidiennement et en permanence sur eux". Il a en outre relevé qu'il a été procédé à l'amélioration des repas des pensionnaires de l'établissement, et à la mise à leur disposition d'un téléphone fixe afin de palier a la contrainte induite par la suspension des visites familiales, en raison de la pandémie. Ils prennent ainsi des nouvelles de leurs proches et les rassure quant à leur état de santé. Se protéger et protéger les autres, est la démarche qui anime les responsables de la maison d'arrêt de Tizi-Ouzou, ainsi que les détenus incarcérés au niveau de cet établissement pénitencier, qui se sont impliqués dans l'effort de lutte contre la propagation du coronavirus par des opérations de désinfection régulières et rigoureuses et en fabriquant des moyens de protection pour eux et pour d'autres institutions. Il était environ 9H00, lorsque l'APS est arrivée à la prison de Tizi-Ouzou, sise rue Khodja Khaled. Dès l'entrée, les véhicules y accédant sont systématiquement désinfectés. Un tapis généreusement imbibé de désinfectant permet aux piétons, de désinfecter leurs chaussures. Juste à proximité, un espace de lavage des mains au savon liquide et eau courante, sont à la disposition des personnes qui doivent se soumettre à ce geste d'hygiène recommandé, a-t-on constaté. Personnels et détenus sont soumis à un rituel quotidien de prévention systématique, répété presque toutes les demi-heures, consistant en le lavage des mains à l'eau et au savon, utilisation de gel hydro-alcoolique et le port de masques de protection. Dans l'atelier de confection de l'établissement, des détenus s'appliquent à fabriquer des masques de protection. Le tissu, conforme aux normes, est découpé dans une salle, puis transféré dans une autre où l'on procède à la confection des bavettes. Un groupe de prisonniers s'affaire à donner la première forme du masque, qui ensuite récupéré par un autre groupe qui coud les élastiques. Un des prisonniers, travaillant dans cet atelier de confection, a déclaré à l'APS: "nous avons effectué un stage sur place pour apprendre à confectionner ces bavettes et nous sommes en train de les fabriquer", a-t-il dit, en ajoutant "nous aussi nous contribuons à la lutte contre la propagation du Coronavirus". Ces masques sont ensuite transférés dans une autre salle, où il est procédé à leur stérilisation dans une machine spéciale, puis conditionnés dans des sacs hermétiquement fermés. Quotidiennement, une quantité de 1.500 bavettes sont ainsi fabriquées au niveau de cet établissement, quantité qui peut être portée à 2.500 unités, a-t-on appris du directeur du Centre de rééducation et de réinsertion de Tizi- Ouzou, Dehibi Nassim. "La prison de Tizi-Ouzou fait partie des établissements qui ont entrepris de confectionner des masques de protection, répondant aux normes exigées par le ministère de la Santé, en rapport avec la qualité du tissus, le processus de production, la stérilisation et le conditionnement", a-t-il souligné, ajoutant: "nous couvrons les besoins en masques des établissements pénitenciers de la wilaya et le surplus est remis la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion qui le distribue sur d'autres établissements". Des mesures de prévention optimum La désinfection et l'hygiène sont observées rigoureusement, a-t-on constaté sur place."En application des directives du ministère de la Justice et la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, des mesures ont été engagées pour prévenir le coronavirus" a relevé M. Dehibi. Il a expliqué, qu'entre autres mesures de protection, des moyens de désinfection des mains sont placés au niveau de tous les services, à l'intérieur et l'extérieur de l'établissement. Ces mesures de prévention sont aussi appliquées aux détenus, déjà sensibilisés sur la nécessité d'observer les gestes barrières de prévention du coronavirus. L'administration à mis à leur disposition tous les moyens de prévention au niveau des différents espaces de l'établissement. Ils bénéficient aussi d'une consultation médicale régulière et d'une prise en charge psychologique. Au niveau de l'infirmerie, les détenus nouvellement placés à la maison d'arrêt de Tizi- Ouzou, bénéficient d'une prise en charge particulière. Ils sont d'abord reçus dans un bureau de consultation aménagé à l'extérieur de l'espace de détention. Un détenu, qui venait d'arriver, a été doté d'une bavette et a été invité à se laver les mains, puis orienté vers cet espace de consultation où il a bénéficié d'un examen médical, a-t-on constaté. Le médecin généraliste à la prison de Tizi-Ouzou, le Dr. Addour Nadia, a expliqué, que "chaque nouveau détenu est soumis à un examen complet. Il est ensuite placé en isolement médical pendant 15 jours, période durant laquelle il bénéficie d'un suivi quotidien (prise de température et examen clinique) par un médecin et s'il s'avère qu'il ne présentait aucune symptomatologie liée au Covid- 19, il est transféré au niveau de la détention", a-t-elle indiqué. Un ancien prisonnier, qui venait d'être ausculté par le Dr Addour, dans le cadre des examens réguliers assurés à la population carcérale, a rassuré que "les détenus bénéficient d'une bonne prise en charge médicale". M. Dehibi a ajouté: "je rassure les familles des détenus, que nous assurons une prise encharge médicale et psychologique à tous les détenus. Une équipe de médecins et de psychologues veillent quotidiennement et en permanence sur eux". Il a en outre relevé qu'il a été procédé à l'amélioration des repas des pensionnaires de l'établissement, et à la mise à leur disposition d'un téléphone fixe afin de palier a la contrainte induite par la suspension des visites familiales, en raison de la pandémie. Ils prennent ainsi des nouvelles de leurs proches et les rassure quant à leur état de santé.