La volonté des autorités de généraliser le port du masque en Algérie s'est confirmée mardi 12 mai après l'annonce effectuée à Oran par le Premier ministre Abdelaziz Djerad que l'Etat mettra 7 millions de masques à la disposition des citoyens La volonté des autorités de généraliser le port du masque en Algérie s'est confirmée mardi 12 mai après l'annonce effectuée à Oran par le Premier ministre Abdelaziz Djerad que l'Etat mettra 7 millions de masques à la disposition des citoyens chaque semaine, en vue d'endiguer la pandémie du coronavirus Covid-19 ayant causé à ce jour la mort de 515 personnes en Algérie sur 6.067 cas de contamination officiellement recensés. "Si on veut en finir avec ce virus dans un futur proche, il faut mobiliser l'ensemble des Algériens et à tous les niveaux", a déclaré le Premier ministre, saluant au passage "l'entraide et la solidarité dont a fait preuve le peuple algérien en cette conjoncture, en maintenant la cohésion nationale". Abdelaziz Djerad a également appelé tous les citoyens à porter le masque et ce jusqu'à la fin de la crise sanitaire. L'annonce de la fourniture des masques à la population effectuée par le Premier ministre intervient alors que des interrogations s'élèvent quant aux moyens dont disposeraient les citoyens pour acquérir les masques de protection, alors que plusieurs wilayas l'ont d'ores et déjà rendu obligatoires. Le wali de Constantine, Ahmed Abelhafid Saci, a par exemple émis dès jeudi un arrêté faisant obligation aux citoyens de porter des bavettes dans les commerces et les services administratifs. L'arrêté fait obligation aux propriétaires de commerceset centres commerciaux d'imposer le port de bavettes aux citoyens fréquentant ces commerces et à leurs travailleurs Le contrevenant à cette mesure sera sanctionné par une amende de 10.000 à 20.000 DA conformément au code pénal et les propriétaires des commerces et centres commerciaux s'exposeront à des sanctions administratives incluant la fermeture administrative et des poursuites en justice. Une décision à peu près similaire a été prise par la wilaya d'Alger qui a rendu obligatoire aux commerçants autorisés à ouvrir, ainsi que leur employés, de porter un masque de protection. L'annonce de la mise à disposition de masques intervient également alors que l ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, avait indiqué jeudi dernier espérer que le port du masque se généralise au sein de la population. Le ministre était même allé jusqu'à plaider pour que cette mesure entrant dans le cadre de la prévention contre la Covid-19 soit rendue obligatoire sous peine d'amende. "Il faut que tout le monde porte la bavette qui reste un bouclier. La contamination est aérienne (postillons), si on met un masque on se protège et on protège autrui", avait souligné Benbouzid. Les décisions prises par les wilayas ainsi que la perspective de l'obligation du port de masque avaient suscité la polémique auprès des citoyens qui, bien que conscients de la nécessité de porter un masque de protection en cette période de crise sanitaire, ont noté la rareté de ces masques ou leur prix trop élevé pour les familles modestes. chaque semaine, en vue d'endiguer la pandémie du coronavirus Covid-19 ayant causé à ce jour la mort de 515 personnes en Algérie sur 6.067 cas de contamination officiellement recensés. "Si on veut en finir avec ce virus dans un futur proche, il faut mobiliser l'ensemble des Algériens et à tous les niveaux", a déclaré le Premier ministre, saluant au passage "l'entraide et la solidarité dont a fait preuve le peuple algérien en cette conjoncture, en maintenant la cohésion nationale". Abdelaziz Djerad a également appelé tous les citoyens à porter le masque et ce jusqu'à la fin de la crise sanitaire. L'annonce de la fourniture des masques à la population effectuée par le Premier ministre intervient alors que des interrogations s'élèvent quant aux moyens dont disposeraient les citoyens pour acquérir les masques de protection, alors que plusieurs wilayas l'ont d'ores et déjà rendu obligatoires. Le wali de Constantine, Ahmed Abelhafid Saci, a par exemple émis dès jeudi un arrêté faisant obligation aux citoyens de porter des bavettes dans les commerces et les services administratifs. L'arrêté fait obligation aux propriétaires de commerceset centres commerciaux d'imposer le port de bavettes aux citoyens fréquentant ces commerces et à leurs travailleurs Le contrevenant à cette mesure sera sanctionné par une amende de 10.000 à 20.000 DA conformément au code pénal et les propriétaires des commerces et centres commerciaux s'exposeront à des sanctions administratives incluant la fermeture administrative et des poursuites en justice. Une décision à peu près similaire a été prise par la wilaya d'Alger qui a rendu obligatoire aux commerçants autorisés à ouvrir, ainsi que leur employés, de porter un masque de protection. L'annonce de la mise à disposition de masques intervient également alors que l ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, avait indiqué jeudi dernier espérer que le port du masque se généralise au sein de la population. Le ministre était même allé jusqu'à plaider pour que cette mesure entrant dans le cadre de la prévention contre la Covid-19 soit rendue obligatoire sous peine d'amende. "Il faut que tout le monde porte la bavette qui reste un bouclier. La contamination est aérienne (postillons), si on met un masque on se protège et on protège autrui", avait souligné Benbouzid. Les décisions prises par les wilayas ainsi que la perspective de l'obligation du port de masque avaient suscité la polémique auprès des citoyens qui, bien que conscients de la nécessité de porter un masque de protection en cette période de crise sanitaire, ont noté la rareté de ces masques ou leur prix trop élevé pour les familles modestes.