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Les islamistes divisés
Révision de la constitution
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 10 - 2020

Les partis politiques de la mouvance islamiste ne vont pas voter de la même manière le 1er novembre lors du referendum sur le projet de révision de la constitution.
Les partis politiques de la mouvance islamiste ne vont pas voter de la même manière le 1er novembre lors du referendum sur le projet de révision de la constitution.
En effet si les uns vont voter en faveur de la mouture soumise à la consultation populaire, d'autres ont appelé leurs militants et sympathisants à dire "non" au projet en question. En somme les partis islamistes, qui n'arrivent pas ainsi à accorder leurs violons, s'accordent sur une seule chose : la participation au référendum. En ce sens ils divergent clairement avec les partis dits démocratiques. Ces derniers, du moins pour ceux qui ont un certainpoids sur l'échiquier politique, ont ous appelé pour le boycott s'estimant
ainsi non concernés par le projet constitutionnel qu'ils ont décriés fortement par ailleurs. Ainsi donc, et une fois encore, les partis de la mouvance islamiste partent divisés lors d'une joute électorale. En effet si le MSP deAbderazak Makri, le FJD de Abdallah Djaballah et le mouvement Nahda ont clairement affiché leur animosité pour le projet constitutionnel en appelant leurs troupes à voter "non" il en est autrement du Mouvement
El Bina que préside Abdelkader Bengrina, l'ex-candidat à l'élection présidentielles du 12 décembre dernier, et le mouvement El Islah qui eux vont dire, le 1er novembre prochain, "oui" au projet. "Le madjliss echoura a décidé de la participation du parti au référendum populaire le 1er novembre 2020 et de voter - Non - contre la révision constitutionnelle", a en effet indiqué le MSP dans son communiqué sanctionnant les travaux de sa plus haute instance dirigeante. Le parti d'Abderazak Makri reproche au projet constitutionnel de vouloir escamoter dans une certaine mesure les éléments de l'identité nationale.
C'est notamment sur ce facteur identitaire que la position du MSP a été la plus tranchante et la plus vive. Makri a manifesté à plusieurs reprises son opposition à la "commission Laraba" et lui a reproché aussi d'avoir surtout tenu à rassurer les institutions financières internationales. Le FJD de Abdallah Djabaallah surfe lui aussi sur cette même fibre de l'identité nationale pour rejeter le texte constitutionnel. Djaballah considère en effet que le projet du Président Tebboune est un "projet laïc". Car pour lui le projet n'accorde pas l'importance qu'il faut à l'Islam et à la langue arabe tout en faisant montre de son opposition à la disposition relative à tamazight. Le troisième parti qui dira "Non" au projet constitutionnel, Ennahda en l'occurrence, partage les mêmes convictions que le MSP et le FJD. Ce qui n'est pas le cas des mouvements
El Bina et El Islah qui appellent à voter "Oui" pour le projet. "El Bina est favorable à la Constitution et appelle le peuple algérien à voter - oui - au référendum sur le projet d'amendement afin de préserver le processus de transition nationale, en assurant la pérennité de l'Etat, la fidélité aux chouhada et la consolidation du projet national novembriste", a précisé le président du Mouvement, Abdelkader Bengrina. Selon lui la position du Mouvement "émane de sa conviction quant àl'impératif parachèvement des réformes pour lesquelles est apparu le hirak populaire béni, et nécessaire prise de conscience quant aux défis sociaux qui sont une menace pour la stabilité du fait de la crise économique et des incidences néfastes de la pandémie- Covid-19 ".
En effet si les uns vont voter en faveur de la mouture soumise à la consultation populaire, d'autres ont appelé leurs militants et sympathisants à dire "non" au projet en question. En somme les partis islamistes, qui n'arrivent pas ainsi à accorder leurs violons, s'accordent sur une seule chose : la participation au référendum. En ce sens ils divergent clairement avec les partis dits démocratiques. Ces derniers, du moins pour ceux qui ont un certainpoids sur l'échiquier politique, ont ous appelé pour le boycott s'estimant
ainsi non concernés par le projet constitutionnel qu'ils ont décriés fortement par ailleurs. Ainsi donc, et une fois encore, les partis de la mouvance islamiste partent divisés lors d'une joute électorale. En effet si le MSP deAbderazak Makri, le FJD de Abdallah Djaballah et le mouvement Nahda ont clairement affiché leur animosité pour le projet constitutionnel en appelant leurs troupes à voter "non" il en est autrement du Mouvement
El Bina que préside Abdelkader Bengrina, l'ex-candidat à l'élection présidentielles du 12 décembre dernier, et le mouvement El Islah qui eux vont dire, le 1er novembre prochain, "oui" au projet. "Le madjliss echoura a décidé de la participation du parti au référendum populaire le 1er novembre 2020 et de voter - Non - contre la révision constitutionnelle", a en effet indiqué le MSP dans son communiqué sanctionnant les travaux de sa plus haute instance dirigeante. Le parti d'Abderazak Makri reproche au projet constitutionnel de vouloir escamoter dans une certaine mesure les éléments de l'identité nationale.
C'est notamment sur ce facteur identitaire que la position du MSP a été la plus tranchante et la plus vive. Makri a manifesté à plusieurs reprises son opposition à la "commission Laraba" et lui a reproché aussi d'avoir surtout tenu à rassurer les institutions financières internationales. Le FJD de Abdallah Djabaallah surfe lui aussi sur cette même fibre de l'identité nationale pour rejeter le texte constitutionnel. Djaballah considère en effet que le projet du Président Tebboune est un "projet laïc". Car pour lui le projet n'accorde pas l'importance qu'il faut à l'Islam et à la langue arabe tout en faisant montre de son opposition à la disposition relative à tamazight. Le troisième parti qui dira "Non" au projet constitutionnel, Ennahda en l'occurrence, partage les mêmes convictions que le MSP et le FJD. Ce qui n'est pas le cas des mouvements
El Bina et El Islah qui appellent à voter "Oui" pour le projet. "El Bina est favorable à la Constitution et appelle le peuple algérien à voter - oui - au référendum sur le projet d'amendement afin de préserver le processus de transition nationale, en assurant la pérennité de l'Etat, la fidélité aux chouhada et la consolidation du projet national novembriste", a précisé le président du Mouvement, Abdelkader Bengrina. Selon lui la position du Mouvement "émane de sa conviction quant àl'impératif parachèvement des réformes pour lesquelles est apparu le hirak populaire béni, et nécessaire prise de conscience quant aux défis sociaux qui sont une menace pour la stabilité du fait de la crise économique et des incidences néfastes de la pandémie- Covid-19 ".


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