La crise politique s'aggrave en Tunisie. Après une journée de manifestations contre les dirigeants tunisiens, le Président tunisien Kaïs Saïed a annoncé qu'il suspendait les travaux du Parlement et démettait de ses fonctions le chef du gouvernement, Hichem Mechichi. Klaxons dans les rues et des Tunisiens qui sortent en plein couvre-feu pour célébrer ou questionner ce qui s'est passé dans la soirée de dimanche soir. La crise politique s'aggrave en Tunisie. Après une journée de manifestations contre les dirigeants tunisiens, le Président tunisien Kaïs Saïed a annoncé qu'il suspendait les travaux du Parlement et démettait de ses fonctions le chef du gouvernement, Hichem Mechichi. Klaxons dans les rues et des Tunisiens qui sortent en plein couvre-feu pour célébrer ou questionner ce qui s'est passé dans la soirée de dimanche soir. Après une série de manifestations apolitiques à travers tout le pays, le Président a réuni en urgence les représentants du pouvoir militaire et des forces de police. Le président de la République a déclaré qu'il limogeait Hichem Mechichi, le chef du gouvernement, et qu'il allait nommer un successeur pour qu'il nomme une nouvelle équipe ministérielle dans les jours à venir. "Nous allons annoncer d'autres mesures pour sauver la Tunisie. Le peuple tunisien doit continuer sa révolution en toute légitimité et nous appliquerons la loi", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion d'urgence au palais de Carthage avec des responsables des forces de sécurité. "Nous traversons des moments très délicats dans l'histoire de la Tunisie", a ajouté le chef de l'Etat. "Ce n'est ni une suspension de la Constitution ni une sortie de la légitimité constitutionnelle, nous travaillons dans le cadre de la loi", a-t-il assuré en prenant appui sur l'article 80 de la Constitution qui lui permet de prendre des mesures exceptionnelles en cas de danger imminent pour le pays. Mais le texte n'est pas clair sur ces mesures, et rien n'est dit sur le limogeage du chef du gouvernement, la levée de l'immunité des députés, ou encore le gel du travail du Parlement pour un mois. Selon le texte, le Président doit aussi en référer à la Cour constitutionnelle qui n'existe pas pour le moment en Tunisie. Le Président tunisien est engagé depuis des mois dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire, Ennahdha. Le chef du Parlement Rached Ghanouchi est le leader du parti et Hichem Mechichi, le désormais ex-Premier ministre était soutenu par ce mouvement proche des Frères musulmans. Tebboune reçoit un appel de Kaïs Saïed Lundi matin, Rached Ghannouchi observait un sit-in devant la chambre à Tunis, après avoir été empêché d'y accéder par des forces militaires. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu, hier lundi 26 juillet 2021, un appel téléphonique de son homologue tunisien Kaïs Saïed, a indiqué un communiqué de la Présidence. Les deux Présidents ont passé en revue, lors de leur entretien, la situation politique en Tunisie, suite aux dernières décisions du Président Kaïs Saïed, de geler l'activité du Parlement et de limoger le Premier ministre Hichem Mechichi. "Les deux parties ont échangé sur les derniers développements en Tunisie, ainsi que sur des perspectives des relations algéro-tunisiennes tout en évoquant les moyens de les renforcer", précise encore le communiqué de la présidence de la République. Après une série de manifestations apolitiques à travers tout le pays, le Président a réuni en urgence les représentants du pouvoir militaire et des forces de police. Le président de la République a déclaré qu'il limogeait Hichem Mechichi, le chef du gouvernement, et qu'il allait nommer un successeur pour qu'il nomme une nouvelle équipe ministérielle dans les jours à venir. "Nous allons annoncer d'autres mesures pour sauver la Tunisie. Le peuple tunisien doit continuer sa révolution en toute légitimité et nous appliquerons la loi", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion d'urgence au palais de Carthage avec des responsables des forces de sécurité. "Nous traversons des moments très délicats dans l'histoire de la Tunisie", a ajouté le chef de l'Etat. "Ce n'est ni une suspension de la Constitution ni une sortie de la légitimité constitutionnelle, nous travaillons dans le cadre de la loi", a-t-il assuré en prenant appui sur l'article 80 de la Constitution qui lui permet de prendre des mesures exceptionnelles en cas de danger imminent pour le pays. Mais le texte n'est pas clair sur ces mesures, et rien n'est dit sur le limogeage du chef du gouvernement, la levée de l'immunité des députés, ou encore le gel du travail du Parlement pour un mois. Selon le texte, le Président doit aussi en référer à la Cour constitutionnelle qui n'existe pas pour le moment en Tunisie. Le Président tunisien est engagé depuis des mois dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire, Ennahdha. Le chef du Parlement Rached Ghanouchi est le leader du parti et Hichem Mechichi, le désormais ex-Premier ministre était soutenu par ce mouvement proche des Frères musulmans. Tebboune reçoit un appel de Kaïs Saïed Lundi matin, Rached Ghannouchi observait un sit-in devant la chambre à Tunis, après avoir été empêché d'y accéder par des forces militaires. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu, hier lundi 26 juillet 2021, un appel téléphonique de son homologue tunisien Kaïs Saïed, a indiqué un communiqué de la Présidence. Les deux Présidents ont passé en revue, lors de leur entretien, la situation politique en Tunisie, suite aux dernières décisions du Président Kaïs Saïed, de geler l'activité du Parlement et de limoger le Premier ministre Hichem Mechichi. "Les deux parties ont échangé sur les derniers développements en Tunisie, ainsi que sur des perspectives des relations algéro-tunisiennes tout en évoquant les moyens de les renforcer", précise encore le communiqué de la présidence de la République.