Le chef de la diplomatie française a effectué hier une visite de travail en Algérie. Une visite surprise qui n'a été annoncée que le jour même, de source officielle algérienne. Le chef de la diplomatie française a effectué hier une visite de travail en Algérie. Une visite surprise qui n'a été annoncée que le jour même, de source officielle algérienne. En tout cas, la visite du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, Jean- Yves Le Drian, est à même de désamorcer la crise qui secoue les relations bilatérales entre les deux pays. Une crise qui dure depuis un peu plus de deux mois maintenant. Le chef de la diplomatie française, qui a été reçu en audience par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et a eu des entretiens avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, a effectué, selon le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, "une visite de travail et d'évaluation des relations bilatérales" en Algérie. Ce déplacement à Alger est considéré par les observateurs et analystes comme un signe fort attestant du retour à la normale des relations entre les deux pays après deux mois de brouille. D'ailleurs c'est la première visite qu'effectue un haut responsable français à Alger depuis le début de la crise suite aux propos malveillants du président français Emmanuel Macron à l'endroit de l'Algérie. Un signe qui ne trompe certainement pas et qui renseigne, on ne peut mieux, sur la volonté de la France de mettre fin à cette crise, ce d'autant qu'elle en a été à l'origine. Le Drian a certainement clarifié davantage cette position lors de ses entretiens avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue algérien, Ramtane Lamamra. Emmanuel Macron, le président français et Le Drian ont certes fait plusieurs déclarations allant dans le sens de l'apaisement en réitérant notamment leur profond respect pour la Nation algérienne, mais rien ne vaut mieux qu'une visite en bonne et due forme pour le dire de vive voix et directement aux principaux intéressés. Le président algérien a, à maintes reprises, indiqué, comme condition sine qua non pour la reprise des relations bilatérales, que la France doit respecter l'Algérie et traiter avec elle d'égal à égal en se départissant de la vision néo-colonialiste. Apparemment, ce message a été reçu cinq sur cinq par la France comme le confirme cette visite de son chef de la diplomatie dont l'objectif est de rassurer les dirigeants algériens. pour rappel, cette crise entre les deux pays a éclaté au tout début du mois d'octobre lorsque le journal le Monde a rapporté des propos malveillants du président Macron à propos de l'Algérie. Laissant de côté l'obligation de réserve qu'imposent le règles et us diplomatiques Macron a qualifié le système algérien de "politico- militaire" l'accusant d'entretenir une "rente mémorielle basée sur la haine de la France". plus loin encore il a mis en doute l'existence même de la Nation algérienne. pour l'Algérie c'en était trop. L'ambassadeur français en Algérie a été aussitôt convoqué par le ministèr des Affaires étrangères algérien. L'Algérie, comme pour mieux manifester son courroux, a aussi rappelé son ambassadeur en France pour "consultations" tout en annonçant la fermeture de son espace aérien aux avions militaires français. Depuis, l'ambassadeur n'est plus retourné à son poste puisqu'il est toujours à Alger, ce qui prouve l'étendue de la crise provoquée par le président Macron. Avec cette visite de Le Drian, cette crise semble sur la voie de trouver son épilogue. En tout cas, la visite du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, Jean- Yves Le Drian, est à même de désamorcer la crise qui secoue les relations bilatérales entre les deux pays. Une crise qui dure depuis un peu plus de deux mois maintenant. Le chef de la diplomatie française, qui a été reçu en audience par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et a eu des entretiens avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, a effectué, selon le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, "une visite de travail et d'évaluation des relations bilatérales" en Algérie. Ce déplacement à Alger est considéré par les observateurs et analystes comme un signe fort attestant du retour à la normale des relations entre les deux pays après deux mois de brouille. D'ailleurs c'est la première visite qu'effectue un haut responsable français à Alger depuis le début de la crise suite aux propos malveillants du président français Emmanuel Macron à l'endroit de l'Algérie. Un signe qui ne trompe certainement pas et qui renseigne, on ne peut mieux, sur la volonté de la France de mettre fin à cette crise, ce d'autant qu'elle en a été à l'origine. Le Drian a certainement clarifié davantage cette position lors de ses entretiens avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue algérien, Ramtane Lamamra. Emmanuel Macron, le président français et Le Drian ont certes fait plusieurs déclarations allant dans le sens de l'apaisement en réitérant notamment leur profond respect pour la Nation algérienne, mais rien ne vaut mieux qu'une visite en bonne et due forme pour le dire de vive voix et directement aux principaux intéressés. Le président algérien a, à maintes reprises, indiqué, comme condition sine qua non pour la reprise des relations bilatérales, que la France doit respecter l'Algérie et traiter avec elle d'égal à égal en se départissant de la vision néo-colonialiste. Apparemment, ce message a été reçu cinq sur cinq par la France comme le confirme cette visite de son chef de la diplomatie dont l'objectif est de rassurer les dirigeants algériens. pour rappel, cette crise entre les deux pays a éclaté au tout début du mois d'octobre lorsque le journal le Monde a rapporté des propos malveillants du président Macron à propos de l'Algérie. Laissant de côté l'obligation de réserve qu'imposent le règles et us diplomatiques Macron a qualifié le système algérien de "politico- militaire" l'accusant d'entretenir une "rente mémorielle basée sur la haine de la France". plus loin encore il a mis en doute l'existence même de la Nation algérienne. pour l'Algérie c'en était trop. L'ambassadeur français en Algérie a été aussitôt convoqué par le ministèr des Affaires étrangères algérien. L'Algérie, comme pour mieux manifester son courroux, a aussi rappelé son ambassadeur en France pour "consultations" tout en annonçant la fermeture de son espace aérien aux avions militaires français. Depuis, l'ambassadeur n'est plus retourné à son poste puisqu'il est toujours à Alger, ce qui prouve l'étendue de la crise provoquée par le président Macron. Avec cette visite de Le Drian, cette crise semble sur la voie de trouver son épilogue.