Jamais le président du MSP n'a adopté un tel langage envers l'alliance politique qu'il forme avec le FLN et le RND, voilà quarante mois. Pour Boudjerra Soltani, l'égoïsme politique affiché par les partenaires de l'alliance a fini par réduire les réalisations et multiplier les défections. Un aveu d'échec ? Jamais le président du MSP n'a adopté un tel langage envers l'alliance politique qu'il forme avec le FLN et le RND, voilà quarante mois. Pour Boudjerra Soltani, l'égoïsme politique affiché par les partenaires de l'alliance a fini par réduire les réalisations et multiplier les défections. Un aveu d'échec ? Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a exprimé son refus quant à l'élargissement des prérogatives de l'administration, à travers la révision des codes communal et de wilaya, véhiculé par le programme du gouvernement, que devra présenter le Chef du gouvernement, samedi prochain, devant les députés de la chambre basse, avant son adoption prévue le 28 juin prochain. «Nous sommes pour l'élargissement des prérogatives des assemblées élues, synonyme d'une vraie démocratie, sinon le présiden d'APC ne sera qu'un assistant administratif», a affirmé en substance, Boudjerra Soltani, hier au siège de son parti, à l'occasion d'une conférence de presse. Ce faisant, le président du MSP compte mobiliser son groupe parlementaire fort de 51 députés, pour s'opposer aux révisions apportées aux codes communal et de wilaya, d'autant que leur application effective est prévue lors des prochaines élections locales en novembre prochain. En effet, le programme du gouvernement prévoit d'affermir l'autorité du wali et de réhabiliter la daïra, à travers la révision desdits codes, que la nouvelle Assemblée populaire nationale aura à avaliser incessamment. Quant aux amendements insérés sur les articles 82 et 109 du Code des élections, le conférencier trouve qu'«il y a une certaine justice», dans la mesure où les partis disqualifiés, n'ayant pas pu remporter 4 % des résultats lors de l'une des trois précédentes échéances électorales, et récolter au minimum 600 voix à travers 25 wilayas du pays, garderont toujours leur agrément avec possibilité de postuler à d'autres élections. Paradoxalement, le président du MSP s'oppose à toute mesure administrative tendant à réduire la représentation politique, qualifiant même d'«anticonstitutionnel» le fait d'écarter les indépendants de la course électorale, tel que souhaité par la SG du PT Louisa Hanoune. Par ailleurs, le conférencier estime que l'alliance présidentielle qu'il forme avec le FLN et le RND est minée par «les égoïsmes politiques», bien qu'elle soit «un acquis considérable qui a barré la route à plusieurs agissements». «Depuis le 13 septembre 2006, lorsque le MSP a pris la présidence de l'alliance, il y a eu peu de réalisations et beaucoup de défections», reconnaît-il, avançant pour cela la confection des listes communes et les commissions parlementaires, deux exemples illustratifs de l'égoïsme politique dont ont fait office les partis de l'alliance présidentielle. Toutefois, une rencontre au sommet entre les trois partenaires surviendra dans le courant de la semaine prochaine, où le MSP cèdera la présidence au RND, a-t-il annoncé. Revenant sur les résultats des dernières élections législatives, le conférencier faisant part des recommandations du Conseil consultatif de son parti (Madjliss Echoura), a résumé en six points les causes de la forte abstention populaire, la fraude qui s'est érigée en culture, le déficit en matière de représentation locale, l'écart qui sépare les élus de la population, le business politique flagrant entre autres. Se montrant très affecté par le net recul des partis islamistes lors des dernières législatives, Boudjerra Soltani s'est dit plus que jamais mobilisé à chapeauter la mouvance islamique au sein des assemblées élues. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a exprimé son refus quant à l'élargissement des prérogatives de l'administration, à travers la révision des codes communal et de wilaya, véhiculé par le programme du gouvernement, que devra présenter le Chef du gouvernement, samedi prochain, devant les députés de la chambre basse, avant son adoption prévue le 28 juin prochain. «Nous sommes pour l'élargissement des prérogatives des assemblées élues, synonyme d'une vraie démocratie, sinon le présiden d'APC ne sera qu'un assistant administratif», a affirmé en substance, Boudjerra Soltani, hier au siège de son parti, à l'occasion d'une conférence de presse. Ce faisant, le président du MSP compte mobiliser son groupe parlementaire fort de 51 députés, pour s'opposer aux révisions apportées aux codes communal et de wilaya, d'autant que leur application effective est prévue lors des prochaines élections locales en novembre prochain. En effet, le programme du gouvernement prévoit d'affermir l'autorité du wali et de réhabiliter la daïra, à travers la révision desdits codes, que la nouvelle Assemblée populaire nationale aura à avaliser incessamment. Quant aux amendements insérés sur les articles 82 et 109 du Code des élections, le conférencier trouve qu'«il y a une certaine justice», dans la mesure où les partis disqualifiés, n'ayant pas pu remporter 4 % des résultats lors de l'une des trois précédentes échéances électorales, et récolter au minimum 600 voix à travers 25 wilayas du pays, garderont toujours leur agrément avec possibilité de postuler à d'autres élections. Paradoxalement, le président du MSP s'oppose à toute mesure administrative tendant à réduire la représentation politique, qualifiant même d'«anticonstitutionnel» le fait d'écarter les indépendants de la course électorale, tel que souhaité par la SG du PT Louisa Hanoune. Par ailleurs, le conférencier estime que l'alliance présidentielle qu'il forme avec le FLN et le RND est minée par «les égoïsmes politiques», bien qu'elle soit «un acquis considérable qui a barré la route à plusieurs agissements». «Depuis le 13 septembre 2006, lorsque le MSP a pris la présidence de l'alliance, il y a eu peu de réalisations et beaucoup de défections», reconnaît-il, avançant pour cela la confection des listes communes et les commissions parlementaires, deux exemples illustratifs de l'égoïsme politique dont ont fait office les partis de l'alliance présidentielle. Toutefois, une rencontre au sommet entre les trois partenaires surviendra dans le courant de la semaine prochaine, où le MSP cèdera la présidence au RND, a-t-il annoncé. Revenant sur les résultats des dernières élections législatives, le conférencier faisant part des recommandations du Conseil consultatif de son parti (Madjliss Echoura), a résumé en six points les causes de la forte abstention populaire, la fraude qui s'est érigée en culture, le déficit en matière de représentation locale, l'écart qui sépare les élus de la population, le business politique flagrant entre autres. Se montrant très affecté par le net recul des partis islamistes lors des dernières législatives, Boudjerra Soltani s'est dit plus que jamais mobilisé à chapeauter la mouvance islamique au sein des assemblées élues.