La virée éclair du président français Nicolas Sarkozy à Alger intervient donc entre deux dates hautement symboliques pour les deux pays, soit au lendemain de la Fête de l‘indépendance de l‘Algérie, qui correspond au 5 juillet dernier, et à la veille de la fête nationale française, le 14 Juillet prochain. Le choix est peut-être spontané, mais cela ne va pas sans raviver les flammes d‘un passé tumultueux, dont les vibrations affectent au jour d‘aujourd‘hui les relations algéro-françaises, et qui ont fini par compromettre l‘avènement d‘un traité d‘amitié vivement souhaité par Alger et Paris. C‘est dans ces conditions que le président français fraîchement élu effectue sa première visite hors d‘Europe, dont l‘Algérie est la première escale. Pour Nicolas Sarkozy, «on peut faire l‘amitié sans un traité d‘amitié», signant ainsi l‘acte de décès de ce fameux document qui n‘a jamais vu le jour au fait, et annonçant une refondation globale des relations entre l‘Algérie et la France, à travers «une feuille de route ambitieuse» et «un partenariat d‘exception concret qui soit perceptible par les Algériens et les Français», résumés dans le projet d‘union méditerranéenne que le président français a ramené dans sa valise en vue de l‘approfondir avec le Président Bouteflika. Une initiative dans laquelle l‘Algérie est appelée à jouer un rôle prépondérant au profit d‘actions concrètes, a souhaité Sarkozy dans une interview répercutée par des confrères de la presse nationale. «Je suis pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir, qui est une notion religieuse et qui n‘a pas sa place dans les relations d‘Etat à Etat», a-t-il clairement souligné, par ailleurs, avant d‘appeler à se projeter plutôt vers le futur, comme le veulent les jeunes générations, mais sans pour autant occulter le passé, qu‘il faudra assumer de part et d‘autre, ainsi que l‘histoire avec son lot de lumières et d‘ombres, admettant tout de même qu‘«il y a eu beaucoup d‘ombres, de souffrances et d‘injustices au cours des 132 années que la France a passées en Algérie, mais il n‘y a pas eu que cela». Plus précis, le successeur de Jacques Chirac à la tête de la République française s‘est dit prêt, de son côté, à instruire l‘administration de son pays afin d‘amorcer une coopération entre les deux directions des archives, pour enrichir davantage le travail de mémoire «dans la dignité et l‘objectivité, à l‘abri des polémiques et des tentatives d‘instrumentalisation politique». Autres volets sur lesquels s‘est étalé le président français, la coopération économique, l‘émigration et la coopération militaire. A ce sujet, il s‘est dit prêt à accompagner l‘Algérie, au même titre que les deux voisins tunisien et marocain, dans sa démarche de professionnalisation de l‘armée et à renforcer la sécurité régionale dans le Bassin méditerranéen ainsi que la lutte antiterroriste. Au sujet de l‘émigration, Sarkozy a estimé que sa politique en la matière consiste à honorer ses engagements auprès du peuple français qui l‘a élu, à savoir combattre le phénomène de l‘immigration clandestine, tout en favorisant la circulation des hommes d‘affaires et des universitaires. La virée éclair du président français Nicolas Sarkozy à Alger intervient donc entre deux dates hautement symboliques pour les deux pays, soit au lendemain de la Fête de l‘indépendance de l‘Algérie, qui correspond au 5 juillet dernier, et à la veille de la fête nationale française, le 14 Juillet prochain. Le choix est peut-être spontané, mais cela ne va pas sans raviver les flammes d‘un passé tumultueux, dont les vibrations affectent au jour d‘aujourd‘hui les relations algéro-françaises, et qui ont fini par compromettre l‘avènement d‘un traité d‘amitié vivement souhaité par Alger et Paris. C‘est dans ces conditions que le président français fraîchement élu effectue sa première visite hors d‘Europe, dont l‘Algérie est la première escale. Pour Nicolas Sarkozy, «on peut faire l‘amitié sans un traité d‘amitié», signant ainsi l‘acte de décès de ce fameux document qui n‘a jamais vu le jour au fait, et annonçant une refondation globale des relations entre l‘Algérie et la France, à travers «une feuille de route ambitieuse» et «un partenariat d‘exception concret qui soit perceptible par les Algériens et les Français», résumés dans le projet d‘union méditerranéenne que le président français a ramené dans sa valise en vue de l‘approfondir avec le Président Bouteflika. Une initiative dans laquelle l‘Algérie est appelée à jouer un rôle prépondérant au profit d‘actions concrètes, a souhaité Sarkozy dans une interview répercutée par des confrères de la presse nationale. «Je suis pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir, qui est une notion religieuse et qui n‘a pas sa place dans les relations d‘Etat à Etat», a-t-il clairement souligné, par ailleurs, avant d‘appeler à se projeter plutôt vers le futur, comme le veulent les jeunes générations, mais sans pour autant occulter le passé, qu‘il faudra assumer de part et d‘autre, ainsi que l‘histoire avec son lot de lumières et d‘ombres, admettant tout de même qu‘«il y a eu beaucoup d‘ombres, de souffrances et d‘injustices au cours des 132 années que la France a passées en Algérie, mais il n‘y a pas eu que cela». Plus précis, le successeur de Jacques Chirac à la tête de la République française s‘est dit prêt, de son côté, à instruire l‘administration de son pays afin d‘amorcer une coopération entre les deux directions des archives, pour enrichir davantage le travail de mémoire «dans la dignité et l‘objectivité, à l‘abri des polémiques et des tentatives d‘instrumentalisation politique». Autres volets sur lesquels s‘est étalé le président français, la coopération économique, l‘émigration et la coopération militaire. A ce sujet, il s‘est dit prêt à accompagner l‘Algérie, au même titre que les deux voisins tunisien et marocain, dans sa démarche de professionnalisation de l‘armée et à renforcer la sécurité régionale dans le Bassin méditerranéen ainsi que la lutte antiterroriste. Au sujet de l‘émigration, Sarkozy a estimé que sa politique en la matière consiste à honorer ses engagements auprès du peuple français qui l‘a élu, à savoir combattre le phénomène de l‘immigration clandestine, tout en favorisant la circulation des hommes d‘affaires et des universitaires.