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«Nul n'est au-dessus de la loi»
Raymond Hack Président du Jury disciplinaire de la CAF
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 08 - 2007

Interview avec Raymond Hack, président du Jury disciplinaire de la Confédération africaine de football, il a parlé du rôle de cette instance et de son action pour assainir le football sur le continent. M. Hack, juriste de formation, est le secrétaire général de la fédération sud-africaine de football.
Interview avec Raymond Hack, président du Jury disciplinaire de la Confédération africaine de football, il a parlé du rôle de cette instance et de son action pour assainir le football sur le continent. M. Hack, juriste de formation, est le secrétaire général de la fédération sud-africaine de football.
Cafonline : Comment pouvez-vous définir le Jury disciplinaire de la
CAF ?
Hack : Le Jury disciplinaire de la CAF traite toutes les questions liées aux aspects disciplinaires et judiciaires incluant les fédérations nationales, les clubs, les officiels et les personnes qui participent aux compétitions régies par la Caf. Le football, comme tous les sports, est réglementé par les lois de la Fifa et la Caf. Le Jury disciplinaire se réunit pour étudier les rapports des arbitres, des commissaires de matchs ou de tout autre officiel en rapport avec les réserves introduites par les clubs concernés. Par exemple, un arbitre sanctionne un joueur dans une compétition, le Jury consultera son rapport pour voir dans quelles conditions la décision a été prise et si elle viole le Code disciplinaire. Les clubs et les officiels ont la latitude d'interjeter appel auprès du Jury d'Appel qui est une autre instance ou alors le Tribunal arbitral du sport qui est l'instance suprême, basé a Lausanne.
Quelle est la relation qui lie le Jury disciplinaire de la CAF à celle des compétitions interclubs ?
La Commission des compétitions Inter-clubs prend des décisions immédiates en attendant que le Jury disciplinaire de la Caf se réunisse. Généralement, ce sont des décisions comme la sanction de joueurs ayant accumulé des cartons jaunes. Elle nous propose également des sanctions pécuniaires. Le Jury disciplinaire de la CAF est composé de trois membres ayant une très bonne connaissance du football avec un président en poste pour quatre ans tandis que les membres ont un mandat de deux ans. Dans les cas où une affaire concerne le pays d'origine d'un des membres, il est mis à l'écart et remplacé par un autre.
Quels sont les rapports entre l'organe judiciaire et l'Administration de la CAF ?
Le Comité exécutif, à travers le Président, nomme des membres qui sont examinés par les membres du Comité exécutif. L'administration de la CAF ne peut rien imposer à la Commission . En d'autres termes, il n'y a pas de relation avec le Comité exécutif. Nous travaillons de manière indépendante et ne nous compromettons avec personne .
La lutte contre le dopage par exemple est d'abord préventive. Que fait le Jury ?
Nous croyons à la formation des entraîneurs, officiels et joueurs. Un joueur doit savoir qu'il n'a pas de fautes à commettre sur son adversaire. Un joueur doit savoir que tout acte d'anti-jeu implique une sanction. Les comportements doivent être corrigés, abandonner à l'avenir des actes comme des injures raciales ou des crachats sur les adversaires.
Quelles sont les fautes récurrentes chez les juniors ?
Les fautes portent généralement sur ce qui est enseigné aux joueurs. Quand un entraîneur ou un joueur senior brutalise un officiel, le jeune est enclin à penser que c'est la voie à suivre puisque ses pairs le font. Les joueurs doivent porter leurs récriminations à l'arbitre à travers leur capitaine mais ceci n'est presque jamais le cas.
Il est rare de voir un arbitre changer sa décision sur des injures raciales même si le joueur est soutenu par le public. Notre compétence porte sur tous les actes qui se font en violation des règles qui régissent le football. Si les fédérations nationales ne prennent pas leur responsabilité, elles sont donc complices.
Nous n'obligeons pas les fédérations à participer à nos compétitions, donc quand vous consentez à y participer, il faut vous assujettir aux règles. Par exemple quand un joueur est expulsé pour violence sur un supporter, le joueur est sanctionné, la fédération aussi pour n'avoir pas garanti les conditions de sécurité. Mais le supporter n'est pas sanctionné parce qu'il n'est pas un de nos membres.
Si un joueur est sanctionné par une autre confédération, l'Uefa par exemple, cette sanction est-elle aussi valable en Afrique ?
Dans ces cas là, nous demandons à la Fifa d'étendre la décision à l'ensemble de la planète, que ce soit en Afrique ou en Europe.
Si un joueur est radié localement, ceci peut être étendu sur l'échelle mondiale ?
Si la fédération nationale demande à la Caf de rendre la sanction mondiale, ça se fera automatiquement. Mais il faut que la décision initiale ait été rendue comme ça se fait à la Fifa.
Avez-vous encouragé les fédérations nationales à mettre sur pied des Commissions de discipline ?
Conformément aux lois du jeu, chaque fédération doit avoir une Commission de discipline. Elle doit être constituée de membres indépendants et fonctionner de manière indépendante.
Pouvez-vous nous donner l'impact de l'instance que vous présidez ?
Le Jury s'est doté de standards pour que nul ne soit au-dessus de la loi. Le poids financier de la partie incriminée n'influence en rien la décision qui est rendue. Aucune personne reconnue coupable ne peut échapper à une sanction. Le droit est universel.
Quelles relations entretenez-vous avec le Tribunal arbitral du sport (Tas) de Lausanne ?
Nous n'avons pas de relation directe, mais à travers la CAF qui est l'instance mère. Quand la CAF porte une affaire au Tas, la décision rendue est sans recours.
Comment appréciez-vous la Commission de discipline de la Caf ?
Elle remplit bien sa mission puisque les clubs et les officiels se soumettent à sa juridiction positivement. Quoique nos décisions soient parfois contestées. Mais en général elles sont confirmées au bout.
Cafonline : Comment pouvez-vous définir le Jury disciplinaire de la
CAF ?
Hack : Le Jury disciplinaire de la CAF traite toutes les questions liées aux aspects disciplinaires et judiciaires incluant les fédérations nationales, les clubs, les officiels et les personnes qui participent aux compétitions régies par la Caf. Le football, comme tous les sports, est réglementé par les lois de la Fifa et la Caf. Le Jury disciplinaire se réunit pour étudier les rapports des arbitres, des commissaires de matchs ou de tout autre officiel en rapport avec les réserves introduites par les clubs concernés. Par exemple, un arbitre sanctionne un joueur dans une compétition, le Jury consultera son rapport pour voir dans quelles conditions la décision a été prise et si elle viole le Code disciplinaire. Les clubs et les officiels ont la latitude d'interjeter appel auprès du Jury d'Appel qui est une autre instance ou alors le Tribunal arbitral du sport qui est l'instance suprême, basé a Lausanne.
Quelle est la relation qui lie le Jury disciplinaire de la CAF à celle des compétitions interclubs ?
La Commission des compétitions Inter-clubs prend des décisions immédiates en attendant que le Jury disciplinaire de la Caf se réunisse. Généralement, ce sont des décisions comme la sanction de joueurs ayant accumulé des cartons jaunes. Elle nous propose également des sanctions pécuniaires. Le Jury disciplinaire de la CAF est composé de trois membres ayant une très bonne connaissance du football avec un président en poste pour quatre ans tandis que les membres ont un mandat de deux ans. Dans les cas où une affaire concerne le pays d'origine d'un des membres, il est mis à l'écart et remplacé par un autre.
Quels sont les rapports entre l'organe judiciaire et l'Administration de la CAF ?
Le Comité exécutif, à travers le Président, nomme des membres qui sont examinés par les membres du Comité exécutif. L'administration de la CAF ne peut rien imposer à la Commission . En d'autres termes, il n'y a pas de relation avec le Comité exécutif. Nous travaillons de manière indépendante et ne nous compromettons avec personne .
La lutte contre le dopage par exemple est d'abord préventive. Que fait le Jury ?
Nous croyons à la formation des entraîneurs, officiels et joueurs. Un joueur doit savoir qu'il n'a pas de fautes à commettre sur son adversaire. Un joueur doit savoir que tout acte d'anti-jeu implique une sanction. Les comportements doivent être corrigés, abandonner à l'avenir des actes comme des injures raciales ou des crachats sur les adversaires.
Quelles sont les fautes récurrentes chez les juniors ?
Les fautes portent généralement sur ce qui est enseigné aux joueurs. Quand un entraîneur ou un joueur senior brutalise un officiel, le jeune est enclin à penser que c'est la voie à suivre puisque ses pairs le font. Les joueurs doivent porter leurs récriminations à l'arbitre à travers leur capitaine mais ceci n'est presque jamais le cas.
Il est rare de voir un arbitre changer sa décision sur des injures raciales même si le joueur est soutenu par le public. Notre compétence porte sur tous les actes qui se font en violation des règles qui régissent le football. Si les fédérations nationales ne prennent pas leur responsabilité, elles sont donc complices.
Nous n'obligeons pas les fédérations à participer à nos compétitions, donc quand vous consentez à y participer, il faut vous assujettir aux règles. Par exemple quand un joueur est expulsé pour violence sur un supporter, le joueur est sanctionné, la fédération aussi pour n'avoir pas garanti les conditions de sécurité. Mais le supporter n'est pas sanctionné parce qu'il n'est pas un de nos membres.
Si un joueur est sanctionné par une autre confédération, l'Uefa par exemple, cette sanction est-elle aussi valable en Afrique ?
Dans ces cas là, nous demandons à la Fifa d'étendre la décision à l'ensemble de la planète, que ce soit en Afrique ou en Europe.
Si un joueur est radié localement, ceci peut être étendu sur l'échelle mondiale ?
Si la fédération nationale demande à la Caf de rendre la sanction mondiale, ça se fera automatiquement. Mais il faut que la décision initiale ait été rendue comme ça se fait à la Fifa.
Avez-vous encouragé les fédérations nationales à mettre sur pied des Commissions de discipline ?
Conformément aux lois du jeu, chaque fédération doit avoir une Commission de discipline. Elle doit être constituée de membres indépendants et fonctionner de manière indépendante.
Pouvez-vous nous donner l'impact de l'instance que vous présidez ?
Le Jury s'est doté de standards pour que nul ne soit au-dessus de la loi. Le poids financier de la partie incriminée n'influence en rien la décision qui est rendue. Aucune personne reconnue coupable ne peut échapper à une sanction. Le droit est universel.
Quelles relations entretenez-vous avec le Tribunal arbitral du sport (Tas) de Lausanne ?
Nous n'avons pas de relation directe, mais à travers la CAF qui est l'instance mère. Quand la CAF porte une affaire au Tas, la décision rendue est sans recours.
Comment appréciez-vous la Commission de discipline de la Caf ?
Elle remplit bien sa mission puisque les clubs et les officiels se soumettent à sa juridiction positivement. Quoique nos décisions soient parfois contestées. Mais en général elles sont confirmées au bout.


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