Le stock de sécurité, financé par ECHO, «n'a jamais été renouvelé depuis octobre 2006». Cela expose les réfugiés à des dangers potentiels. Le stock de sécurité, financé par ECHO, «n'a jamais été renouvelé depuis octobre 2006». Cela expose les réfugiés à des dangers potentiels. «La moitié des dons destinés aux réfugiés affamés sont engloutis dans la gestion du PAM (Programme alimentaire mondial) et du HCR (Haut Commissariat aux réfugiés)», selon les responsables du Front Polisario. D‘ailleurs, le Croissant-Rouge sahraoui (CRS) n‘avait pas cessé de lancer des appels en direction de ces deux instances et de la communauté internationale afin de prévenir une «véritable famine» des réfugiés sahraouis en rupture de stock de sécurité. Le Croissant-Rouge sahraoui a déploré que «40% des dons accordés aux réfugiés sahraouis soient alloués à la gestion des bureaux du HCR et du PAM», alors que 77% du panier alimentaire des 158.000 réfugiés sahraouis «n‘a pas été honoré pour le mois de juillet, et la levure, indispensable pour faire le pain, n‘existe plus depuis quatre mois». Selon le CRS, «66% des femmes en âge de procréation souffrent d‘anémie, tout comme 76% parmi celles qui sont en état de grossesse, alors que le pourcentage d‘anémie au sein des enfants de moins de cinq ans atteint 68%, dont 39% souffrent de malnutrition, selon les dernières statistiques du HCR, PAM et UNICEF». Il relève que le stock de sécurité, financé par ECHO, «n‘a jamais été renouvelé depuis octobre 2006» et que cela expose les réfugiés à des dangers potentiels. Pour le CRS, le retard enregistré dans l‘acheminement de l‘aide humanitaire aux réfugiés sahraouis trouve son explication dans «la bureaucratie très complexe» des deux organisations : HCR et PAM, malgré qu‘elles accaparent 40% du budget consacré à ces réfugiés. Il a en outre dénoncé «les pressions dangereuses exercées par des milieux au sein de ces deux organisations (HCR, PAM) pour affamer et tourmenter les réfugiés sahraouis et qui a amené le représentant du HCR à Alger à démissionner récemment de son poste». Auparavant, plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) européennes, notamment d‘Espagne et d‘Italie ont souligné l‘«urgence» d‘approvisionner en denrées alimentaires les camps de réfugiés sahraouis menacés de famine d‘ici à la fin de l‘année. «La situation dans laquelle se trouvent les stocks alimentaires dans les camps des réfugiés sahraouis est hautement préoccupante, dans la mesure où ils ne pourront pas couvrir les besoins vitaux en alimentation des réfugiés sahraouis jusqu‘à la fin de l‘année», ont affirmé ces ONG. A cet égard, ils avertissent qu‘«en l‘absence d‘une réponse urgente au niveau international, cette situation conduirait à une crise humanitaire dans les camps de réfugiés sahraouis». Pour rappel, le PAM et le Haut Commissariat de l‘ONU pour les réfugiés (HCR) avaient indiqué que les réfugiés sahraouis sont menacés par un «sérieux manque» de nourriture et que si les agences humanitaires ne reçoivent pas des financements pour combler les déficits actuels, «les réfugiés ne pourront pas bénéficier des rations alimentaires quotidiennes nécessaires à leurs besoins». Les deux instances avaient fait savoir, l‘année dernière, que sans une nouvelle injection de fonds dans l‘immédiat, les réfugiés ne recevront que «11% de l‘aide alimentaire quotidienne nécessaire — environ 231 kilocalories pour chaque personne — comparé à la norme de l‘ONU de la ration de farine, de lentilles, de fèves, d‘huile végétale et d‘autres apports d‘une valeur totale de 2.100 kilocalories par jour», ce qui aggraverait la situation. Le PAM avait informé qu‘il lui fallait 8,336 tonnes de nourriture, d‘une valeur estimée à 3,7 millions de dollars. Vu le manque d‘attention internationale à leur souffrance, obtenir des contributions régulières d‘aide alimentaire pour les réfugiés du Sahara Occidental est extrêmement difficile, avaient estimé les responsables du Programme alimentaire mondial. Les plus affectés seront les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les mères qui allaitent, avaient-ils précisé. «La moitié des dons destinés aux réfugiés affamés sont engloutis dans la gestion du PAM (Programme alimentaire mondial) et du HCR (Haut Commissariat aux réfugiés)», selon les responsables du Front Polisario. D‘ailleurs, le Croissant-Rouge sahraoui (CRS) n‘avait pas cessé de lancer des appels en direction de ces deux instances et de la communauté internationale afin de prévenir une «véritable famine» des réfugiés sahraouis en rupture de stock de sécurité. Le Croissant-Rouge sahraoui a déploré que «40% des dons accordés aux réfugiés sahraouis soient alloués à la gestion des bureaux du HCR et du PAM», alors que 77% du panier alimentaire des 158.000 réfugiés sahraouis «n‘a pas été honoré pour le mois de juillet, et la levure, indispensable pour faire le pain, n‘existe plus depuis quatre mois». Selon le CRS, «66% des femmes en âge de procréation souffrent d‘anémie, tout comme 76% parmi celles qui sont en état de grossesse, alors que le pourcentage d‘anémie au sein des enfants de moins de cinq ans atteint 68%, dont 39% souffrent de malnutrition, selon les dernières statistiques du HCR, PAM et UNICEF». Il relève que le stock de sécurité, financé par ECHO, «n‘a jamais été renouvelé depuis octobre 2006» et que cela expose les réfugiés à des dangers potentiels. Pour le CRS, le retard enregistré dans l‘acheminement de l‘aide humanitaire aux réfugiés sahraouis trouve son explication dans «la bureaucratie très complexe» des deux organisations : HCR et PAM, malgré qu‘elles accaparent 40% du budget consacré à ces réfugiés. Il a en outre dénoncé «les pressions dangereuses exercées par des milieux au sein de ces deux organisations (HCR, PAM) pour affamer et tourmenter les réfugiés sahraouis et qui a amené le représentant du HCR à Alger à démissionner récemment de son poste». Auparavant, plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) européennes, notamment d‘Espagne et d‘Italie ont souligné l‘«urgence» d‘approvisionner en denrées alimentaires les camps de réfugiés sahraouis menacés de famine d‘ici à la fin de l‘année. «La situation dans laquelle se trouvent les stocks alimentaires dans les camps des réfugiés sahraouis est hautement préoccupante, dans la mesure où ils ne pourront pas couvrir les besoins vitaux en alimentation des réfugiés sahraouis jusqu‘à la fin de l‘année», ont affirmé ces ONG. A cet égard, ils avertissent qu‘«en l‘absence d‘une réponse urgente au niveau international, cette situation conduirait à une crise humanitaire dans les camps de réfugiés sahraouis». Pour rappel, le PAM et le Haut Commissariat de l‘ONU pour les réfugiés (HCR) avaient indiqué que les réfugiés sahraouis sont menacés par un «sérieux manque» de nourriture et que si les agences humanitaires ne reçoivent pas des financements pour combler les déficits actuels, «les réfugiés ne pourront pas bénéficier des rations alimentaires quotidiennes nécessaires à leurs besoins». Les deux instances avaient fait savoir, l‘année dernière, que sans une nouvelle injection de fonds dans l‘immédiat, les réfugiés ne recevront que «11% de l‘aide alimentaire quotidienne nécessaire — environ 231 kilocalories pour chaque personne — comparé à la norme de l‘ONU de la ration de farine, de lentilles, de fèves, d‘huile végétale et d‘autres apports d‘une valeur totale de 2.100 kilocalories par jour», ce qui aggraverait la situation. Le PAM avait informé qu‘il lui fallait 8,336 tonnes de nourriture, d‘une valeur estimée à 3,7 millions de dollars. Vu le manque d‘attention internationale à leur souffrance, obtenir des contributions régulières d‘aide alimentaire pour les réfugiés du Sahara Occidental est extrêmement difficile, avaient estimé les responsables du Programme alimentaire mondial. Les plus affectés seront les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les mères qui allaitent, avaient-ils précisé.