Aboudjerra Soltani, le président du mouvement et un de ses adjoints, Abdelamadjid Menasra, ont, en effet, adopté des positions discordantes par rapport à l'initiative du premier responsable du département de l'Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni. Aboudjerra Soltani, le président du mouvement et un de ses adjoints, Abdelamadjid Menasra, ont, en effet, adopté des positions discordantes par rapport à l'initiative du premier responsable du département de l'Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni. L'affaire du courrier adressé par le ministère de l'Intérieur aux millions d'Algériens qui se sont abstenus lors du scrutin législatif du 17 mai dernier a non seulement mis en évidence les clivages entre les partis politiques, somme toute logiques du reste, mais il a aussi mis en à nu la persistance de divergences au sein du MSP (Mouvement de la société pour la paix). Aboudjerra Soltani, le président du mouvement et un de ses adjoints, Abdelamadjid Menasra, ont, en effet, fait montre de positions discordantes par rapport à l'initiative du premier responsable du département de l'Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni. Ainsi, invité sur le plateau de la Chaîne satellitaire arabe Al Djazira, avant-hier, Aboudjerra Soltani a soutenu l'initiative de Zerhouni considérant que c'est une manière comme une autre de circonscrire le phénomène de l'abstentionnisme lors des multiples élections. Le successeur de Cheikh Nahnah craint de voir les Algériens continuer à tourner le dos aux élections. Il s'est interrogé sur les motifs qui ont poussé les électeurs a bouder, à hauteur de 65%, les législatives de mai dernier en se posant cette question: «Cherchent-ils à sanctionner les institutions de l'Etat ou se sanctionner eux-mêmes ? Une position aux antipode de celle exprimée par le 2e vice-président du mouvement dans de récentes déclarations de presse. Abdelamadjid Menasra à critiqué l'initiative de Zerhouni se joignant ainsi à la levée de boucliers de plusieurs partis de l'opposition. Selon lui, en effet, le taux de 35% de participation au scrutin du 17 mai est tout à fait logique au vu de la perte constante de crédibilité de l'opération de vote chez la majorité des Algériens. En termes plus clairs, Menasra considère que le pouvoir, à travers sa persistance dans le recours à la fraude, a découragé les Algériens à aller en grand nombre aux urnes. Une position qui contredit la thèse de Zerhouni selon laquelle le changement d'adresse de dizaines de milliers d'Algériens tout au long de ces dernières années pourrait être une explication plausible à ce fort taux d'abstention. Cette discordance de ton remet au goût du jour les dissensions qui rongent le parti islamiste et qui perdurent depuis la mort du leader Mahfoud Nahnah et qui ont éclaté au grand jour lors du dernier congrès au mois d'août 2003 où Soltani n'a été élu qu'avec une très faible marge. Et depuis, ses adversaires à l'intérieur du mouvement, dont fait partie justement Menasra, ne ratent aucune occasion pour signifier leur désaccord avec Aboudjerra Soltani sur de nombreux dossiers politiques. On se rappelle, dans cet ordre d'idées, la crise qui a secoué le mouvement lorsque Aboudjerra est revenu au gouvernement au mois de mai 2005 comme ministre d'Etat. Un retour fort critiqué par ses adversaires, emmenés par Menasra, Ahmed Dane, Salem Chérif et bien d'autres encore, qui lui ont reproché de n'avoir pas consulté les instances du mouvement par rapport à cette désignation. Cette crise, la plus importante vécue par le mouvement depuis la disparition de Nahnah, a fini par pousser plusieurs membres du Bureau national à démissionner de cette instance. Aboudjerra Soltani, lors d'une réunion extraordinaire du Madjless Echourra, la plus haute instance entre deux congrès, a sauvé sa tête et a ainsi remporté une victoire sur ses adversaires. Pour ces derniers, cependant, ce n'était que patrie remise puisque ils n'ont pas désarmé, loin s'en faut. C'est pourquoi, de temps à autre, ils font clairement entendre leurs divergences avec les positions du président du mouvement et ce en attendant le grand rendez-vous du prochain congrès, prévu l'année prochaine, où les «frérots» vont devoir certainement s'affronter à couteaux tirés. L'affaire du courrier adressé par le ministère de l'Intérieur aux millions d'Algériens qui se sont abstenus lors du scrutin législatif du 17 mai dernier a non seulement mis en évidence les clivages entre les partis politiques, somme toute logiques du reste, mais il a aussi mis en à nu la persistance de divergences au sein du MSP (Mouvement de la société pour la paix). Aboudjerra Soltani, le président du mouvement et un de ses adjoints, Abdelamadjid Menasra, ont, en effet, fait montre de positions discordantes par rapport à l'initiative du premier responsable du département de l'Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni. Ainsi, invité sur le plateau de la Chaîne satellitaire arabe Al Djazira, avant-hier, Aboudjerra Soltani a soutenu l'initiative de Zerhouni considérant que c'est une manière comme une autre de circonscrire le phénomène de l'abstentionnisme lors des multiples élections. Le successeur de Cheikh Nahnah craint de voir les Algériens continuer à tourner le dos aux élections. Il s'est interrogé sur les motifs qui ont poussé les électeurs a bouder, à hauteur de 65%, les législatives de mai dernier en se posant cette question: «Cherchent-ils à sanctionner les institutions de l'Etat ou se sanctionner eux-mêmes ? Une position aux antipode de celle exprimée par le 2e vice-président du mouvement dans de récentes déclarations de presse. Abdelamadjid Menasra à critiqué l'initiative de Zerhouni se joignant ainsi à la levée de boucliers de plusieurs partis de l'opposition. Selon lui, en effet, le taux de 35% de participation au scrutin du 17 mai est tout à fait logique au vu de la perte constante de crédibilité de l'opération de vote chez la majorité des Algériens. En termes plus clairs, Menasra considère que le pouvoir, à travers sa persistance dans le recours à la fraude, a découragé les Algériens à aller en grand nombre aux urnes. Une position qui contredit la thèse de Zerhouni selon laquelle le changement d'adresse de dizaines de milliers d'Algériens tout au long de ces dernières années pourrait être une explication plausible à ce fort taux d'abstention. Cette discordance de ton remet au goût du jour les dissensions qui rongent le parti islamiste et qui perdurent depuis la mort du leader Mahfoud Nahnah et qui ont éclaté au grand jour lors du dernier congrès au mois d'août 2003 où Soltani n'a été élu qu'avec une très faible marge. Et depuis, ses adversaires à l'intérieur du mouvement, dont fait partie justement Menasra, ne ratent aucune occasion pour signifier leur désaccord avec Aboudjerra Soltani sur de nombreux dossiers politiques. On se rappelle, dans cet ordre d'idées, la crise qui a secoué le mouvement lorsque Aboudjerra est revenu au gouvernement au mois de mai 2005 comme ministre d'Etat. Un retour fort critiqué par ses adversaires, emmenés par Menasra, Ahmed Dane, Salem Chérif et bien d'autres encore, qui lui ont reproché de n'avoir pas consulté les instances du mouvement par rapport à cette désignation. Cette crise, la plus importante vécue par le mouvement depuis la disparition de Nahnah, a fini par pousser plusieurs membres du Bureau national à démissionner de cette instance. Aboudjerra Soltani, lors d'une réunion extraordinaire du Madjless Echourra, la plus haute instance entre deux congrès, a sauvé sa tête et a ainsi remporté une victoire sur ses adversaires. Pour ces derniers, cependant, ce n'était que patrie remise puisque ils n'ont pas désarmé, loin s'en faut. C'est pourquoi, de temps à autre, ils font clairement entendre leurs divergences avec les positions du président du mouvement et ce en attendant le grand rendez-vous du prochain congrès, prévu l'année prochaine, où les «frérots» vont devoir certainement s'affronter à couteaux tirés.