La commission chargée de superviser le cessez-le-feu conclu mi-juin au Yémen entre le gouvernement et la rébellion chiite a posé, hier, un ultimatum de 48 heures à cette dernière pour qu'elle accepte les termes d'un accord, a rapporté l'agence officielle Saba. L'instance, qui réunit l'ensemble des partis représentés au Parlement, s'est entendue lors d'une réunion avec les médiateurs qataris sur un calendrier "définitif" qui ne pourra faire l'objet d'aucun amendement, a indiqué Saba. Selon les termes de l'accord, en 20 jours, la rébellion zaïdite, présente dans la province de Saada, une région montagneuse et pauvre, doit déposer ses armes et ses principaux responsables — Abdel Malak Al-Houthi, son frère Abdel Karim Al-Houthi et Abdallah al-Razami — partir en exil au Qatar. En échange, des rebelles emprisonnés doivent bénéficier d'une loi d'amnistie et être libérés par les autorités. Le conflit entre le pouvoir central et la rébellion zaïdite — le zaïdisme est une branche du chiisme majoritaire uniquement dans le nord du Yémen, pays à dominante sunnite — a fait des milliers de morts depuis 2004. Les rebelles ont récemment accepté une proposition gouvernementale de cessez-le-feu, qui a fait l'objet d'un accord conclu le 16 juin, sous médiation du Qatar. La commission chargée de superviser le cessez-le-feu conclu mi-juin au Yémen entre le gouvernement et la rébellion chiite a posé, hier, un ultimatum de 48 heures à cette dernière pour qu'elle accepte les termes d'un accord, a rapporté l'agence officielle Saba. L'instance, qui réunit l'ensemble des partis représentés au Parlement, s'est entendue lors d'une réunion avec les médiateurs qataris sur un calendrier "définitif" qui ne pourra faire l'objet d'aucun amendement, a indiqué Saba. Selon les termes de l'accord, en 20 jours, la rébellion zaïdite, présente dans la province de Saada, une région montagneuse et pauvre, doit déposer ses armes et ses principaux responsables — Abdel Malak Al-Houthi, son frère Abdel Karim Al-Houthi et Abdallah al-Razami — partir en exil au Qatar. En échange, des rebelles emprisonnés doivent bénéficier d'une loi d'amnistie et être libérés par les autorités. Le conflit entre le pouvoir central et la rébellion zaïdite — le zaïdisme est une branche du chiisme majoritaire uniquement dans le nord du Yémen, pays à dominante sunnite — a fait des milliers de morts depuis 2004. Les rebelles ont récemment accepté une proposition gouvernementale de cessez-le-feu, qui a fait l'objet d'un accord conclu le 16 juin, sous médiation du Qatar.