Le Premier ministre palestinien limogé Ismaïl Haniyeh, un dirigeant du Hamas, a affirmé hier que l'Autorité palestinienne du Président Mahmoud Abbas n'avait pas le droit de faire des "concessions qui violeraient les droits des Palestiniens", dans le cadre de négociations. "La direction palestinienne n'a pas le droit de violer les droits des Palestiniens" dans le cadre de négociations avec Israël, a déclaré M. Haniyeh lors d'une rencontre avec des journalistes à Ghaza, en référence à la réunion internationale sur le Proche-Orient prévue cet automne. "Personne ne dispose d'un mandat pour violer les droits des Palestiniens, notamment en ce qui concerne le droit au retour des réfugiés" de 1948, a-t-il souligné. La question de ce "droit au retour" est l'un des sujets les plus sensibles dans les négociations entre Palestiniens et Israël. Ismaïl Haniyeh a réaffirmé être favorable à une "longue trêve" avec Israël à la condition que l'Etat hébreu se retire de "tous les territoires occupés depuis 1967", et évacue "toutes les colonies" afin qu'"un Etat palestinien souverain disposant d'une continuité territoriale avec Jérusalem-est pour capitale, puisse être instauré". Il s'est montré évasif quant à savoir si son mouvement serait prêt à négocier avec Israël sur de telles bases. Le Hamas a toujours refusé jusqu'à présent de renoncer à la violence et de reconnaître le droit d'Israël à l'existence, ainsi que les accords passés entre l'OLP et l'Etat hébreu, comme l'exige le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Russie et UE). Les discussions entre le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne se sont accélérées depuis le limogeage du gouvernement Haniyeh, à la suite du coup de force du Hamas dans la bande de Ghaza, le 15 juin, et la nomination d'un nouveau gouvernement palestinien soutenu par les Occidentaux. Les deux parties ont déclaré vouloir discuter d'un cadre pour de futures négociations de paix avant la tenue à l'automne d'une réunion internationale proposée par le président américain George W. Bush. Le Premier ministre palestinien limogé Ismaïl Haniyeh, un dirigeant du Hamas, a affirmé hier que l'Autorité palestinienne du Président Mahmoud Abbas n'avait pas le droit de faire des "concessions qui violeraient les droits des Palestiniens", dans le cadre de négociations. "La direction palestinienne n'a pas le droit de violer les droits des Palestiniens" dans le cadre de négociations avec Israël, a déclaré M. Haniyeh lors d'une rencontre avec des journalistes à Ghaza, en référence à la réunion internationale sur le Proche-Orient prévue cet automne. "Personne ne dispose d'un mandat pour violer les droits des Palestiniens, notamment en ce qui concerne le droit au retour des réfugiés" de 1948, a-t-il souligné. La question de ce "droit au retour" est l'un des sujets les plus sensibles dans les négociations entre Palestiniens et Israël. Ismaïl Haniyeh a réaffirmé être favorable à une "longue trêve" avec Israël à la condition que l'Etat hébreu se retire de "tous les territoires occupés depuis 1967", et évacue "toutes les colonies" afin qu'"un Etat palestinien souverain disposant d'une continuité territoriale avec Jérusalem-est pour capitale, puisse être instauré". Il s'est montré évasif quant à savoir si son mouvement serait prêt à négocier avec Israël sur de telles bases. Le Hamas a toujours refusé jusqu'à présent de renoncer à la violence et de reconnaître le droit d'Israël à l'existence, ainsi que les accords passés entre l'OLP et l'Etat hébreu, comme l'exige le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Russie et UE). Les discussions entre le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne se sont accélérées depuis le limogeage du gouvernement Haniyeh, à la suite du coup de force du Hamas dans la bande de Ghaza, le 15 juin, et la nomination d'un nouveau gouvernement palestinien soutenu par les Occidentaux. Les deux parties ont déclaré vouloir discuter d'un cadre pour de futures négociations de paix avant la tenue à l'automne d'une réunion internationale proposée par le président américain George W. Bush.