C'est sur les propositions portant sur des questions d'actualité nationale émanant du FLN que les responsables du RND et du MSP affichent ouvertement leurs divergences avec leur partenaire. C'est sur les propositions portant sur des questions d'actualité nationale émanant du FLN que les responsables du RND et du MSP affichent ouvertement leurs divergences avec leur partenaire. Le regroupement formé des trois partis, FLN, RND et MSP, autrement dit l'Alliance présidentielle, vit-il les dernières illusions. Le moins que l'on puisse dire est que des craquements se font entendre de toutes parts. Les petites phrases prononcées çà et là en de diverses occasions par les premiers responsables de ces formations politiques laissent supposer que le point de non-retour est atteint. Depuis que le flambeau de la présidence a échu au FLN, il y a de cela six mois, il n'y a eu aucune rencontre au sommet entre les chefs de ces partis pour transmettre le drapeau de la présidence en principe tournante qui devait avoir lieu tous les trois mois. Concernant le report du sommet des partis de l'Alliance présidentielle, le patron du FLN argumente, dans un point de presse qu'il a tenu jeudi à Alger, à l'issue de la conférence nationale des cadres du parti, qu'il est lié au fait que "le calendrier chargé des responsables de ces partis n'avait pas permis l'organisation d'une telle réunion». Pour faire taire toutes les supputations, le secrétaire général du FLN, avance que «le sommet aura lieu prochainement, avec une proposition du FLN pour un travail commun». Il s'agit, selon, lui d'une proposition pour «une initiative commune» autour des projets de révision des Codes de la communal et de wilaya. Et, justement, c'est sur les propositions portant sur des questions d'actualité nationale émanant du FLN que les responsables du RND et du MSP affichent ouvertement leurs divergences avec leur partenaire. La révision de la Constitution, la campagne électorale des législatives du 17 mai dernier, la revalorisation des salaires, autant de sujets sensibles qui ont donné lieu à des polémiques entre les chefs de la coalition. Les partis de l'Alliance sont aussi partagés sur l'initiative prise par le ministre de l'Intérieur, demandant des explications à quelque 4 millions de citoyens sur les raisons de leur abstention lors des dernières législatives. Si pour Miloud Chorfi, chargé de la communication au sein du RND, c'est une démarche "louable qui mérite le soutien du parti, du moment qu'elle contribuera grandement à décrypter le message contenu dans le fort taux d'abstention lors des dernières législatives", et Saïd Bouhadja, député et membre du comité exécutif chargé de la communication, qui qualifie la démarche du ministre de l'Intérieur de tout à fait «légitime», il se trouve que Abdelmadjid Menasra, 2e vice-président et membre du bureau national du MSP, ne partage pas ce constat. Il qualifie la démarche de Yazid Zerhouni non seulement d'«inutile» mais surtout d' «arbitraire». C'est la goutte qui a fait déborder le vase. Cette indélicatesse et bien d'autres des dirigeants du MSP ont fait sortir de ses gonds le secrétaire général de l'Instance exécutive, d'habitude plus réservé et plus «diplomate». «Il est immoral politiquement de participer au gouvernement, d'y siéger et se permettre de le critiquer» assène Abdelaziz Belkhadem, pour qui l'esprit de solidarité doit régner dans les rangs de l'Exécutif. Il n'en faut pas plus pour prévoir des jours sombres à l'Alliance présidentielle, d'autant plus que les élections communales et de wilaya approchent à grands pas. Tous les coups seront permis. Ce sera à celui qui décochera plus de flèches assassines sur son adversaire, de la coalition s'entend. Le regroupement formé des trois partis, FLN, RND et MSP, autrement dit l'Alliance présidentielle, vit-il les dernières illusions. Le moins que l'on puisse dire est que des craquements se font entendre de toutes parts. Les petites phrases prononcées çà et là en de diverses occasions par les premiers responsables de ces formations politiques laissent supposer que le point de non-retour est atteint. Depuis que le flambeau de la présidence a échu au FLN, il y a de cela six mois, il n'y a eu aucune rencontre au sommet entre les chefs de ces partis pour transmettre le drapeau de la présidence en principe tournante qui devait avoir lieu tous les trois mois. Concernant le report du sommet des partis de l'Alliance présidentielle, le patron du FLN argumente, dans un point de presse qu'il a tenu jeudi à Alger, à l'issue de la conférence nationale des cadres du parti, qu'il est lié au fait que "le calendrier chargé des responsables de ces partis n'avait pas permis l'organisation d'une telle réunion». Pour faire taire toutes les supputations, le secrétaire général du FLN, avance que «le sommet aura lieu prochainement, avec une proposition du FLN pour un travail commun». Il s'agit, selon, lui d'une proposition pour «une initiative commune» autour des projets de révision des Codes de la communal et de wilaya. Et, justement, c'est sur les propositions portant sur des questions d'actualité nationale émanant du FLN que les responsables du RND et du MSP affichent ouvertement leurs divergences avec leur partenaire. La révision de la Constitution, la campagne électorale des législatives du 17 mai dernier, la revalorisation des salaires, autant de sujets sensibles qui ont donné lieu à des polémiques entre les chefs de la coalition. Les partis de l'Alliance sont aussi partagés sur l'initiative prise par le ministre de l'Intérieur, demandant des explications à quelque 4 millions de citoyens sur les raisons de leur abstention lors des dernières législatives. Si pour Miloud Chorfi, chargé de la communication au sein du RND, c'est une démarche "louable qui mérite le soutien du parti, du moment qu'elle contribuera grandement à décrypter le message contenu dans le fort taux d'abstention lors des dernières législatives", et Saïd Bouhadja, député et membre du comité exécutif chargé de la communication, qui qualifie la démarche du ministre de l'Intérieur de tout à fait «légitime», il se trouve que Abdelmadjid Menasra, 2e vice-président et membre du bureau national du MSP, ne partage pas ce constat. Il qualifie la démarche de Yazid Zerhouni non seulement d'«inutile» mais surtout d' «arbitraire». C'est la goutte qui a fait déborder le vase. Cette indélicatesse et bien d'autres des dirigeants du MSP ont fait sortir de ses gonds le secrétaire général de l'Instance exécutive, d'habitude plus réservé et plus «diplomate». «Il est immoral politiquement de participer au gouvernement, d'y siéger et se permettre de le critiquer» assène Abdelaziz Belkhadem, pour qui l'esprit de solidarité doit régner dans les rangs de l'Exécutif. Il n'en faut pas plus pour prévoir des jours sombres à l'Alliance présidentielle, d'autant plus que les élections communales et de wilaya approchent à grands pas. Tous les coups seront permis. Ce sera à celui qui décochera plus de flèches assassines sur son adversaire, de la coalition s'entend.