La deuxième journée de l'université d'été du CNES qui se déroule actuellement à Zéralda a été marquée par la participation de l'ex-ministre des Finances et actuel député et membre du bureau exécutif du RND, M. Harchaoui, qui a dressé un sévère réquisitoire contre le gouvernement. La deuxième journée de l'université d'été du CNES qui se déroule actuellement à Zéralda a été marquée par la participation de l'ex-ministre des Finances et actuel député et membre du bureau exécutif du RND, M. Harchaoui, qui a dressé un sévère réquisitoire contre le gouvernement. En effet, le clou de la deuxième journée est à mettre à l'actif de Abdelkrim Harchaoui, artisan et l'un des négociateurs du plan de rééchelonnement de la dette extérieure, qui n'a pas ménagé l'actuel gouvernement qui en est arrivé à une situation où «les clés du marché intérieur lui échappent ; il maîtrise encore moins le marché extérieur» martèle M. Harchaoui à un parterre d'universitaires. Il prend comme exemple le marché de la pomme de terre qui présente des failles qu'exploitent les spéculateurs de tout acabit. A ce propos, il explique que la hausse des prix de la pomme de terre est la conséquence de l'absence d'une politique agricole visant à satisfaire les besoins en alimentation par la production locale comme une condition sine qua-non à une maîtrise totale du marché des produits de consommation. En guise de proposition, M. Harchaoui interpelle le gouvernement au sujet de l'absence d'une institution permanente constituée d'experts qui aura la charge d'étudier les fluctuations et les soubresauts des marchés, en faisant des enquêtes. «C'est un outil précieux pour les parlementaires qui en ont fortement besoin en vue d'envisager des prérogatives relatives au contrôle d'évaluation des dépenses publiques, et la nature des investissements pour peu qu'ils aient un véritable poids politique. C'est cela l'efficacité politique : favoriser la prévision au détriment de l'attentisme» avance l'ex-ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui. Toutefois, il n'omet pas de déplorer la dépendance quasi-totale des recettes énergétiques (presque 99%). "Nous ne sommes pas à l'abri d'un choc pétrolier qui fera dégringoler les prix du baril. Dans ce cas-là, notre aisance actuelle connaîtra un effritement parce que l'Etat ne maîtrise ni les prix ni les quantités". Et de poursuivre, en mettant en cause les derniers chiffres relatifs à la situation macroéconomique illustrée par le Chef du gouvernement : «Il faut arrêter de tromper les citoyens par rapport aux recettes budgétaires qui sont présentées comme un argent prêt à être investi, c'est faux, ce ne sont que des réserves représentant des indices de solvabilité à l'égard des créanciers» affirme-t-il. Le conférencier, partisan de l'austérité économique, met en exergue les dépenses de l'Etat relatives au budget d'équipement qui ne cessent de s'accroître sans qu'on ait au préalable présenté une justification valable. Comme pour défendre les chiffres de son bilan à l'époque où il était aux commandes des finances du pays, il dresse, chiffres à l'appui, une situation comparative avec les chiffres de la conjoncture actuelle. «En 2000, le budget d'équipement était de l'ordre de 320 milliards de DA. La loi de finances complémentaire de 2007 prévoit 2.294 milliards de DA à l'équipement. C'est un montant exorbitant qui pèse lourd dans la balance économique du pays. C'est l'équivalent du PIB national en 1999». En définitive, Abdelkrim Harchaoui insiste sur la maîtrise des marchés des produits de large consommation, affirmant à ce titre que «la paix sociale a un prix que le gouvernement se doit de consentir en montrant une volonté claire et nette de maîtrise parfaite des rouages de la commercialisation en investissant sur la production nationale. A quoi servent tous les milliards investis dans les programmes de plan de relance économique, le plan de soutien à la croissance économique, le programme de développement des Haut-Plateaux et j'en passe… si la production nationale reste en berne ?» s'interroge M. Harchaoui. En effet, le clou de la deuxième journée est à mettre à l'actif de Abdelkrim Harchaoui, artisan et l'un des négociateurs du plan de rééchelonnement de la dette extérieure, qui n'a pas ménagé l'actuel gouvernement qui en est arrivé à une situation où «les clés du marché intérieur lui échappent ; il maîtrise encore moins le marché extérieur» martèle M. Harchaoui à un parterre d'universitaires. Il prend comme exemple le marché de la pomme de terre qui présente des failles qu'exploitent les spéculateurs de tout acabit. A ce propos, il explique que la hausse des prix de la pomme de terre est la conséquence de l'absence d'une politique agricole visant à satisfaire les besoins en alimentation par la production locale comme une condition sine qua-non à une maîtrise totale du marché des produits de consommation. En guise de proposition, M. Harchaoui interpelle le gouvernement au sujet de l'absence d'une institution permanente constituée d'experts qui aura la charge d'étudier les fluctuations et les soubresauts des marchés, en faisant des enquêtes. «C'est un outil précieux pour les parlementaires qui en ont fortement besoin en vue d'envisager des prérogatives relatives au contrôle d'évaluation des dépenses publiques, et la nature des investissements pour peu qu'ils aient un véritable poids politique. C'est cela l'efficacité politique : favoriser la prévision au détriment de l'attentisme» avance l'ex-ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui. Toutefois, il n'omet pas de déplorer la dépendance quasi-totale des recettes énergétiques (presque 99%). "Nous ne sommes pas à l'abri d'un choc pétrolier qui fera dégringoler les prix du baril. Dans ce cas-là, notre aisance actuelle connaîtra un effritement parce que l'Etat ne maîtrise ni les prix ni les quantités". Et de poursuivre, en mettant en cause les derniers chiffres relatifs à la situation macroéconomique illustrée par le Chef du gouvernement : «Il faut arrêter de tromper les citoyens par rapport aux recettes budgétaires qui sont présentées comme un argent prêt à être investi, c'est faux, ce ne sont que des réserves représentant des indices de solvabilité à l'égard des créanciers» affirme-t-il. Le conférencier, partisan de l'austérité économique, met en exergue les dépenses de l'Etat relatives au budget d'équipement qui ne cessent de s'accroître sans qu'on ait au préalable présenté une justification valable. Comme pour défendre les chiffres de son bilan à l'époque où il était aux commandes des finances du pays, il dresse, chiffres à l'appui, une situation comparative avec les chiffres de la conjoncture actuelle. «En 2000, le budget d'équipement était de l'ordre de 320 milliards de DA. La loi de finances complémentaire de 2007 prévoit 2.294 milliards de DA à l'équipement. C'est un montant exorbitant qui pèse lourd dans la balance économique du pays. C'est l'équivalent du PIB national en 1999». En définitive, Abdelkrim Harchaoui insiste sur la maîtrise des marchés des produits de large consommation, affirmant à ce titre que «la paix sociale a un prix que le gouvernement se doit de consentir en montrant une volonté claire et nette de maîtrise parfaite des rouages de la commercialisation en investissant sur la production nationale. A quoi servent tous les milliards investis dans les programmes de plan de relance économique, le plan de soutien à la croissance économique, le programme de développement des Haut-Plateaux et j'en passe… si la production nationale reste en berne ?» s'interroge M. Harchaoui.