En positionnant la police aux abords des monastères et des temples et en instaurant le couvre-feu sur les villes de Rangoon et de Mandalay, la junte birmane a aussi donné l'ordre de tirer sur les manifestant sans distinction. La communauté internationale dénonce et veut accroître les sanctions contre le régime. En positionnant la police aux abords des monastères et des temples et en instaurant le couvre-feu sur les villes de Rangoon et de Mandalay, la junte birmane a aussi donné l'ordre de tirer sur les manifestant sans distinction. La communauté internationale dénonce et veut accroître les sanctions contre le régime. Après plusieurs jours de manifestations et de marches pacifiques, il apparaît maintenant clairement que la junte au pouvoir en Birmanie ne faisait que prendre le pouls de la gravité de la situation en s'abstenant de donner quelque ordre répressif. Autant contre les moines, têtes de file et véritables animateurs du mouvement national de protestation enclenché à la suite d'une décision d'augmentation massive des prix de produits de large consommation, des carburants et des transports en commun, que contre les simples citoyens, les autorités birmanes viennent de prendre une série de mesures allant depuis l'instauration d'un couvre-feu à Rangoon et à Mandalay, 2e ville du pays, jusqu'à la mise sous statut spécial de ces deux villes- l'équivalent de l'état d'urgence classiquement connu. Pire encore, dans la journée d'hier, on apprenait qu'à la suite d'assauts donnés par la police birmane, 17 moines qui se tenaient aux abords de leurs monastères ont été blessés, aggravant ainsi les risque d'une dérive généralisée, les bonzes birmanes faisant l'objet d'un véritable culte auprès de la population et leur caractère sacré faisant d'eux, traditionnellement, des quasi intouchables. De fait, toujours dans la journée d'hier, les préparatifs de la répression sont montés d'un cran puisqu'il a été relevé que plusieurs centaines de policiers prenaient place près des monastères et des temples. Mais le mouvement parait bel et bien installé et ce d'autant qu'il bénéficie maintenant du soutien autant de l'opposition birmane, que de l'attention et de la sollicitude de la communauté internationale. Réunis dans le cadre de la soixante deuxième session de l'Assemblée générale de l'ONU, la quasi-totalité des pays présents ont approuvé les propos tenus par les principaux chefs d'Etat des grandes puissances qui, tous, ont appelé d'une part à un durcissement des sanctions contre la junte au pouvoir, et d'autre part à tout faire pour éviter l'effusion de sang et le rétablissement du dialogue inter birman. Seul pays, ou presque, à continuer à apporter tout son soutien à la junte la Chine a toutefois exhorté ses « protégés » à faire avant tout usage de «sagesse et de pondération». Intervenant publiquement pour donner sa position sur cette situation, le parti d'opposition birman de Mme Suu Kyi, prix Nobel de la paix et assignée à résidence perpétuelle, a souligné que : «Le régime militaire a commis une faute irréparable. Nous avions averti à l'avance que s'il recourait à la violence contre les marches de protestation pacifiques, il commettrait la pire et la plus impardonnable faute devant l'histoire». Amnesty internationale a pour sa part recommandé «l'envoi immédiat d'une mission du Conseil de sécurité de l'ONU en Birmanie.» Ajoutant dans un communiqué rendu public hier, que : «La mission devrait prendre des mesures d'urgence afin de résoudre la crise des droits de l'Homme dans ce pays et éviter les risques de violence et de bain de sang.» Amnesty rappelle aussi qu' «il y a pour l'heure en Birmanie pas moins de 1.600 prisonniers politiques, que des enfants sont impunément enrôlés dans l'armée et obligés au travail forcé.» Amnesty estime enfin que : «le haut risque de répression rend impératif que la communauté internationale agisse de manière urgente. »Rappelons que la situation en Birmanie fait l'essentiel de l'actualité, avec la question du nucléaire iranien et le Darfour, des débats et prises de position des pays actuellement en conclave à New York, siège des Nations unies. Après plusieurs jours de manifestations et de marches pacifiques, il apparaît maintenant clairement que la junte au pouvoir en Birmanie ne faisait que prendre le pouls de la gravité de la situation en s'abstenant de donner quelque ordre répressif. Autant contre les moines, têtes de file et véritables animateurs du mouvement national de protestation enclenché à la suite d'une décision d'augmentation massive des prix de produits de large consommation, des carburants et des transports en commun, que contre les simples citoyens, les autorités birmanes viennent de prendre une série de mesures allant depuis l'instauration d'un couvre-feu à Rangoon et à Mandalay, 2e ville du pays, jusqu'à la mise sous statut spécial de ces deux villes- l'équivalent de l'état d'urgence classiquement connu. Pire encore, dans la journée d'hier, on apprenait qu'à la suite d'assauts donnés par la police birmane, 17 moines qui se tenaient aux abords de leurs monastères ont été blessés, aggravant ainsi les risque d'une dérive généralisée, les bonzes birmanes faisant l'objet d'un véritable culte auprès de la population et leur caractère sacré faisant d'eux, traditionnellement, des quasi intouchables. De fait, toujours dans la journée d'hier, les préparatifs de la répression sont montés d'un cran puisqu'il a été relevé que plusieurs centaines de policiers prenaient place près des monastères et des temples. Mais le mouvement parait bel et bien installé et ce d'autant qu'il bénéficie maintenant du soutien autant de l'opposition birmane, que de l'attention et de la sollicitude de la communauté internationale. Réunis dans le cadre de la soixante deuxième session de l'Assemblée générale de l'ONU, la quasi-totalité des pays présents ont approuvé les propos tenus par les principaux chefs d'Etat des grandes puissances qui, tous, ont appelé d'une part à un durcissement des sanctions contre la junte au pouvoir, et d'autre part à tout faire pour éviter l'effusion de sang et le rétablissement du dialogue inter birman. Seul pays, ou presque, à continuer à apporter tout son soutien à la junte la Chine a toutefois exhorté ses « protégés » à faire avant tout usage de «sagesse et de pondération». Intervenant publiquement pour donner sa position sur cette situation, le parti d'opposition birman de Mme Suu Kyi, prix Nobel de la paix et assignée à résidence perpétuelle, a souligné que : «Le régime militaire a commis une faute irréparable. Nous avions averti à l'avance que s'il recourait à la violence contre les marches de protestation pacifiques, il commettrait la pire et la plus impardonnable faute devant l'histoire». Amnesty internationale a pour sa part recommandé «l'envoi immédiat d'une mission du Conseil de sécurité de l'ONU en Birmanie.» Ajoutant dans un communiqué rendu public hier, que : «La mission devrait prendre des mesures d'urgence afin de résoudre la crise des droits de l'Homme dans ce pays et éviter les risques de violence et de bain de sang.» Amnesty rappelle aussi qu' «il y a pour l'heure en Birmanie pas moins de 1.600 prisonniers politiques, que des enfants sont impunément enrôlés dans l'armée et obligés au travail forcé.» Amnesty estime enfin que : «le haut risque de répression rend impératif que la communauté internationale agisse de manière urgente. »Rappelons que la situation en Birmanie fait l'essentiel de l'actualité, avec la question du nucléaire iranien et le Darfour, des débats et prises de position des pays actuellement en conclave à New York, siège des Nations unies.