Les dernières fêtes de l'Aïd ont été l'occasion de vérifier que les jeunes d'aujourd'hui veulent s'habiller d'articles griffés, occasionnant des trous dans le budget de leurs parents, mais savent-ils qu'une partie non négligeable des articles qui sont déversés sur le marché sont made in Taiwan? Les dernières fêtes de l'Aïd ont été l'occasion de vérifier que les jeunes d'aujourd'hui veulent s'habiller d'articles griffés, occasionnant des trous dans le budget de leurs parents, mais savent-ils qu'une partie non négligeable des articles qui sont déversés sur le marché sont made in Taiwan? Dis-moi ce que tu consommes, et je te dirai qui tu es. L'Algérie, qui importe d'énormes quantités de produits d'imitation, est devenue, malgré elle, un immense déversoir pour la contrefaçon en provenance de Chine, de Corée, de Turquie ou d'Egypte, mais aussi de France ou d'Allemagne. Par ailleurs, il existe des ateliers de fabrication de produits contrefaits en Algérie même. . Les dernières fêtes de l'Aïd ont été l'occasion de vérifier que les jeunes d'aujourd'hui veulent s'habiller d'articles griffés, occasionnant des trous dans le budget de leurs parents, mais savent-ils qu'une partie non négligeable des articles qui sont déversés sur le marché sont made in Taiwan ? Au niveau de cette tranche d'âge, la contrefaçon est un jeu. Un jeu social dans lequel on joue l'intégration à un groupe, en cherchant un signe qui fait la distinction. Un jeu culturel, puisqu'on a abandonné un ancien mode de vie, rural, celui de nos parents, venus de la campagne, on est entré dans un autre, un peu par effraction, parce qu'on n'a pas été préparé à cela. On le fait sans transition. Là où les Français, Américains, Japonais, ont mis des décennies d'apprentissage, nous on a sauté dedans les pieds joints, sans filet de protection. C'est plus une chute qu'un passage, gare aux bobos de toutes sortes. Lorsqu'on a pris possession des immeubles laissés vacants par les colons, on n'a pas mis longtemps pour rendre hors d'usage les ascenseurs et autres équipements sociaux. Pendant ce temps, d'autres jeunes sont plus enclins à emprunter la tenue afghane, pakistanaise ou le kamis saoudien. Dans un cas comme dans l'autre, on fait du mimétisme et on oublie nos costumes traditionnels, qui sont tout aussi beaux et aussi remarquable. Tenue afghane ou occidentale, on se cherche dans un tropisme où manque l'étoile principale. On ne sait d'où vient la lumière. Quant aux repères ! S'habiller made in C'est aussi un jeu économique, avant tout et en dernière instance. Quand on se permet d'acheter une marque à 3.000 dinars, alors que son prix officiel ne descend pas au dessous de 12.000 dinars, on tente, à moindre frais, d'accéder à un statut social qu'on désire, tout en restant près de sa bourse. On n'est peut-être pas aussi riche que le petit Américain ou le petit Japonais, mais on peut exhiber les mêmes fringues qu'eux. Un jeu médiatique, puisque les modes véhiculées par la télé ou l'écran Internet de l'ordinateur, donnent cette préhension de l'image, sa dominance à une échelle de plus en plus élastique, un brassage des cultures et des goûts, permettant de vérifier que la terre est vraiment devenue un village planétaire. L'image, ce n'est pas seulement Poutine pêchant au bord de l'eau en montrant son torse nu ; Sarkozy faisant un jogging au Bois de Boulogne ou Bush conduisant son véhicule de Golfe ou cuisant des brochettes à ses hôtes, dans son ranch texan. L'image, c'est aussi et surtout ces millions de jeunes consommateurs anonymes, qui chattent, s'échangent des emails, surfent sur le design de la dernière casquette, du dernier tee-shirt. C'est un jeu mondialisé enfin, avec toutes ces manœuvres qui se jouent à l'ombre de l'Organisation mondiale du commerce, autour des délocalisations ou de la division internationale du travail. Et la montée en puissance de tous ces pays émergents, Chine, Inde, Brésil, qui viennent narguer la domination de l'Occident sur son propre terrain et qui remettent en cause les anciennes règles du jeu, le cycle de Doha qui révèlent des batailles de coulisses entre anciennes et nouvelles puissances autour des subventions agricoles, mais en même temps la plongée dans le gouffre de pays ou d'un continent entier comme l'Afrique qui, malgré ses ressources humaines et ses richesses du sous-sol, ne parvient pas à trouver ses marques, se laissant tarauder par les maladies, la sécheresse, la famine cyclique, les guerres larvées ou les génocides d'un autre temps. En Algérie, mais aussi partout dans le monde, dès qu'on évoque la contrefaçon, on pense tout de suite à la Chine. Chez nous, on dit que c'est un produit Taiwan. C'est la même chose. Pékin ou Taipeh, on est entre Chinois, un pays continent où l'on sait faire preuve d'ingéniosité dans l'imitation, tout en montrant des aptitudes rares à s'adapter partout et à envahir les marchés mondiaux. Mais c'est de bonne guerre n'est-ce pas ? C'est aux autres de faire preuve d'autant de dextérité et de capacités au labeur. Mais pourquoi la Chine, malgré tout, a mauvaise presse ? Car en fait, si une grande partie des objets contrefaits saisis par les Douanes algériennes proviennent de l'Empire du milieu, qui n'hésite pas à inonder les marché mondiaux de ses produits d'imitation, parfois de mauvaise qualité, on n'oubliera pas, néanmoins, toujours selon la douane, que le Japon, les Emirats arabes unis et la Corée du Sud arrivent juste derrière. Que la Turquie et l'Egypte figurent dans la liste, on le subodorait un peu, au vu des destinations préférées de nos trabendistes, mais que ce soit la France ou l'Allemagne, deux nations connues pour leur savoir-faire et leur traditions industrielles, deux champions de la défense des grandes marques et de la protection de la propriété intellectuelle, a de quoi sidérer. Si ce phénomène de la contrefaçon qui touche quelque 10 % du commerce mondial continue de sévir, c'est que, d'après l'Organisation mondiale des Douanes (OMD), les grandes marques rechignent à déposer plaintes dans les délais réglementaires de 10 jours qui suivent la saisie par les douanes. Ce qui amène, pour le cas de l'Algérie, les Douanes nationales à plaider pour la criminalisation du délit de contrefaçon. Les prix, le principal atout Faites un tour à la rue Hassiba Ben Bouali à Alger, à Dubaï vers Bab Ezzouar, au Hamiz, à la rue Didouche Mourad, vous remarquerez que des articles d'imitation des grandes marques sont vendus par des magasins qui ont pignon sur rue. Le prix, moins élevé ; est le principal atout, même si le consommateur ne sait pas toujours qu'il s'est fait gruger, mais pour la plupart des clients, l'essentiel est d'arriver à satisfaire les goûts de leur progéniture en acquérant des articles de marque à bon marché. Mais les fringues ne sont pas le monopole de la contrefaçon. On y trouve pèle-mêle cigarettes, produits électro-ménagers, pièces détachées, pétards. Les chiffres communiqués par l'administration douanière indiquent que parmi les 1,3 million d'articles saisis durant les neufs premiers mois de l'année 2007 (contre 800 000 pour toute l'année 2006), pour une valeur de 15 milliards de dinars, on trouve 700.000 paquets de cigarettes de 20 grammes confisqués lors d'une seule intervention, suivis des produits ménagers avec quelque 294.000 articles, constitués pour l'essentiel d'ampoules allemandes contrefaites. Pour les pièces détachées automobiles, il est dénombré 264.000 pièces saisies durant la période allant de janvier à septembre. En fait, ce n'est que la partie visible de l'iceberg. En 2006, c'est le rayon pièces détachées qui a représenté 27,5 % de l'ensemble des articles saisis par les services des Douanes algériennes, selon les chiffres fournis par Mme Fadila Ghodbane, responsable de la lutte contre la contrefaçon et la contrebande. En fait, si le problème peut être considéré comme purement économique dans le domaine de l'habillement (les torts existent tout de même à ce niveau pour l'emploi et la croissance dans notre pays), ou dans celui des cosmétiques, qui permet aux Algériennes de s'offrir un peu de coquetterie ou de rêve à moindre frais, il n'en demeure pas moins que certains secteurs touchent directement à la santé des citoyens. Le cas de la pièce détachée est déjà assez grave en soi, des feins de mauvaise qualité pouvant générer des accidents à titre d'exemple, mais la dangerosité peut être multipliée à l'infini quand la contrefaçon touche le domaine alimentaire ou les médicaments. Les deux canaux de la contrefaçon On avait estimé que l'Algérie était épargnée par les médicaments contrefaits, mais les services des douanes avaient découvert tout un lot de produits contrefaits d'importation. En revanche, la contrefaçon de produits alimentaires est un facteur aggravant dans un pays comme l'Algérie, où les enfants des couches populaires sont déjà assez sevrés en alimentation équilibrée. Le cas de la pomme de terre importée du canada, et dont la qualité douteuse a défrayé la chronique, est déjà assez édifiant, sans qu'il soit besoin d'y ajouter des produits de marque périmés ou carrément dangereux pour la santé des consommateurs. A ce niveau, il y a certainement tout un travail à faire pour dynamiser les associations de consommateurs, à même de prendre en charge les doléances des citoyens dans ce domaine. Pour Amar Bouhnik, directeur général de l'Institut national de la propriété industrielle (Inapi), la contrefaçon en Algérie est alimentée par deux canaux : la partie de la production locale qui échappe à tout contrôle et les importations opérées par le biais de circuits informels. Il signale également une filière spécialisée dans la fabrication de vignettes, voire de notices d'emploi de médicaments contrefaits. Dans ce contexte, les Douanes algériennes ont pris le taureau par les cornes en promettant de prendre des mesures drastiques permettant de détruire les marchandises contrefaites ou de les placer hors des circuits de commercialisation, et ce, sans indemnisation aucune, et sans aucun frais pour le Trésor public. Dis-moi ce que tu consommes, et je te dirai qui tu es. L'Algérie, qui importe d'énormes quantités de produits d'imitation, est devenue, malgré elle, un immense déversoir pour la contrefaçon en provenance de Chine, de Corée, de Turquie ou d'Egypte, mais aussi de France ou d'Allemagne. Par ailleurs, il existe des ateliers de fabrication de produits contrefaits en Algérie même. . Les dernières fêtes de l'Aïd ont été l'occasion de vérifier que les jeunes d'aujourd'hui veulent s'habiller d'articles griffés, occasionnant des trous dans le budget de leurs parents, mais savent-ils qu'une partie non négligeable des articles qui sont déversés sur le marché sont made in Taiwan ? Au niveau de cette tranche d'âge, la contrefaçon est un jeu. Un jeu social dans lequel on joue l'intégration à un groupe, en cherchant un signe qui fait la distinction. Un jeu culturel, puisqu'on a abandonné un ancien mode de vie, rural, celui de nos parents, venus de la campagne, on est entré dans un autre, un peu par effraction, parce qu'on n'a pas été préparé à cela. On le fait sans transition. Là où les Français, Américains, Japonais, ont mis des décennies d'apprentissage, nous on a sauté dedans les pieds joints, sans filet de protection. C'est plus une chute qu'un passage, gare aux bobos de toutes sortes. Lorsqu'on a pris possession des immeubles laissés vacants par les colons, on n'a pas mis longtemps pour rendre hors d'usage les ascenseurs et autres équipements sociaux. Pendant ce temps, d'autres jeunes sont plus enclins à emprunter la tenue afghane, pakistanaise ou le kamis saoudien. Dans un cas comme dans l'autre, on fait du mimétisme et on oublie nos costumes traditionnels, qui sont tout aussi beaux et aussi remarquable. Tenue afghane ou occidentale, on se cherche dans un tropisme où manque l'étoile principale. On ne sait d'où vient la lumière. Quant aux repères ! S'habiller made in C'est aussi un jeu économique, avant tout et en dernière instance. Quand on se permet d'acheter une marque à 3.000 dinars, alors que son prix officiel ne descend pas au dessous de 12.000 dinars, on tente, à moindre frais, d'accéder à un statut social qu'on désire, tout en restant près de sa bourse. On n'est peut-être pas aussi riche que le petit Américain ou le petit Japonais, mais on peut exhiber les mêmes fringues qu'eux. Un jeu médiatique, puisque les modes véhiculées par la télé ou l'écran Internet de l'ordinateur, donnent cette préhension de l'image, sa dominance à une échelle de plus en plus élastique, un brassage des cultures et des goûts, permettant de vérifier que la terre est vraiment devenue un village planétaire. L'image, ce n'est pas seulement Poutine pêchant au bord de l'eau en montrant son torse nu ; Sarkozy faisant un jogging au Bois de Boulogne ou Bush conduisant son véhicule de Golfe ou cuisant des brochettes à ses hôtes, dans son ranch texan. L'image, c'est aussi et surtout ces millions de jeunes consommateurs anonymes, qui chattent, s'échangent des emails, surfent sur le design de la dernière casquette, du dernier tee-shirt. C'est un jeu mondialisé enfin, avec toutes ces manœuvres qui se jouent à l'ombre de l'Organisation mondiale du commerce, autour des délocalisations ou de la division internationale du travail. Et la montée en puissance de tous ces pays émergents, Chine, Inde, Brésil, qui viennent narguer la domination de l'Occident sur son propre terrain et qui remettent en cause les anciennes règles du jeu, le cycle de Doha qui révèlent des batailles de coulisses entre anciennes et nouvelles puissances autour des subventions agricoles, mais en même temps la plongée dans le gouffre de pays ou d'un continent entier comme l'Afrique qui, malgré ses ressources humaines et ses richesses du sous-sol, ne parvient pas à trouver ses marques, se laissant tarauder par les maladies, la sécheresse, la famine cyclique, les guerres larvées ou les génocides d'un autre temps. En Algérie, mais aussi partout dans le monde, dès qu'on évoque la contrefaçon, on pense tout de suite à la Chine. Chez nous, on dit que c'est un produit Taiwan. C'est la même chose. Pékin ou Taipeh, on est entre Chinois, un pays continent où l'on sait faire preuve d'ingéniosité dans l'imitation, tout en montrant des aptitudes rares à s'adapter partout et à envahir les marchés mondiaux. Mais c'est de bonne guerre n'est-ce pas ? C'est aux autres de faire preuve d'autant de dextérité et de capacités au labeur. Mais pourquoi la Chine, malgré tout, a mauvaise presse ? Car en fait, si une grande partie des objets contrefaits saisis par les Douanes algériennes proviennent de l'Empire du milieu, qui n'hésite pas à inonder les marché mondiaux de ses produits d'imitation, parfois de mauvaise qualité, on n'oubliera pas, néanmoins, toujours selon la douane, que le Japon, les Emirats arabes unis et la Corée du Sud arrivent juste derrière. Que la Turquie et l'Egypte figurent dans la liste, on le subodorait un peu, au vu des destinations préférées de nos trabendistes, mais que ce soit la France ou l'Allemagne, deux nations connues pour leur savoir-faire et leur traditions industrielles, deux champions de la défense des grandes marques et de la protection de la propriété intellectuelle, a de quoi sidérer. Si ce phénomène de la contrefaçon qui touche quelque 10 % du commerce mondial continue de sévir, c'est que, d'après l'Organisation mondiale des Douanes (OMD), les grandes marques rechignent à déposer plaintes dans les délais réglementaires de 10 jours qui suivent la saisie par les douanes. Ce qui amène, pour le cas de l'Algérie, les Douanes nationales à plaider pour la criminalisation du délit de contrefaçon. Les prix, le principal atout Faites un tour à la rue Hassiba Ben Bouali à Alger, à Dubaï vers Bab Ezzouar, au Hamiz, à la rue Didouche Mourad, vous remarquerez que des articles d'imitation des grandes marques sont vendus par des magasins qui ont pignon sur rue. Le prix, moins élevé ; est le principal atout, même si le consommateur ne sait pas toujours qu'il s'est fait gruger, mais pour la plupart des clients, l'essentiel est d'arriver à satisfaire les goûts de leur progéniture en acquérant des articles de marque à bon marché. Mais les fringues ne sont pas le monopole de la contrefaçon. On y trouve pèle-mêle cigarettes, produits électro-ménagers, pièces détachées, pétards. Les chiffres communiqués par l'administration douanière indiquent que parmi les 1,3 million d'articles saisis durant les neufs premiers mois de l'année 2007 (contre 800 000 pour toute l'année 2006), pour une valeur de 15 milliards de dinars, on trouve 700.000 paquets de cigarettes de 20 grammes confisqués lors d'une seule intervention, suivis des produits ménagers avec quelque 294.000 articles, constitués pour l'essentiel d'ampoules allemandes contrefaites. Pour les pièces détachées automobiles, il est dénombré 264.000 pièces saisies durant la période allant de janvier à septembre. En fait, ce n'est que la partie visible de l'iceberg. En 2006, c'est le rayon pièces détachées qui a représenté 27,5 % de l'ensemble des articles saisis par les services des Douanes algériennes, selon les chiffres fournis par Mme Fadila Ghodbane, responsable de la lutte contre la contrefaçon et la contrebande. En fait, si le problème peut être considéré comme purement économique dans le domaine de l'habillement (les torts existent tout de même à ce niveau pour l'emploi et la croissance dans notre pays), ou dans celui des cosmétiques, qui permet aux Algériennes de s'offrir un peu de coquetterie ou de rêve à moindre frais, il n'en demeure pas moins que certains secteurs touchent directement à la santé des citoyens. Le cas de la pièce détachée est déjà assez grave en soi, des feins de mauvaise qualité pouvant générer des accidents à titre d'exemple, mais la dangerosité peut être multipliée à l'infini quand la contrefaçon touche le domaine alimentaire ou les médicaments. Les deux canaux de la contrefaçon On avait estimé que l'Algérie était épargnée par les médicaments contrefaits, mais les services des douanes avaient découvert tout un lot de produits contrefaits d'importation. En revanche, la contrefaçon de produits alimentaires est un facteur aggravant dans un pays comme l'Algérie, où les enfants des couches populaires sont déjà assez sevrés en alimentation équilibrée. Le cas de la pomme de terre importée du canada, et dont la qualité douteuse a défrayé la chronique, est déjà assez édifiant, sans qu'il soit besoin d'y ajouter des produits de marque périmés ou carrément dangereux pour la santé des consommateurs. A ce niveau, il y a certainement tout un travail à faire pour dynamiser les associations de consommateurs, à même de prendre en charge les doléances des citoyens dans ce domaine. Pour Amar Bouhnik, directeur général de l'Institut national de la propriété industrielle (Inapi), la contrefaçon en Algérie est alimentée par deux canaux : la partie de la production locale qui échappe à tout contrôle et les importations opérées par le biais de circuits informels. Il signale également une filière spécialisée dans la fabrication de vignettes, voire de notices d'emploi de médicaments contrefaits. Dans ce contexte, les Douanes algériennes ont pris le taureau par les cornes en promettant de prendre des mesures drastiques permettant de détruire les marchandises contrefaites ou de les placer hors des circuits de commercialisation, et ce, sans indemnisation aucune, et sans aucun frais pour le Trésor public.