L'affaire de la pomme de terre avariée, importée par un privé, le mois dernier, n'a pas encore livré tous ses secrets. C'est à se demander si l'Etat algérien est incapable de mettre la main sur un importateur véreux et passible de la pire sanction qui soit. Pourtant, la télévision nationale avait diffusée, il y a quelques semaines, une excellente enquête, à une heure de grande écoute, sur ce sujet. Les journalistes de l'ENTV avaient même réussi à remonter la piste de cet importateur et à le débusquer, grâce au travail de deux inspecteurs des impôts, qui ont réussi à localiser l'adresse de l'importateur, dont le seul souci était de gagner beaucoup d'argent sur le dos des consommateurs. Ce marchand de la mort est, selon les dires des deux enquêteurs, originaire de la wilaya de Mostaganem, celui-la même qui avait passé quelques tonnes de commande de la pomme de terre avariée en plein mois de ramadhan. L'équipe de la télévision qui s'est déplacée sur les lieux de stockage de cette marchandise avariée, avait montré, ce jour-là, des images insoutenables qui se passent de tout commentaire ; des milliers de sacs de pommes de terre, éventrés et entreposés, à même le sol, au gré des aléas climatiques, dans un hangar situé à El Harrach. La qualité de cette pomme de terre laissait complètement à désirer. La couleur noirâtre du tubercule était flagrante et une colonie de vers y a élu domicile. Les enquêteurs, indignés, n'étaient pas au bout de leur surprise, puisqu'ils apprirent de la bouche même du responsable, de cette aire de stockage, que cet importateur, visiblement apeuré, avait donné des instructions pour écouler le produit à 10 DA le kilo. Des marchands de fruits et légumes venaient s'approvisionner en toute quiétude, même après l'éclatement du scandale, sans se soucier du bien être et de la santé du citoyen. Au total, l'Algérie a importé environ 66.000 tonnes à la fin du mois d'octobre dernier, sur les 100.000 prévues. Plusieurs dizaines de tonnes importées, particulièrement du Canada, étaient impropres à la consommation. Une source au ministère du Commerce qui s'exprimait avant-hier, sur les colonnes d'un quotidien national avait indiqué que l'entière responsabilité dans cette affaire de pomme de terre avariée «incombe au ministère de l'Agriculture et à la Chambre nationale de l'agriculture qui ont eu à choisir la liste des importateurs et fixer le cahier des charges». Une source, au ministère de l'Agriculture, avait rétorqué que la seule marchandise dont on a confirmé la présence de bactéries, «était celle importée en juillet dernier» balayant de la main toute accusation à son encontre. Qui dit vrai et qui ment dans cette affaire qui touche à la santé ? Deux institutions se rejettent la responsabilité alors que le bon sens aurait voulu que l'Etat algérien dépose plainte contre x et qu'une enquête de la police soit diligentée illico presto pour remonter toute la filière et débusquer le fameux importateur. L'affaire de la pomme de terre avariée, importée par un privé, le mois dernier, n'a pas encore livré tous ses secrets. C'est à se demander si l'Etat algérien est incapable de mettre la main sur un importateur véreux et passible de la pire sanction qui soit. Pourtant, la télévision nationale avait diffusée, il y a quelques semaines, une excellente enquête, à une heure de grande écoute, sur ce sujet. Les journalistes de l'ENTV avaient même réussi à remonter la piste de cet importateur et à le débusquer, grâce au travail de deux inspecteurs des impôts, qui ont réussi à localiser l'adresse de l'importateur, dont le seul souci était de gagner beaucoup d'argent sur le dos des consommateurs. Ce marchand de la mort est, selon les dires des deux enquêteurs, originaire de la wilaya de Mostaganem, celui-la même qui avait passé quelques tonnes de commande de la pomme de terre avariée en plein mois de ramadhan. L'équipe de la télévision qui s'est déplacée sur les lieux de stockage de cette marchandise avariée, avait montré, ce jour-là, des images insoutenables qui se passent de tout commentaire ; des milliers de sacs de pommes de terre, éventrés et entreposés, à même le sol, au gré des aléas climatiques, dans un hangar situé à El Harrach. La qualité de cette pomme de terre laissait complètement à désirer. La couleur noirâtre du tubercule était flagrante et une colonie de vers y a élu domicile. Les enquêteurs, indignés, n'étaient pas au bout de leur surprise, puisqu'ils apprirent de la bouche même du responsable, de cette aire de stockage, que cet importateur, visiblement apeuré, avait donné des instructions pour écouler le produit à 10 DA le kilo. Des marchands de fruits et légumes venaient s'approvisionner en toute quiétude, même après l'éclatement du scandale, sans se soucier du bien être et de la santé du citoyen. Au total, l'Algérie a importé environ 66.000 tonnes à la fin du mois d'octobre dernier, sur les 100.000 prévues. Plusieurs dizaines de tonnes importées, particulièrement du Canada, étaient impropres à la consommation. Une source au ministère du Commerce qui s'exprimait avant-hier, sur les colonnes d'un quotidien national avait indiqué que l'entière responsabilité dans cette affaire de pomme de terre avariée «incombe au ministère de l'Agriculture et à la Chambre nationale de l'agriculture qui ont eu à choisir la liste des importateurs et fixer le cahier des charges». Une source, au ministère de l'Agriculture, avait rétorqué que la seule marchandise dont on a confirmé la présence de bactéries, «était celle importée en juillet dernier» balayant de la main toute accusation à son encontre. Qui dit vrai et qui ment dans cette affaire qui touche à la santé ? Deux institutions se rejettent la responsabilité alors que le bon sens aurait voulu que l'Etat algérien dépose plainte contre x et qu'une enquête de la police soit diligentée illico presto pour remonter toute la filière et débusquer le fameux importateur.