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Philip et Elizabeth, partenaire et époux depuis 60 ans
Ça se passe comme ça
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 11 - 2007

La reine Elizabeth II et le prince Philip, qui fêteront mardi leurs noces de diamant, forment un couple hors du commun dont le mariage de conte de fée s'est progressivement transformé en un "partenariat" loyal et, à bien des titres, déroutant.
Lorsque le prince Philip de Grèce rencontre pour la première fois sa cousine la princesse Elizabeth, en 1939, il a 18 ans, elle 13. La future reine, qu'on appelle encore "Lilibet", racontera plus tard qu'elle a eu le coup de foudre pour ce séduisant grand blond aux yeux bleus. Ce dernier n'a jamais confié si l'inverse était vrai.
"C'est l'attirance des contraires: elle est sérieuse, timide, introvertie, il est extraverti, il aime les gens et les relations sociales, il est drôle, ils se complètent". Les noces, célébrées le 20 novembre 1947 en l'abbaye de Westminster à Londres, prennent des allures de conte de fée pour des Britanniques encore traumatisés par la guerre. Le couple s'installe à Malte où Philip, lieutenant de la Navy, a entamé une carrière prometteuse.
Leur destin s'accélère subitement en 1952 avec la mort prématurée du roi George VI. A 25 ans, Elizabeth monte sur le trône. Philip devient le prince consort, duc d'Edimbourg, et entre définitivement dans l'ombre de sa femme. Il devra également renoncer à ses ambitions professionnelles et jusqu'à son nom, Mountbatten, jugé trop allemand par Churchill. Au fil des décennies, le duc d'Edimbourg trouve sa place dans cette union asymétrique: parrain d'associations humanitaires, père de famille attentionné à défaut d'être chaleureux, soutien et allié de la monarque. "Le prince Philip est le seul homme au monde qui traite la reine comme un simple être humain", a raconté l'ancien secrétaire privé d'Elizabeth, Lord Charteris. "Il est le seul qui puisse se le permettre. Et aussi étrange que cela puisse paraître, je pense qu'elle apprécie cela". Leurs obligations respectives les obligent à mener des vies souvent séparées, bien que parallèles. Et lorsqu'en 1982 un déséquilibré parvient à s'introduire dans la chambre de la reine, qui dormait seule, c'est moins les failles de la sécurité à Buckingham que la découverte que le couple royal fait chambre à part, qui fait scandale.
Au fil des ans, Elizabeth et Philip forment avant tout, de l'aveu même de leur fils le prince Andrew, un "partenariat", fait d'engagement mutuel et de compromis. "La question ne se pose pas: la reine et le prince Philip ont mené un partenariat de travail extraordinaire", écrit Gyles Brandreth dans son best-seller "Philip et Elizabeth, portrait d'un mariage". "Mais sont-ils heureux ?" "Je crois que c'est un mariage heureux", juge Marc Roche. "Un mariage d'un modèle aristocratique un peu difficile à comprendre aujourd'hui, avec un fil rouge, la charge royale, qui a dominé toute leur existence, leur vie familiale, leur vie de couple".
Elizabeth a aujourd'hui 81 ans, Philip 86. Pour Lady Penn, amie de la reine, "ils sont bons amis et c'est ça leur secret".
La reine Elizabeth II et le prince Philip, qui fêteront mardi leurs noces de diamant, forment un couple hors du commun dont le mariage de conte de fée s'est progressivement transformé en un "partenariat" loyal et, à bien des titres, déroutant.
Lorsque le prince Philip de Grèce rencontre pour la première fois sa cousine la princesse Elizabeth, en 1939, il a 18 ans, elle 13. La future reine, qu'on appelle encore "Lilibet", racontera plus tard qu'elle a eu le coup de foudre pour ce séduisant grand blond aux yeux bleus. Ce dernier n'a jamais confié si l'inverse était vrai.
"C'est l'attirance des contraires: elle est sérieuse, timide, introvertie, il est extraverti, il aime les gens et les relations sociales, il est drôle, ils se complètent". Les noces, célébrées le 20 novembre 1947 en l'abbaye de Westminster à Londres, prennent des allures de conte de fée pour des Britanniques encore traumatisés par la guerre. Le couple s'installe à Malte où Philip, lieutenant de la Navy, a entamé une carrière prometteuse.
Leur destin s'accélère subitement en 1952 avec la mort prématurée du roi George VI. A 25 ans, Elizabeth monte sur le trône. Philip devient le prince consort, duc d'Edimbourg, et entre définitivement dans l'ombre de sa femme. Il devra également renoncer à ses ambitions professionnelles et jusqu'à son nom, Mountbatten, jugé trop allemand par Churchill. Au fil des décennies, le duc d'Edimbourg trouve sa place dans cette union asymétrique: parrain d'associations humanitaires, père de famille attentionné à défaut d'être chaleureux, soutien et allié de la monarque. "Le prince Philip est le seul homme au monde qui traite la reine comme un simple être humain", a raconté l'ancien secrétaire privé d'Elizabeth, Lord Charteris. "Il est le seul qui puisse se le permettre. Et aussi étrange que cela puisse paraître, je pense qu'elle apprécie cela". Leurs obligations respectives les obligent à mener des vies souvent séparées, bien que parallèles. Et lorsqu'en 1982 un déséquilibré parvient à s'introduire dans la chambre de la reine, qui dormait seule, c'est moins les failles de la sécurité à Buckingham que la découverte que le couple royal fait chambre à part, qui fait scandale.
Au fil des ans, Elizabeth et Philip forment avant tout, de l'aveu même de leur fils le prince Andrew, un "partenariat", fait d'engagement mutuel et de compromis. "La question ne se pose pas: la reine et le prince Philip ont mené un partenariat de travail extraordinaire", écrit Gyles Brandreth dans son best-seller "Philip et Elizabeth, portrait d'un mariage". "Mais sont-ils heureux ?" "Je crois que c'est un mariage heureux", juge Marc Roche. "Un mariage d'un modèle aristocratique un peu difficile à comprendre aujourd'hui, avec un fil rouge, la charge royale, qui a dominé toute leur existence, leur vie familiale, leur vie de couple".
Elizabeth a aujourd'hui 81 ans, Philip 86. Pour Lady Penn, amie de la reine, "ils sont bons amis et c'est ça leur secret".


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