Cinq civils ont été tués hier, dans un attentat à Kaboul, tandis que neuf personnes, principalement des rebelles talibans, ont péri dans de nouvelles violences dans l'est de l'Afghanistan, selon des responsables afghans. L'attentat a été revendiqué par un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahed, indiquant que l'explosion visait les forces de police. Le quartier visé, situé dans le centre de Kaboul, abrite le bureau du gouverneur, un tribunal et le quartier général de la police. Sept blessés ont été évacués, a indiqué pour sa part le coordinateur régional des services d'ambulance, Badrt-Rija Badar. Selon le ministre de l'Intérieur, cette explosion est "sans précédent" et semble s'inscrire dans "une nouvelle tactique terroriste". Le 5 décembre, au moins 13 personnes, six militaires et sept civils, dont des enfants, avaient été tuées dans un attentat suicide commis avec une voiture piégée par des talibans qui visaient un bus de l'armée à Kaboul. Un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahed, avait précisé qu'il ne s'agissait pas d'un attentat suicide, un mode opératoire habituellement utilisé par les talibans, dont l'action la plus meurtrière avait fait 80 morts en novembre. Dans le nord du pays, dans la province de Balkh, un soldat afghan a été tué et deux ont été blessés par des talibans qui avaient intercepté leur véhicule. Chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis pour leur soutien à Al-Qaïda, les talibans mènent une insurrection, qui a fait cette année environ 6.000 morts, pour reprendre le pouvoir. Localisées principalement dans le sud et l'est du pays, leurs attaques s'étendent également désormais au nord et à l'ouest. La semaine passée, l'armée afghane, soutenue par l'Otan, a tué, blessé et arrêté des centaines d'insurgés en reprenant le district de Musa Qala, dans le sud de l'Afghanistan, contrôlé durant dix mois par les talibans. Trois districts voisins de Musa Qala dans le Helmand, grenier à opium du pays, restent détenus par les talibans et seront prochainement libérés, a assuré l'armée. Cinq civils ont été tués hier, dans un attentat à Kaboul, tandis que neuf personnes, principalement des rebelles talibans, ont péri dans de nouvelles violences dans l'est de l'Afghanistan, selon des responsables afghans. L'attentat a été revendiqué par un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahed, indiquant que l'explosion visait les forces de police. Le quartier visé, situé dans le centre de Kaboul, abrite le bureau du gouverneur, un tribunal et le quartier général de la police. Sept blessés ont été évacués, a indiqué pour sa part le coordinateur régional des services d'ambulance, Badrt-Rija Badar. Selon le ministre de l'Intérieur, cette explosion est "sans précédent" et semble s'inscrire dans "une nouvelle tactique terroriste". Le 5 décembre, au moins 13 personnes, six militaires et sept civils, dont des enfants, avaient été tuées dans un attentat suicide commis avec une voiture piégée par des talibans qui visaient un bus de l'armée à Kaboul. Un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahed, avait précisé qu'il ne s'agissait pas d'un attentat suicide, un mode opératoire habituellement utilisé par les talibans, dont l'action la plus meurtrière avait fait 80 morts en novembre. Dans le nord du pays, dans la province de Balkh, un soldat afghan a été tué et deux ont été blessés par des talibans qui avaient intercepté leur véhicule. Chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis pour leur soutien à Al-Qaïda, les talibans mènent une insurrection, qui a fait cette année environ 6.000 morts, pour reprendre le pouvoir. Localisées principalement dans le sud et l'est du pays, leurs attaques s'étendent également désormais au nord et à l'ouest. La semaine passée, l'armée afghane, soutenue par l'Otan, a tué, blessé et arrêté des centaines d'insurgés en reprenant le district de Musa Qala, dans le sud de l'Afghanistan, contrôlé durant dix mois par les talibans. Trois districts voisins de Musa Qala dans le Helmand, grenier à opium du pays, restent détenus par les talibans et seront prochainement libérés, a assuré l'armée.