A quoi riment les révélations gravissimes faites récemment par le député Aïssa Menadi, ex-patron du syndicat du complexe d'El Hadjar, concernant les dessous de gabegie et de mauvaise gestion dans l'acquisition des équipements lourds et onéreux faite par la défunte direction de Sider ? Le très remuant et influent Aïssa Menadi avait, il est vrai, dénoncé à temps, il y a huit ans, un retentissant scandale relatif à l'importation d'installations non conformes à coups de centaines de millions de dollars par l'ancien staff dirigeant de Sider (la hotte et la machine à coulée continue). Ainsi, le leader syndical, au lieu d'être pris au sérieux en haut lieu et félicité pour son courage et son patriotisme, s'est vu devenir l'objet de tirs croisés. Il fut tout simplement poursuivi en justice. Et en dépit d'un dossier en béton armé, il sera débouté. "Le temps a fini par me donner raison" argue-t-il aujourd'hui. Aïssa Menadi est monté au créneau suite à l'accident mortel dont a été victime un cadre de maîtrise algérien après l'explosion du convertisseur de l'aciérie à oxygène n°2. Autre temps, autres mœurs, dira-t-on sans doute. Mais le malheur, c'est que les conséquences de l'incurie, de l'incompétence et de la prévarication qui avaient mis à genoux un des fleurons de l'industrie nationale à l'époque continuent à frapper jusqu'à ce jour. La ferraille importée au prix fort par l'Etat continue à faire des dégâts et à tuer. D'ailleurs, un climat de tension règne actuellement au niveau du complexe, selon les syndicalistes. Des travailleurs et des cadres craignent pour leurs vies qui peuvent être mises en péril par des installations vétustes ne répondant plus aux normes de sécurité "Le prix de l'impunité, s'insurgent les syndicalistes, ce sont les travailleurs qui le payent maintenant." Menadi avait raison. Mais, y a-t-il aujourd'hui une politique de sécurité fiable et opérationnelle qui mette à l'abri des risques l'appareil de production et les travailleurs ? Nous y reviendrons. A quoi riment les révélations gravissimes faites récemment par le député Aïssa Menadi, ex-patron du syndicat du complexe d'El Hadjar, concernant les dessous de gabegie et de mauvaise gestion dans l'acquisition des équipements lourds et onéreux faite par la défunte direction de Sider ? Le très remuant et influent Aïssa Menadi avait, il est vrai, dénoncé à temps, il y a huit ans, un retentissant scandale relatif à l'importation d'installations non conformes à coups de centaines de millions de dollars par l'ancien staff dirigeant de Sider (la hotte et la machine à coulée continue). Ainsi, le leader syndical, au lieu d'être pris au sérieux en haut lieu et félicité pour son courage et son patriotisme, s'est vu devenir l'objet de tirs croisés. Il fut tout simplement poursuivi en justice. Et en dépit d'un dossier en béton armé, il sera débouté. "Le temps a fini par me donner raison" argue-t-il aujourd'hui. Aïssa Menadi est monté au créneau suite à l'accident mortel dont a été victime un cadre de maîtrise algérien après l'explosion du convertisseur de l'aciérie à oxygène n°2. Autre temps, autres mœurs, dira-t-on sans doute. Mais le malheur, c'est que les conséquences de l'incurie, de l'incompétence et de la prévarication qui avaient mis à genoux un des fleurons de l'industrie nationale à l'époque continuent à frapper jusqu'à ce jour. La ferraille importée au prix fort par l'Etat continue à faire des dégâts et à tuer. D'ailleurs, un climat de tension règne actuellement au niveau du complexe, selon les syndicalistes. Des travailleurs et des cadres craignent pour leurs vies qui peuvent être mises en péril par des installations vétustes ne répondant plus aux normes de sécurité "Le prix de l'impunité, s'insurgent les syndicalistes, ce sont les travailleurs qui le payent maintenant." Menadi avait raison. Mais, y a-t-il aujourd'hui une politique de sécurité fiable et opérationnelle qui mette à l'abri des risques l'appareil de production et les travailleurs ? Nous y reviendrons.