Un tribunal de Barcelone a condamné le journal français Le Monde et un de ses journalistes à verser 300.000 euros de dommages et intérêts au FC Barcelone pour un article jugé diffamatoire qui évoquait des pratiques de dopage au sein du club de football catalan. Un tribunal de Barcelone a condamné le journal français Le Monde et un de ses journalistes à verser 300.000 euros de dommages et intérêts au FC Barcelone pour un article jugé diffamatoire qui évoquait des pratiques de dopage au sein du club de football catalan. Le journal Le Monde et l'un de ses journalistes, Stéphane Mandard, ont été condamnés en première instance "à indemniser le club à hauteur de 300.000 euros et à publier la décision judiciaire dans les éditions papier et digitale du Monde et dans deux grands journaux catalans", assure mardi le FC Barcelone dans un communiqué. Le Monde a aussi été condamné à "rectifier son information dans les termes exigés par le FC Barcelone en décembre 2006", précise le communiqué, qui souligne que cette décision est susceptible d'appel. Le FC Barcelone avait porté plainte en décembre 2006 contre le journal pour avoir établi un lien entre le club catalan et le docteur Eufemiano Fuentes, au centre de la grande affaire de dopage sanguin Puerto qui éclabousse le monde du cyclisme professionnel. Dans son édition du 8 décembre 2006, le quotidien français affirmait que ce scandale concernait également quatre clubs de football espagnols: le Real Madrid, le FC Barcelone, le FC Valence et le Betis Séville. Les clubs intéressés avaient farouchement démenti et le Real Madrid avait également porté plainte contre Le Monde. Le journal affirmait "avoir eu accès à une série de dossiers confidentiels" détaillant les plans de préparation de la saison 2005-2006 du Barça et du Real rédigés de la main du docteur sur une simple feuille de papier de format A4. "Aucun de ces quatre clubs" En décembre 2006, le docteur Fuentes avait nié que les documents obtenus par Le Monde aient été rédigés par lui, dans une interview au journal espagnol Marca. Il avait aussi nié avoir donné des noms de clubs ou de joueurs: "De la bouche d'Eufemiano Fuentes n'est sorti le nom d'aucun de ces quatre clubs", avait-il assuré. L'affaire Puerto avait éclaté en mai 2006 après la saisie d'une grande quantité de poches de sang dans le cabinet de cet ex-médecin des équipes cyclistes espagnoles Kelme et Once. L'opération avait conduit à plusieurs arrestations, dont celle du docteur Fuentes, et à l'éviction de plusieurs des favoris du Tour de France 2006 à la veille du départ, principalement l'Italien Ivan Basso, l'Allemand Jan Ullrich et l'Espagnol Francisco Mancebo. L'affaire Puerto a été classée sans suite en mars 2007 par un juge d'instruction espagnol, au motif qu'il n'existait pas au moment où l'affaire avait éclaté, en mai 2006, de loi antidopage espagnole permettant de poursuivre pénalement les personnes impliquées. Le parquet de Madrid a fait appel contre cette décision. Mais l'affaire Puerto n'a plus connu depuis aucun développement judiciaire en Espagne, au grand dam de l'Union cycliste internationale (UCI) notamment. Le journal Le Monde et l'un de ses journalistes, Stéphane Mandard, ont été condamnés en première instance "à indemniser le club à hauteur de 300.000 euros et à publier la décision judiciaire dans les éditions papier et digitale du Monde et dans deux grands journaux catalans", assure mardi le FC Barcelone dans un communiqué. Le Monde a aussi été condamné à "rectifier son information dans les termes exigés par le FC Barcelone en décembre 2006", précise le communiqué, qui souligne que cette décision est susceptible d'appel. Le FC Barcelone avait porté plainte en décembre 2006 contre le journal pour avoir établi un lien entre le club catalan et le docteur Eufemiano Fuentes, au centre de la grande affaire de dopage sanguin Puerto qui éclabousse le monde du cyclisme professionnel. Dans son édition du 8 décembre 2006, le quotidien français affirmait que ce scandale concernait également quatre clubs de football espagnols: le Real Madrid, le FC Barcelone, le FC Valence et le Betis Séville. Les clubs intéressés avaient farouchement démenti et le Real Madrid avait également porté plainte contre Le Monde. Le journal affirmait "avoir eu accès à une série de dossiers confidentiels" détaillant les plans de préparation de la saison 2005-2006 du Barça et du Real rédigés de la main du docteur sur une simple feuille de papier de format A4. "Aucun de ces quatre clubs" En décembre 2006, le docteur Fuentes avait nié que les documents obtenus par Le Monde aient été rédigés par lui, dans une interview au journal espagnol Marca. Il avait aussi nié avoir donné des noms de clubs ou de joueurs: "De la bouche d'Eufemiano Fuentes n'est sorti le nom d'aucun de ces quatre clubs", avait-il assuré. L'affaire Puerto avait éclaté en mai 2006 après la saisie d'une grande quantité de poches de sang dans le cabinet de cet ex-médecin des équipes cyclistes espagnoles Kelme et Once. L'opération avait conduit à plusieurs arrestations, dont celle du docteur Fuentes, et à l'éviction de plusieurs des favoris du Tour de France 2006 à la veille du départ, principalement l'Italien Ivan Basso, l'Allemand Jan Ullrich et l'Espagnol Francisco Mancebo. L'affaire Puerto a été classée sans suite en mars 2007 par un juge d'instruction espagnol, au motif qu'il n'existait pas au moment où l'affaire avait éclaté, en mai 2006, de loi antidopage espagnole permettant de poursuivre pénalement les personnes impliquées. Le parquet de Madrid a fait appel contre cette décision. Mais l'affaire Puerto n'a plus connu depuis aucun développement judiciaire en Espagne, au grand dam de l'Union cycliste internationale (UCI) notamment.