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Typiquement Hollywoodien
Ocean's Thirteen, au cinéma El-Thakafa
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 01 - 2008

Aucune histoire d'amour, pas d'héroïne glamour, mais un plan de braquage le plus audacieux de tous les temps. Le film a une vague moralité à la Robin des bois : obliger des riches déloyaux à casquer pour les enfants d'un orphelinat par le biais de l'émission la plus populaire des USA.
Aucune histoire d'amour, pas d'héroïne glamour, mais un plan de braquage le plus audacieux de tous les temps. Le film a une vague moralité à la Robin des bois : obliger des riches déloyaux à casquer pour les enfants d'un orphelinat par le biais de l'émission la plus populaire des USA.
Le film «Ocean's thirteen» de Steven Soderbegh, sorti en juin 2007 est à l'affiche du Cinéma El-Thakafa, avec visiblement fort peu de succès. Pourtant, ce thriller qui associe la vitesse de l'action, la munificence des moyens à un scénario squelettique est typiquement le genre de film d'évasion hollywoodien dont le public raffole.
Aucune histoire d'amour, pas d'héroïne glamour, mais un plan de braquage le plus audacieux de tous les temps. Le film a une vague moralité à la Robin des bois : obliger des riches déloyaux à casquer pour les enfants d'un orphelinat par le biais de l'émission la plus populaire des USA : celle d'Oprah qui fait larmoyer des héros au cœur tendre.
«Ocean's thirteen» est le troisième après «Ocean eleven» sorti en 2002 et «Ocean twelve» en 2004. Danny Ocean (George Clooney), chef de bande, après avoir passé deux ans à la prison de New-jersey a organisé le braquage des Casinos Bellagio, Mirage et MGM Grand, lors du premier film. Au cours du second film, le propriétaire du Bellagio, lui demande de lui restituer le magot sous peine de mort. Enfin, pour un troisième braquage, le même réunit ses onze acolytes pour venger un des membres de l'équipe trahi par Willy Bank, richissime propriétaire de casino à Las Vegas. D'une durée de deux heures, le film est une série de gags et de situations improbables qui le situent à la croisée des chemins entre western et bande dessinée de Walt Disney. Classé dans le genre divertissement et, effectivement, très distrayant, ce troisième film transporte de nouveau le spectateur dans la fameuse ville du désert du Nevada, Las Vegas. Steven Soderbegh, lauréat de la Palme d'or 1989 pour son film «Sexe, mensonge et vidéo», a souligné lors du dernier festival de Cannes où son film a été présenté hors compétition, que l'une des raisons de ce tournage a été le plaisir de retrouver Vegas et une partie de la même équipe. «Alors que nous achevions tout juste le tournage d'Ocean's Twelve, je me suis dit qu'il serait amusant de revenir à Las Vegas pour une nouvelle aventure (...). Ce troisième film est motivé en grande partie par notre désir de travailler à nouveau tous ensemble. Nous avions envie de retrouver ces ambiances. Vegas a un cachet particulier, c'est la capitale mondiale du jeu et une ville assez incroyable», a déclaré pour sa part, le producteur Jerry Weintraub.
«Ocean's thirteen» est comme un orchestre. Il y a un groupe d'acteurs qui coopèrent et il y a Steven Soderbergh qui trouve un moyen pour que chacun ait sa place dans le film, pour que chaque personnage évolue et grandisse. C'est assurément la chose la plus difficile à réaliser : s'occuper de treize acteurs, treize personnages, et faire en sorte que tout cela soit équilibré et fonctionne. «C'est vraiment comme un orchestre, nous travaillons tous ensemble», a souligne le producteur. Steven Soderbergh mettant en avant la difficulté que constitue le tournage d'un film de ce genre. «Lorsqu'on fait des films comme «Ocean's thirteen, «on a la possibilité d'agir différemment sur l'image par rapport aux précédentes productions ; on peut aller de l'avant, au niveau des mouvements, des couleurs, du montage. Avec les films de divertissement, si on ne met pas toute sa passion, s'il n'y a pas d'engagement, cela ne fonctionne pas. De mon point de vue, les trois Ocean's ont été plus difficiles à mettre en scène que certains de mes films dits «sérieux». Ils sont extrêmement subtils, très complexes à réaliser. C'est un aspect de ma personnalité que j'aime bien explorer. Mais si je ne faisais que des films comme Traffic ou Ocean's, ce serait un piège pour moi.»
Pourtant, malgré la beauté des images, les prouesses du montage et le talent d'acteurs tels Al Pacino, Brad Pitt et Brad Damon, la magie ne semble pas avoir fonctionné: la plupart des jeunes spectateurs se sont éclipsés avant la fin de la projection.
Le film «Ocean's thirteen» de Steven Soderbegh, sorti en juin 2007 est à l'affiche du Cinéma El-Thakafa, avec visiblement fort peu de succès. Pourtant, ce thriller qui associe la vitesse de l'action, la munificence des moyens à un scénario squelettique est typiquement le genre de film d'évasion hollywoodien dont le public raffole.
Aucune histoire d'amour, pas d'héroïne glamour, mais un plan de braquage le plus audacieux de tous les temps. Le film a une vague moralité à la Robin des bois : obliger des riches déloyaux à casquer pour les enfants d'un orphelinat par le biais de l'émission la plus populaire des USA : celle d'Oprah qui fait larmoyer des héros au cœur tendre.
«Ocean's thirteen» est le troisième après «Ocean eleven» sorti en 2002 et «Ocean twelve» en 2004. Danny Ocean (George Clooney), chef de bande, après avoir passé deux ans à la prison de New-jersey a organisé le braquage des Casinos Bellagio, Mirage et MGM Grand, lors du premier film. Au cours du second film, le propriétaire du Bellagio, lui demande de lui restituer le magot sous peine de mort. Enfin, pour un troisième braquage, le même réunit ses onze acolytes pour venger un des membres de l'équipe trahi par Willy Bank, richissime propriétaire de casino à Las Vegas. D'une durée de deux heures, le film est une série de gags et de situations improbables qui le situent à la croisée des chemins entre western et bande dessinée de Walt Disney. Classé dans le genre divertissement et, effectivement, très distrayant, ce troisième film transporte de nouveau le spectateur dans la fameuse ville du désert du Nevada, Las Vegas. Steven Soderbegh, lauréat de la Palme d'or 1989 pour son film «Sexe, mensonge et vidéo», a souligné lors du dernier festival de Cannes où son film a été présenté hors compétition, que l'une des raisons de ce tournage a été le plaisir de retrouver Vegas et une partie de la même équipe. «Alors que nous achevions tout juste le tournage d'Ocean's Twelve, je me suis dit qu'il serait amusant de revenir à Las Vegas pour une nouvelle aventure (...). Ce troisième film est motivé en grande partie par notre désir de travailler à nouveau tous ensemble. Nous avions envie de retrouver ces ambiances. Vegas a un cachet particulier, c'est la capitale mondiale du jeu et une ville assez incroyable», a déclaré pour sa part, le producteur Jerry Weintraub.
«Ocean's thirteen» est comme un orchestre. Il y a un groupe d'acteurs qui coopèrent et il y a Steven Soderbergh qui trouve un moyen pour que chacun ait sa place dans le film, pour que chaque personnage évolue et grandisse. C'est assurément la chose la plus difficile à réaliser : s'occuper de treize acteurs, treize personnages, et faire en sorte que tout cela soit équilibré et fonctionne. «C'est vraiment comme un orchestre, nous travaillons tous ensemble», a souligne le producteur. Steven Soderbergh mettant en avant la difficulté que constitue le tournage d'un film de ce genre. «Lorsqu'on fait des films comme «Ocean's thirteen, «on a la possibilité d'agir différemment sur l'image par rapport aux précédentes productions ; on peut aller de l'avant, au niveau des mouvements, des couleurs, du montage. Avec les films de divertissement, si on ne met pas toute sa passion, s'il n'y a pas d'engagement, cela ne fonctionne pas. De mon point de vue, les trois Ocean's ont été plus difficiles à mettre en scène que certains de mes films dits «sérieux». Ils sont extrêmement subtils, très complexes à réaliser. C'est un aspect de ma personnalité que j'aime bien explorer. Mais si je ne faisais que des films comme Traffic ou Ocean's, ce serait un piège pour moi.»
Pourtant, malgré la beauté des images, les prouesses du montage et le talent d'acteurs tels Al Pacino, Brad Pitt et Brad Damon, la magie ne semble pas avoir fonctionné: la plupart des jeunes spectateurs se sont éclipsés avant la fin de la projection.


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