A l'instar des lycéens de l'Est et de l'Ouest, plusieurs milliers d'élèves de l'Algérois s'étaient rassemblés, hier, dans le centre d'Alger pour revendiquer un allégement du programme scolaire et la suppression de certaines matières. A l'instar des lycéens de l'Est et de l'Ouest, plusieurs milliers d'élèves de l'Algérois s'étaient rassemblés, hier, dans le centre d'Alger pour revendiquer un allégement du programme scolaire et la suppression de certaines matières. Le ministre de l‘Education nationale, Boubekeur Benbouzid a refusé hier de recevoir une délégation de lycéens qui s‘était rendue à son département pour lui remettre une plateforme de revendications. Encerclés par un dispositif de sécurité draconien, les délégués, soutenus par les lycéens, annoncent la tenue d‘une réunion extraordinaire, jeudi, au lycée Taleb-Abderrahmane de Ben-Aknoun pour décider de l‘avenir de leur mouvement de protestation. «Si le ministre ne répond pas favorablement à nos revendications, nous entamerons une grève illimitée à partir du 27 du mois en cours», avertit Khaoula, une déléguée lycéenne qui s‘est dit «outrée par la brutalité» dont ont fait montre les policiers à leur égard devant le siège du ministère de l‘Education nationale. A l‘instar des lycéens de l‘Est et de l‘Ouest, plusieurs milliers d‘élèves de l‘Algérois s‘étaient rassemblés, hier, au centre d‘Alger pour revendiquer un allégement du programme scolaire et la suppression de certaines matières. Constitués en délégation, des représentants s‘attendaient à être reçus, hier, par le ministre. Ils étaient très nombreux aux alentours du département de Benbouzid, mais les forces de sécurité, qui s‘étaient déployés autour de la « cité », n‘ont pas permis aux flux incessants de lycéens de rejoindre le mouvement. En effet, très tôt dans la matinée d‘hier, le mouvement prenait de l‘ampleur. Rassemblés devant le lycée Delacroix, près de la Faculté centrale pour exprimer «leur refus du programme scolaire imposé par le département de Benbouzid », les lycéens scandaient des slogans hostiles au ministre et au programme dont il est à l‘origine. En dépit des annonces apaisantes faites par une déléguée de l‘Académie usant du porte-voix d‘une voiture de police, les invitant à rompre le mouvement de protestation, les lycéens, très en colère, n‘étaient pas prêts à en démordre, exigeant que «ces mesures soient annoncées de vive voix par le ministre lui-même et non par le biais de la télévision ». Ils ajoutent que ces mesures « doivent être applicables dans l‘immédiat et non dans les années à venir». La plupart des lycéens sur place disent refuser d‘être « des cobayes aux mains des gestionnaires du secteur de l‘Education ». Encadrés par un dispositif policier spécialement mis en place, les milliers de jeunes lycéens ont menacé de poursuivre la grève jusqu‘à satisfaction de leurs revendications qu‘ils estiment légitimes. « Si le ministre refuse de prendre en considération les revendications contenues dans la plateforme, nous allons observer une grève illimitée, voire boycotter l‘examen du baccalauréat», menacent-ils. Il est utile de préciser que cette plateforme de revendications qui concerne, rappelons-le, les élèves de classe de terminale contient une demande «d‘allégement du programme, la suppression du troisième trimestre, la suppression de la matière relative à l‘éducation islamique et la suppression des heures supplémentaires ». Signalons que des éléments perturbateurs n‘ayant aucun lien avec le mouvement ont été interpellés par les forces de police. Ce n‘est que vers 15 heures que les derniers groupes de lycéens s‘étaient dispersés replongeant, progressivement, les rues de la capitale dans son calme habituel. Le ministre de l‘Education nationale, Boubekeur Benbouzid a refusé hier de recevoir une délégation de lycéens qui s‘était rendue à son département pour lui remettre une plateforme de revendications. Encerclés par un dispositif de sécurité draconien, les délégués, soutenus par les lycéens, annoncent la tenue d‘une réunion extraordinaire, jeudi, au lycée Taleb-Abderrahmane de Ben-Aknoun pour décider de l‘avenir de leur mouvement de protestation. «Si le ministre ne répond pas favorablement à nos revendications, nous entamerons une grève illimitée à partir du 27 du mois en cours», avertit Khaoula, une déléguée lycéenne qui s‘est dit «outrée par la brutalité» dont ont fait montre les policiers à leur égard devant le siège du ministère de l‘Education nationale. A l‘instar des lycéens de l‘Est et de l‘Ouest, plusieurs milliers d‘élèves de l‘Algérois s‘étaient rassemblés, hier, au centre d‘Alger pour revendiquer un allégement du programme scolaire et la suppression de certaines matières. Constitués en délégation, des représentants s‘attendaient à être reçus, hier, par le ministre. Ils étaient très nombreux aux alentours du département de Benbouzid, mais les forces de sécurité, qui s‘étaient déployés autour de la « cité », n‘ont pas permis aux flux incessants de lycéens de rejoindre le mouvement. En effet, très tôt dans la matinée d‘hier, le mouvement prenait de l‘ampleur. Rassemblés devant le lycée Delacroix, près de la Faculté centrale pour exprimer «leur refus du programme scolaire imposé par le département de Benbouzid », les lycéens scandaient des slogans hostiles au ministre et au programme dont il est à l‘origine. En dépit des annonces apaisantes faites par une déléguée de l‘Académie usant du porte-voix d‘une voiture de police, les invitant à rompre le mouvement de protestation, les lycéens, très en colère, n‘étaient pas prêts à en démordre, exigeant que «ces mesures soient annoncées de vive voix par le ministre lui-même et non par le biais de la télévision ». Ils ajoutent que ces mesures « doivent être applicables dans l‘immédiat et non dans les années à venir». La plupart des lycéens sur place disent refuser d‘être « des cobayes aux mains des gestionnaires du secteur de l‘Education ». Encadrés par un dispositif policier spécialement mis en place, les milliers de jeunes lycéens ont menacé de poursuivre la grève jusqu‘à satisfaction de leurs revendications qu‘ils estiment légitimes. « Si le ministre refuse de prendre en considération les revendications contenues dans la plateforme, nous allons observer une grève illimitée, voire boycotter l‘examen du baccalauréat», menacent-ils. Il est utile de préciser que cette plateforme de revendications qui concerne, rappelons-le, les élèves de classe de terminale contient une demande «d‘allégement du programme, la suppression du troisième trimestre, la suppression de la matière relative à l‘éducation islamique et la suppression des heures supplémentaires ». Signalons que des éléments perturbateurs n‘ayant aucun lien avec le mouvement ont été interpellés par les forces de police. Ce n‘est que vers 15 heures que les derniers groupes de lycéens s‘étaient dispersés replongeant, progressivement, les rues de la capitale dans son calme habituel.