Les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz, dont la Russie, seraient sur le point de finaliser un plan visant à convertir leur espace informel en un forum organisé sur les mêmes principes que l'OPEP. Cette information rapportée jeudi par le journal russe Kommersant, explique qu'il est question d'une charte qui devrait codifier les actions de cette future organisation et qui devrait être présentée à la 7e session du Forum, prévue pour juin prochain à Moscou. Les mêmes sources indiquent que cette option prend de la consistance après une discussion de haut niveau qui s'est déroulée, avant-hier, au Caire. Pour rappel, l'Iran avait proposé une charte de même type, l'année dernière, ressemblant à celle régissant l'OPEP. Ce pas de plus a provoqué une levée de boucliers en Occidents notamment aux Etats-Unis et dans l'Union européenne. Chez les States, le Sénat a voté une motion dans laquelle «une Opep du gaz» est considérée comme un acte «belliqueux» à l'égard du monde libre. Quant au vieux continent, il multiplie les embûches visant à contrarier la pression des entreprises comme Sonatrach et Gazprom pour une prise de participation dans les réseaux de distribution du gaz en Europe. En fait, la vraie bataille, ou les non-dits de ce bras de fer entre promoteurs d'une Opep du gaz d'un côté et les USA et les Européens de l'autre, repose sur l'idée bien comprise de tous que l'enjeu c'est l'utilisateur final. Tous les spécialistes s'accordent à dire que la vente du gaz est plus rentable quand le fournisseur traite avec l'utilisateur final, à savoir les collectivités et les entreprises consommatrices. Pour rappel, dans une interview accordée au journal espagnol El Pais, le 13 mars 2007, le Président Abdelaziz Bouteflika a estimé qu'il ne faut pas «rejeter a priori » la possibilité d'une Opep du gaz. Il considère que la suggestion iranienne mérite d'être «examinée et discutée entre tous les intéressés». De son côté, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a indiqué le 18 avril 2007 à Doha, Qatar, que la proposition de créer une «OPEP du gaz» était encore une «simple idée» qui pourrait ne pas être discutée lors du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) qui se tenait dans cette capitale. Depuis, la question d'une Opep du gaz a marqué le pas, à la faveur de nombreux bouleversements survenus dans la planète, notamment les acquisitions de nouvelles sociétés par Gazprom et les fusions en Europe occidentale. Cependant, le partenariat entre Gazprom et Sonatrach semble s'être essoufflé, sans qu'une explication soit donnée à ce sujet. Pourtant, les deux partenaires savent que pour imposer un partenariat réellement équilibré et éviter de faire les frais de la libéralisation européenne, elles ont tout intérêt à agir ensemble et à coordonner leurs efforts. Il faut dire aussi que le projet de l'UE vise à fermer l'accès des compagnies gazières non européennes au marché de l'UE, à l'exception des sociétés spécialisées uniquement dans la distribution ou dans le transport. Comme la Russie, fournisseur gazier n°1 de l'UE, l'Algérie cherche à devenir distributeur sur le marché européen en entrant directement en contact avec le client final. Sonatrach, qui ne veut plus être un simple pourvoyeur de gaz, entend prendre une part des juteux bénéfices dans la distribution et sécuriser ses débouchés. Pour rappel, le Forum des pays exportateurs de gaz a été créé à Téhéran en 2001. Les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz, dont la Russie, seraient sur le point de finaliser un plan visant à convertir leur espace informel en un forum organisé sur les mêmes principes que l'OPEP. Cette information rapportée jeudi par le journal russe Kommersant, explique qu'il est question d'une charte qui devrait codifier les actions de cette future organisation et qui devrait être présentée à la 7e session du Forum, prévue pour juin prochain à Moscou. Les mêmes sources indiquent que cette option prend de la consistance après une discussion de haut niveau qui s'est déroulée, avant-hier, au Caire. Pour rappel, l'Iran avait proposé une charte de même type, l'année dernière, ressemblant à celle régissant l'OPEP. Ce pas de plus a provoqué une levée de boucliers en Occidents notamment aux Etats-Unis et dans l'Union européenne. Chez les States, le Sénat a voté une motion dans laquelle «une Opep du gaz» est considérée comme un acte «belliqueux» à l'égard du monde libre. Quant au vieux continent, il multiplie les embûches visant à contrarier la pression des entreprises comme Sonatrach et Gazprom pour une prise de participation dans les réseaux de distribution du gaz en Europe. En fait, la vraie bataille, ou les non-dits de ce bras de fer entre promoteurs d'une Opep du gaz d'un côté et les USA et les Européens de l'autre, repose sur l'idée bien comprise de tous que l'enjeu c'est l'utilisateur final. Tous les spécialistes s'accordent à dire que la vente du gaz est plus rentable quand le fournisseur traite avec l'utilisateur final, à savoir les collectivités et les entreprises consommatrices. Pour rappel, dans une interview accordée au journal espagnol El Pais, le 13 mars 2007, le Président Abdelaziz Bouteflika a estimé qu'il ne faut pas «rejeter a priori » la possibilité d'une Opep du gaz. Il considère que la suggestion iranienne mérite d'être «examinée et discutée entre tous les intéressés». De son côté, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a indiqué le 18 avril 2007 à Doha, Qatar, que la proposition de créer une «OPEP du gaz» était encore une «simple idée» qui pourrait ne pas être discutée lors du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) qui se tenait dans cette capitale. Depuis, la question d'une Opep du gaz a marqué le pas, à la faveur de nombreux bouleversements survenus dans la planète, notamment les acquisitions de nouvelles sociétés par Gazprom et les fusions en Europe occidentale. Cependant, le partenariat entre Gazprom et Sonatrach semble s'être essoufflé, sans qu'une explication soit donnée à ce sujet. Pourtant, les deux partenaires savent que pour imposer un partenariat réellement équilibré et éviter de faire les frais de la libéralisation européenne, elles ont tout intérêt à agir ensemble et à coordonner leurs efforts. Il faut dire aussi que le projet de l'UE vise à fermer l'accès des compagnies gazières non européennes au marché de l'UE, à l'exception des sociétés spécialisées uniquement dans la distribution ou dans le transport. Comme la Russie, fournisseur gazier n°1 de l'UE, l'Algérie cherche à devenir distributeur sur le marché européen en entrant directement en contact avec le client final. Sonatrach, qui ne veut plus être un simple pourvoyeur de gaz, entend prendre une part des juteux bénéfices dans la distribution et sécuriser ses débouchés. Pour rappel, le Forum des pays exportateurs de gaz a été créé à Téhéran en 2001.