«Tonic n‘est pas une proie pour les prédateurs en chasse. » C‘est en ces termes que Abdelghani Djerrar a dépeint hier la situation inhérente au dossier du groupe dont il est le responsable. Appuyé de son avocat, le jeune chef d‘entreprise s‘est interrogé, lors d‘une rencontre avec la presse, sur le « laxisme des instances judiciaires quant aux multiples requêtes introduites » par son avocat. Il a désigné du doigt le séquestre judiciaire, l‘accusant d‘entreprendre des initiatives « fallacieuses », avec des « desseins inavoués de porter préjudice au groupe ». De quoi s‘agit-il ? Djerrar parle de « complot, dont le séquestre judiciaire, Rachid Bouraoui (ex-liquidateur de Khalifa Graphisme), avec la complicité de Hamid Batata (son associé à la tête de la société Verdi) en est le principal auteur ». « Je ne comprend pas, expliquera-t-il, pourquoi le doyen des juges se confine dans le silence, alors qu‘il a été destinataire de requêtes contenant toutes les carences relevées par rapport au comportement tendancieux, de surcroît, ne relevant pas des attributions du séquestre judiciaire qui non seulement ne s‘est jamais rendu sur les lieux des 11 entreprises, comme l‘exige sa mission mais également usurpe la fonction d‘administrateur afin de compromettre toutes nos tentatives visant à remettre de l‘ordre ». Abdelghani Djerrar a donné la pleine mesure de sa perplexité vis-à-vis du silence derrière lequel se seraient murées toutes les instances judiciaires et même le ministre « devant toutes les preuves que nous apportons et ce, au vu de l‘audit exigé par la justice et dont les résultats sont en notre faveur ». « La raison qui anime le comportement douteux du séquestre est purement mercantiliste », dira Djerrar en faisant référence aux tentatives de compromission entreprises par le séquestre et ayant trait, notamment, aux contrats d‘assurances et à la vente des équipements ou matériels des entreprises par les associés et dont le coût avoisine les 115 milliards de dinars. En faisant étalage des griefs retenus contre le séquestre — désigné provisoirement par la justice, quelques jours après l‘incarcération de Djerrar —, ce dernier s‘est interrogé sur le silence des instances judiciaires sur l‘usurpation de fonction dont est coupable le séquestre qui, selon lui, « dans une totale impunité s‘est autoproclamé administrateur judiciaire et use d‘un cachet humide pour faire foi ». Prenant la parole, maître Zeria, avocat de Tonic, s‘est interrogé à propos de l‘absence de réaction de la part des instances judiciaires devant les plaintes hebdomadaires qui leur sont adressées et qui mettent en relief « le danger auquel font face les 11 entreprises » ajoutant que ces plaintes mettaient également en exergue « l‘absence de rapports mensuels obligatoires devant être rédigés par le séquestre ». Il a expliqué dans ce sens que « celui-ci ne s‘est jamais présenté que pour signer les états de salaires des 3.000 employés ». Après avoir émis des réserves quant à l‘intégrité et la rectitude du séquestre et de son associé, dans ce qu‘il appelle « une cabale », Djerrar s‘est dit convaincu quant au dénouement positif devant être réservé à l‘affaire Tonic par la justice qui traite cette affaire depuis 2 ans. «Nous demandons un audit afin de lister les dégâts générés par les agissements du séquestre et de son associé et qui devrait aboutir à son remplacement par un autre séquestre » a affirmé le patron de TONIC, avant de conclure qu‘en dépit de toutes les entraves, « nous sommes optimistes quant à l‘issue de cette instruction ». «Tonic n‘est pas une proie pour les prédateurs en chasse. » C‘est en ces termes que Abdelghani Djerrar a dépeint hier la situation inhérente au dossier du groupe dont il est le responsable. Appuyé de son avocat, le jeune chef d‘entreprise s‘est interrogé, lors d‘une rencontre avec la presse, sur le « laxisme des instances judiciaires quant aux multiples requêtes introduites » par son avocat. Il a désigné du doigt le séquestre judiciaire, l‘accusant d‘entreprendre des initiatives « fallacieuses », avec des « desseins inavoués de porter préjudice au groupe ». De quoi s‘agit-il ? Djerrar parle de « complot, dont le séquestre judiciaire, Rachid Bouraoui (ex-liquidateur de Khalifa Graphisme), avec la complicité de Hamid Batata (son associé à la tête de la société Verdi) en est le principal auteur ». « Je ne comprend pas, expliquera-t-il, pourquoi le doyen des juges se confine dans le silence, alors qu‘il a été destinataire de requêtes contenant toutes les carences relevées par rapport au comportement tendancieux, de surcroît, ne relevant pas des attributions du séquestre judiciaire qui non seulement ne s‘est jamais rendu sur les lieux des 11 entreprises, comme l‘exige sa mission mais également usurpe la fonction d‘administrateur afin de compromettre toutes nos tentatives visant à remettre de l‘ordre ». Abdelghani Djerrar a donné la pleine mesure de sa perplexité vis-à-vis du silence derrière lequel se seraient murées toutes les instances judiciaires et même le ministre « devant toutes les preuves que nous apportons et ce, au vu de l‘audit exigé par la justice et dont les résultats sont en notre faveur ». « La raison qui anime le comportement douteux du séquestre est purement mercantiliste », dira Djerrar en faisant référence aux tentatives de compromission entreprises par le séquestre et ayant trait, notamment, aux contrats d‘assurances et à la vente des équipements ou matériels des entreprises par les associés et dont le coût avoisine les 115 milliards de dinars. En faisant étalage des griefs retenus contre le séquestre — désigné provisoirement par la justice, quelques jours après l‘incarcération de Djerrar —, ce dernier s‘est interrogé sur le silence des instances judiciaires sur l‘usurpation de fonction dont est coupable le séquestre qui, selon lui, « dans une totale impunité s‘est autoproclamé administrateur judiciaire et use d‘un cachet humide pour faire foi ». Prenant la parole, maître Zeria, avocat de Tonic, s‘est interrogé à propos de l‘absence de réaction de la part des instances judiciaires devant les plaintes hebdomadaires qui leur sont adressées et qui mettent en relief « le danger auquel font face les 11 entreprises » ajoutant que ces plaintes mettaient également en exergue « l‘absence de rapports mensuels obligatoires devant être rédigés par le séquestre ». Il a expliqué dans ce sens que « celui-ci ne s‘est jamais présenté que pour signer les états de salaires des 3.000 employés ». Après avoir émis des réserves quant à l‘intégrité et la rectitude du séquestre et de son associé, dans ce qu‘il appelle « une cabale », Djerrar s‘est dit convaincu quant au dénouement positif devant être réservé à l‘affaire Tonic par la justice qui traite cette affaire depuis 2 ans. «Nous demandons un audit afin de lister les dégâts générés par les agissements du séquestre et de son associé et qui devrait aboutir à son remplacement par un autre séquestre » a affirmé le patron de TONIC, avant de conclure qu‘en dépit de toutes les entraves, « nous sommes optimistes quant à l‘issue de cette instruction ».