Cette décision perçue par les consommateurs comme un statu quo, est, par contre, avancée par le cartel comme un constat d'une situation du marché «alimenté suffisamment», selon l'examen dont elle a fait objet durant cette réunion. Cette décision perçue par les consommateurs comme un statu quo, est, par contre, avancée par le cartel comme un constat d'une situation du marché «alimenté suffisamment», selon l'examen dont elle a fait objet durant cette réunion. Les treize de l'organisation ont décidé de maintenir le plafond de production actuel situé à 32 millions de barils par jour. L'annonce a été faite par le ministre du Pétrole du Nigeria au terme de deux heures de travaux de la réunion extraordinaire tenue hier à Vienne. Cette décision perçue par les consommateurs comme un statu quo, car ne répondant pas à leur attente, est par contre avancée par le cartel comme un constat d'une situation du marché «alimenté suffisamment», selon l'examen dont elle a fait objet durant cette réunion. La position de l'Opep confirme les déclarations du ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Nouaïmi, qui avait, peu avant la tenue de la rencontre, jugé la «situation du marché solide», car l'offre correspond à la demande. «Les stocks mondiaux sont en bon état et à un niveau égal à celui enregistré ces 5 dernières années», a-t-il précisé. Notre ministre de l'Energie, Chakib Khelil, qui a présidé sa première réunion ministérielle en qualité de président de l'organisation, avait écarté la possibilité d'une hausse de la production. L'expérience de septembre dernier, qui a vu la production augmentée d'un demi million de barils, n'a pas donné les effets escomptés sur les prix. «L'Opep a déjà fait ce qu'elle pouvait», pour aider la croissance mondiale, avait soutenu Chakib Khelil. Pour notre ministre de l'Energie, la situation américaine pourrait avoir un impact sur l'économie mondiale, à moyen et long termes et pourrait affecter la demande de brut. Pour l'heure, les cours sont loin de donner des craintes sérieuses. S'ils dépassent les 120 dollars le baril, il y aura lieu de s'alarmer. La situation actuelle reste, selon Chakib Khelil, marquée par des facteurs exogènes à l'offre. « On y verra plus clair », en mars prochain, s'accordent à dire les ministres de l'Opep. L'organisation qui fournit 40% du pétrole « fera alors le nécessaire pour éviter une pénurie de pétrole ». Le marché s'est montré réceptif à la décision de l'Opep en affichant jeudi, à la clôture du marché, soit la veille de la rencontre, le baril de light sweet crude, pour livraison de mars à 91,75 dollars, soit un recul de 58 cents. Un recul qui s'est confirmé hier encore, à l'ouverture de la réunion de Genève. Vers la mi journée, le panier a cédé 0,11%, soit dix cents, pour se situer à 91,65 dollars, au même moment, le Brent de la mer du Nord reculait de 0,28%, soit 26 cents de moins sur le prix de jeudi. Les experts, ont par ailleurs apprécié favorablement la décision de l'organisation de maintenir son plafond de production. Ils estiment qu'une décision de hausse prise au seuil d'une phase de ralentissement aurait fait revenir à l'expérience de 1997 qui s'est soldée par une perte de 10 dollars sur le prix du brut. Les treize de l'organisation ont décidé de maintenir le plafond de production actuel situé à 32 millions de barils par jour. L'annonce a été faite par le ministre du Pétrole du Nigeria au terme de deux heures de travaux de la réunion extraordinaire tenue hier à Vienne. Cette décision perçue par les consommateurs comme un statu quo, car ne répondant pas à leur attente, est par contre avancée par le cartel comme un constat d'une situation du marché «alimenté suffisamment», selon l'examen dont elle a fait objet durant cette réunion. La position de l'Opep confirme les déclarations du ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Nouaïmi, qui avait, peu avant la tenue de la rencontre, jugé la «situation du marché solide», car l'offre correspond à la demande. «Les stocks mondiaux sont en bon état et à un niveau égal à celui enregistré ces 5 dernières années», a-t-il précisé. Notre ministre de l'Energie, Chakib Khelil, qui a présidé sa première réunion ministérielle en qualité de président de l'organisation, avait écarté la possibilité d'une hausse de la production. L'expérience de septembre dernier, qui a vu la production augmentée d'un demi million de barils, n'a pas donné les effets escomptés sur les prix. «L'Opep a déjà fait ce qu'elle pouvait», pour aider la croissance mondiale, avait soutenu Chakib Khelil. Pour notre ministre de l'Energie, la situation américaine pourrait avoir un impact sur l'économie mondiale, à moyen et long termes et pourrait affecter la demande de brut. Pour l'heure, les cours sont loin de donner des craintes sérieuses. S'ils dépassent les 120 dollars le baril, il y aura lieu de s'alarmer. La situation actuelle reste, selon Chakib Khelil, marquée par des facteurs exogènes à l'offre. « On y verra plus clair », en mars prochain, s'accordent à dire les ministres de l'Opep. L'organisation qui fournit 40% du pétrole « fera alors le nécessaire pour éviter une pénurie de pétrole ». Le marché s'est montré réceptif à la décision de l'Opep en affichant jeudi, à la clôture du marché, soit la veille de la rencontre, le baril de light sweet crude, pour livraison de mars à 91,75 dollars, soit un recul de 58 cents. Un recul qui s'est confirmé hier encore, à l'ouverture de la réunion de Genève. Vers la mi journée, le panier a cédé 0,11%, soit dix cents, pour se situer à 91,65 dollars, au même moment, le Brent de la mer du Nord reculait de 0,28%, soit 26 cents de moins sur le prix de jeudi. Les experts, ont par ailleurs apprécié favorablement la décision de l'organisation de maintenir son plafond de production. Ils estiment qu'une décision de hausse prise au seuil d'une phase de ralentissement aurait fait revenir à l'expérience de 1997 qui s'est soldée par une perte de 10 dollars sur le prix du brut.