Les paramédicaux ont entamé, à partir d'hier dimanche, une grève nationale de trois jours. Ce débrayage qui s'étalera jusqu'au 19 février courant est intervenu en réponse à l'appel du syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Cette organisation syndicale autonome à opté pour une grève de trois jours car s'estimant lésée concernant le statut de la corporation . En effet, le projet du statut des paramédicaux élaboré par le gouvernement constitue un frein pour le parcours professionnel de cette corporation et de son cursus. Dans le statut et selon les membres du SAP, rien n'indique une éventuelle amélioration de la situation professionnelle des travailleurs. Ainsi, un paramédical rencontré aux environs du CHU de Annaba explique : «Pour l'obtention d'un diplôme paramédical, il faut un Bac + 3 et je regrette qu'à travers ce statut on exige un niveau universitaire et une formation spécialisée dans le domaine. La corporation s'est insurgée contre cet état de fait et à suivi le mouvement de grève qui a été réussi à 100%.» Dans le secteur sanitaire ou les CHU de toutes la wilaya, même dans les sous-secteurs des communes, à savoir El Bouni, Boukhadra, c'est la paralysie totale et un service minimum a été assuré surtout à l'hôpital pédiatrique d'El Bouni. Le mécontement à gagné du terrain et une infirmière du secteur déplore : «On nous retrograde au second rang alors que nous sommes des fonctionnaires à part entière, et nous exigeons un minimum. La grille des salaires instaurée par la tutelle a été faite précipitement et pourtant ,celle-ci a été remise en cause par l'ensemble des paramédicaux. C'est pour cela, qu'aujourd'ui, on observe cette grève». Un travailleur paramédical de l'hôpital psychiatrique «Razi» enchaîne : «Nous assurons un service minimum pendant les journées de grève et nous dénonçons ce que nous qualifions de marchandage de la corporation.» Les paramédicaux ont entamé, à partir d'hier dimanche, une grève nationale de trois jours. Ce débrayage qui s'étalera jusqu'au 19 février courant est intervenu en réponse à l'appel du syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Cette organisation syndicale autonome à opté pour une grève de trois jours car s'estimant lésée concernant le statut de la corporation . En effet, le projet du statut des paramédicaux élaboré par le gouvernement constitue un frein pour le parcours professionnel de cette corporation et de son cursus. Dans le statut et selon les membres du SAP, rien n'indique une éventuelle amélioration de la situation professionnelle des travailleurs. Ainsi, un paramédical rencontré aux environs du CHU de Annaba explique : «Pour l'obtention d'un diplôme paramédical, il faut un Bac + 3 et je regrette qu'à travers ce statut on exige un niveau universitaire et une formation spécialisée dans le domaine. La corporation s'est insurgée contre cet état de fait et à suivi le mouvement de grève qui a été réussi à 100%.» Dans le secteur sanitaire ou les CHU de toutes la wilaya, même dans les sous-secteurs des communes, à savoir El Bouni, Boukhadra, c'est la paralysie totale et un service minimum a été assuré surtout à l'hôpital pédiatrique d'El Bouni. Le mécontement à gagné du terrain et une infirmière du secteur déplore : «On nous retrograde au second rang alors que nous sommes des fonctionnaires à part entière, et nous exigeons un minimum. La grille des salaires instaurée par la tutelle a été faite précipitement et pourtant ,celle-ci a été remise en cause par l'ensemble des paramédicaux. C'est pour cela, qu'aujourd'ui, on observe cette grève». Un travailleur paramédical de l'hôpital psychiatrique «Razi» enchaîne : «Nous assurons un service minimum pendant les journées de grève et nous dénonçons ce que nous qualifions de marchandage de la corporation.»