Le président de la République est arrivé hier après-midi, à Moscou. Le chef de l'Etat séjournera deux jours dans ce pays, avec qui l'Algérie est liée par un accord de partenariat stratégique. Les ministres des Affaires étrangères, de l'Energie et des Mines, des Finances et des Transports, ainsi que le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, accompagnent le chef de l'Etat. Cela en plus d'un conseiller à la présidence de la République, Mohamed Benamar Zerhouni. Ainsi, le Président Bouteflika, dont c'est la seconde visite, est sur une terre qu'il connaît assez bien, puisque l'Algérie et la Russie ont, par le passé, entretenu des relations assez privilégiées, du temps de l'ex-URSS. Vieilles de plus de 45 ans, ces relations ont été sanctionnées en 2001 par une «déclaration de partenariat stratégique». Le but annoncé de ce pacte est de parvenir à «dynamiser les échanges bilatéraux dans différents domaines». Mais près de 7 ans plus tard, l'axe Moscou-Alger ne prend toujours pas forme au plan économique. Un peu plus de 4 millions de dollars ont été enregistrés entre les deux pays en 2007. A Alger comme à Moscou, l'on met en avant la fameuse visite de Vladimir Poutine, en Algérie en mars 2006, ainsi que les deux réunions de la commission mixte de coopération. Cela sans oublier la création d'un Conseil d'affaires. En signe de bonne volonté, les Russes ont éffacé les 4,7 milliards de dollars de dette, contractée par l'Algérie. L'Algérie et la Russie, héritière de l'ex-Union soviétique, ont célébré le 23 mars dernier, le 45e anniversaire de l'établissement de leurs relations diplomatiques et souligné à cette occasion «l'approfondissement constant du dialogue politique entre les deux pays». La «qualité» des relations diplomatiques a également été relevée par le président Bouteflika, qui a exprimé, dans un message à M. Poutine en juin dernier, «toute (sa) satisfaction» pour ce dialogue politique, qui a permis de «conforter la proximité des positions des deux pays sur les questions internationales». Et c'est l'excellence des ces relations qui permet aux deux pays d'entrevoir une coopération stratégique dans le domaine du gaz. La problématique du marché de l'armement dont la presse des deux pays s'est faite l'écho, sans que l'on ait enregistré aucun commentaire officiel d'Alger ou de Moscou, ne sera vraisemblablement pas un frein aux discussions sur l'intention, ouvertement affichée par Moscou, de créer une «Opep du gaz». Les pays occidentaux, qui craignent pareille perspective, attendront avec impatience les résultats des entretiens entre Poutine et Bouteflika qui ont débuté hier en fin d'après midi. Le président de la République est arrivé hier après-midi, à Moscou. Le chef de l'Etat séjournera deux jours dans ce pays, avec qui l'Algérie est liée par un accord de partenariat stratégique. Les ministres des Affaires étrangères, de l'Energie et des Mines, des Finances et des Transports, ainsi que le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, accompagnent le chef de l'Etat. Cela en plus d'un conseiller à la présidence de la République, Mohamed Benamar Zerhouni. Ainsi, le Président Bouteflika, dont c'est la seconde visite, est sur une terre qu'il connaît assez bien, puisque l'Algérie et la Russie ont, par le passé, entretenu des relations assez privilégiées, du temps de l'ex-URSS. Vieilles de plus de 45 ans, ces relations ont été sanctionnées en 2001 par une «déclaration de partenariat stratégique». Le but annoncé de ce pacte est de parvenir à «dynamiser les échanges bilatéraux dans différents domaines». Mais près de 7 ans plus tard, l'axe Moscou-Alger ne prend toujours pas forme au plan économique. Un peu plus de 4 millions de dollars ont été enregistrés entre les deux pays en 2007. A Alger comme à Moscou, l'on met en avant la fameuse visite de Vladimir Poutine, en Algérie en mars 2006, ainsi que les deux réunions de la commission mixte de coopération. Cela sans oublier la création d'un Conseil d'affaires. En signe de bonne volonté, les Russes ont éffacé les 4,7 milliards de dollars de dette, contractée par l'Algérie. L'Algérie et la Russie, héritière de l'ex-Union soviétique, ont célébré le 23 mars dernier, le 45e anniversaire de l'établissement de leurs relations diplomatiques et souligné à cette occasion «l'approfondissement constant du dialogue politique entre les deux pays». La «qualité» des relations diplomatiques a également été relevée par le président Bouteflika, qui a exprimé, dans un message à M. Poutine en juin dernier, «toute (sa) satisfaction» pour ce dialogue politique, qui a permis de «conforter la proximité des positions des deux pays sur les questions internationales». Et c'est l'excellence des ces relations qui permet aux deux pays d'entrevoir une coopération stratégique dans le domaine du gaz. La problématique du marché de l'armement dont la presse des deux pays s'est faite l'écho, sans que l'on ait enregistré aucun commentaire officiel d'Alger ou de Moscou, ne sera vraisemblablement pas un frein aux discussions sur l'intention, ouvertement affichée par Moscou, de créer une «Opep du gaz». Les pays occidentaux, qui craignent pareille perspective, attendront avec impatience les résultats des entretiens entre Poutine et Bouteflika qui ont débuté hier en fin d'après midi.