La régulation fait défaut et les commerçants en saisissent l'aubaine. Les basiques économiques sur l'élasticité de l'offre et de la demande semblent ne plus fonctionner. Les épiciers n'ont pas hésité à réviser «unilatéralement» les décrets sur les prix dirigés. La régulation fait défaut et les commerçants en saisissent l'aubaine. Les basiques économiques sur l'élasticité de l'offre et de la demande semblent ne plus fonctionner. Les épiciers n'ont pas hésité à réviser «unilatéralement» les décrets sur les prix dirigés. Les trois premiers mois de l'année se sont singularisés par une flambée générale des prix des produits de large consommation. Le gouvernement, qui n'a de cesse de rappeler l'option de continuer à subventionner les prix du pain et du lait, est pris de court par le marché. Il découvre son incapacité à faire respecter les prix administrés. La régulation fait défaut et les commerçants en saisissent l'aubaine. Les basiques économiques sur l'élasticité de l'offre et de la demande semblent ne plus fonctionner. Tout en aval de la chaîne commerciale, les épiciers n'ont pas hésité à réviser «unilatéralement» les décrets sur les prix dirigés. Le bidon d'huile frise les 1.000 DA. Par effet d'entraînement, la quasi-totalité des produits de large consommation a suivi le mouvement. Le café a pris jusqu'à 40 DA par boîte de 250 gr, passant de 100 à 140 DA, le lait en poudre aussi (de 300 à 370 DA le kg). La pénurie « subite » de certains produits, incontournable ingrédient de la cuisine quotidienne, a imprimé au reste des légumes et fruits une tendance haussière malgré l'abondance de certains produits. Ce tour d'horizon non «achevé» démontre, si besoin, est que le pouvoir d'achat de l'Algérien est mis à rude épreuve. Malgré les promesses des responsables, la situation est restée telle quelle, n'en déplaise au ministre du Travail qui a déclaré par le passé que «le pouvoir d'achat des Algériens est sensiblement amélioré». Même l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), seul représentant social toléré dans le pacte économique et social, n'est pas d'accord avec ce raisonnement. Dans son étude de 2006, la Centrale syndicale situe le SNMG « décent » à 24.000 DA. Aussi, le système inéquitable de redistribution de la richesse ainsi que la dépendance de la fluctuation des prix des hydrocarbures (volatilité) font que le pouvoir d'achat reste fragile. Pour tenter d'oxygéner un tant soit peu le niveau de vie, plusieurs propositions fusent, particulièrement du patronat qui saisit l'opportunité pour réclamer des baisses fiscales et tarifaires. La baisse de la TVA permettrait, selon ses défenseurs, de réduire, d'une part, la pression fiscale sur l'économie légale et, d'autre part, de redonner du souffle au pouvoir d'achat. Pour les consommateurs, il ne s'agit ni plus ni moins que de quête de «cadeaux fiscaux» à greffer aux marges bénéficiaires déjà importantes. Pour preuve, le kilogramme de pomme de terre a encore augmenté de 5 à 10 DA, au moment où une ordonnance présidentielle l'exonérait momentanément de TVA (17%) et de tarifs douaniers (30%). Au-delà des interventions factuelles, une partie du patronat algérien aspire à plus d'égards pour la production nationale, car, en définitive, les concessions tarifaires sont autant de parts de marché offertes à l'importation au détriment de l'outil de production locale qui peine à atteindre des niveaux suffisants de productivité. Concernant la classe politique, mis à part le RCD, le PT et le MSP, qui ont préconisé certaines solutions, les autres se sont confinés dans un silence radio qui en dit long sur leur véritable préoccupation. Les trois premiers mois de l'année se sont singularisés par une flambée générale des prix des produits de large consommation. Le gouvernement, qui n'a de cesse de rappeler l'option de continuer à subventionner les prix du pain et du lait, est pris de court par le marché. Il découvre son incapacité à faire respecter les prix administrés. La régulation fait défaut et les commerçants en saisissent l'aubaine. Les basiques économiques sur l'élasticité de l'offre et de la demande semblent ne plus fonctionner. Tout en aval de la chaîne commerciale, les épiciers n'ont pas hésité à réviser «unilatéralement» les décrets sur les prix dirigés. Le bidon d'huile frise les 1.000 DA. Par effet d'entraînement, la quasi-totalité des produits de large consommation a suivi le mouvement. Le café a pris jusqu'à 40 DA par boîte de 250 gr, passant de 100 à 140 DA, le lait en poudre aussi (de 300 à 370 DA le kg). La pénurie « subite » de certains produits, incontournable ingrédient de la cuisine quotidienne, a imprimé au reste des légumes et fruits une tendance haussière malgré l'abondance de certains produits. Ce tour d'horizon non «achevé» démontre, si besoin, est que le pouvoir d'achat de l'Algérien est mis à rude épreuve. Malgré les promesses des responsables, la situation est restée telle quelle, n'en déplaise au ministre du Travail qui a déclaré par le passé que «le pouvoir d'achat des Algériens est sensiblement amélioré». Même l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), seul représentant social toléré dans le pacte économique et social, n'est pas d'accord avec ce raisonnement. Dans son étude de 2006, la Centrale syndicale situe le SNMG « décent » à 24.000 DA. Aussi, le système inéquitable de redistribution de la richesse ainsi que la dépendance de la fluctuation des prix des hydrocarbures (volatilité) font que le pouvoir d'achat reste fragile. Pour tenter d'oxygéner un tant soit peu le niveau de vie, plusieurs propositions fusent, particulièrement du patronat qui saisit l'opportunité pour réclamer des baisses fiscales et tarifaires. La baisse de la TVA permettrait, selon ses défenseurs, de réduire, d'une part, la pression fiscale sur l'économie légale et, d'autre part, de redonner du souffle au pouvoir d'achat. Pour les consommateurs, il ne s'agit ni plus ni moins que de quête de «cadeaux fiscaux» à greffer aux marges bénéficiaires déjà importantes. Pour preuve, le kilogramme de pomme de terre a encore augmenté de 5 à 10 DA, au moment où une ordonnance présidentielle l'exonérait momentanément de TVA (17%) et de tarifs douaniers (30%). Au-delà des interventions factuelles, une partie du patronat algérien aspire à plus d'égards pour la production nationale, car, en définitive, les concessions tarifaires sont autant de parts de marché offertes à l'importation au détriment de l'outil de production locale qui peine à atteindre des niveaux suffisants de productivité. Concernant la classe politique, mis à part le RCD, le PT et le MSP, qui ont préconisé certaines solutions, les autres se sont confinés dans un silence radio qui en dit long sur leur véritable préoccupation.