Environ 19 à 20 % des diplômés algériens installés à l'étranger sont tentés par le retour au pays après une expériences de 5 à 8 années dans le pays d'accueil. Environ 19 à 20 % des diplômés algériens installés à l'étranger sont tentés par le retour au pays après une expériences de 5 à 8 années dans le pays d'accueil. La question des compétences algériennes établies à l'étranger revient plus que jamais sur les devants de la scène. Ainsi, à l'occasion de la tenue à Paris du 2e Forum "Cap Algérie" du Réseau des étudiants algériens diplômés des grandes écoles (REAGE), des opérateurs économiques, des responsables d'organismes gouvernementaux et des personnalités politiques se sont encore une fois penchés sur cette thématique tout en mettant en exergue son importance vitale pour le développement et l'avenir de l'Algérie. A ce sujet, l'ancien Premier ministre français et présidente de la commission économique de l'Association France-Algérie, Mme Edith Cresson, qui a présidé l'ouverture de cette conférence, a soutenu que les jeunes diplômés Algériens des grandes écoles et universités françaises, rassemblés au sein du REAGE, portent en eux un nouvel espoir et ouvrent de nouvelles perspectives pour leur pays. Il faut dire à ce propos que de nombreuses études ont fait part de l'intérêt de plus en plus croissant que portent les compétences algériennes installées à l'étranger au retour dans leur pays d'origine. «Il y a depuis quelques années une véritable dynamique au regard des flux migratoires que connaît l'Algérie concernant la mobilité des compétences. Il faut savoir aussi que de plus en plus de diplômés algériens qui ont fait des études à l'étranger sont à la recherche de postes en Algérie », relève Mohamed Saïb Musette, chercheur au CREAD et spécialiste de la question des migrations internationales. Contacté par nos soins, il nous apprend que 8.000 binationaux, des diplômés algériens ayant la double nationalité, ont décidé de s'installer en Algérie. En 2006, leur nombre a dépassé les 40.000. Cette évolution témoigne, d'après notre interlocuteur, qu'un environnement professionnel et social de qualité est en train de se constituer en Algérie. «Environ 19 à 20 % des diplômés algériens installés à l'étranger sont tentés par le retour au pays après une expériences de 5 à 8 années dans le pays d'accueil. L'émergence d'un secteur privé qui offre des salaires selon les standards internationaux attire ces diplômés. Et même les patrons et les chefs d'entreprise algériens sont conscients de la contribution positive majeure que peuvent apporter ces compétences. L'Algérie vit aussi une importante période de croissance économique. Les grands chantiers initiés par l'Etat ne laissent pas ces diplômés indifférents», explique encore M Saïb Musette qui reconnaît que «ce sont les groupes étrangers et les boites internationales installées en Algérie qui font le plus appel à ces compétences installées à l'étranger.» «Les salaires proposés par ces sociétés étrangères sont importants. C'est pour cette raison qu'ils demeurent les plus attractives pour ces diplômés algériens exilés», poursuit notre interlocuteur. Enfin, pour Saïb Musette la mobilité des compétences connaîtra son stade optimal en Algérie d'ici 2015 à 2020. «Cette migration entre dans la cadre de la société transnationale qui se met en place partout dans le monde à l'ère de la mondialisation. Ces algériens qui partent étudier et travailler à l'étranger restent toujours des résidents à leur retour en Algérie. Ils gardent ainsi les pieds sur les deux rives», conclut notre interlocuteur. La question des compétences algériennes établies à l'étranger revient plus que jamais sur les devants de la scène. Ainsi, à l'occasion de la tenue à Paris du 2e Forum "Cap Algérie" du Réseau des étudiants algériens diplômés des grandes écoles (REAGE), des opérateurs économiques, des responsables d'organismes gouvernementaux et des personnalités politiques se sont encore une fois penchés sur cette thématique tout en mettant en exergue son importance vitale pour le développement et l'avenir de l'Algérie. A ce sujet, l'ancien Premier ministre français et présidente de la commission économique de l'Association France-Algérie, Mme Edith Cresson, qui a présidé l'ouverture de cette conférence, a soutenu que les jeunes diplômés Algériens des grandes écoles et universités françaises, rassemblés au sein du REAGE, portent en eux un nouvel espoir et ouvrent de nouvelles perspectives pour leur pays. Il faut dire à ce propos que de nombreuses études ont fait part de l'intérêt de plus en plus croissant que portent les compétences algériennes installées à l'étranger au retour dans leur pays d'origine. «Il y a depuis quelques années une véritable dynamique au regard des flux migratoires que connaît l'Algérie concernant la mobilité des compétences. Il faut savoir aussi que de plus en plus de diplômés algériens qui ont fait des études à l'étranger sont à la recherche de postes en Algérie », relève Mohamed Saïb Musette, chercheur au CREAD et spécialiste de la question des migrations internationales. Contacté par nos soins, il nous apprend que 8.000 binationaux, des diplômés algériens ayant la double nationalité, ont décidé de s'installer en Algérie. En 2006, leur nombre a dépassé les 40.000. Cette évolution témoigne, d'après notre interlocuteur, qu'un environnement professionnel et social de qualité est en train de se constituer en Algérie. «Environ 19 à 20 % des diplômés algériens installés à l'étranger sont tentés par le retour au pays après une expériences de 5 à 8 années dans le pays d'accueil. L'émergence d'un secteur privé qui offre des salaires selon les standards internationaux attire ces diplômés. Et même les patrons et les chefs d'entreprise algériens sont conscients de la contribution positive majeure que peuvent apporter ces compétences. L'Algérie vit aussi une importante période de croissance économique. Les grands chantiers initiés par l'Etat ne laissent pas ces diplômés indifférents», explique encore M Saïb Musette qui reconnaît que «ce sont les groupes étrangers et les boites internationales installées en Algérie qui font le plus appel à ces compétences installées à l'étranger.» «Les salaires proposés par ces sociétés étrangères sont importants. C'est pour cette raison qu'ils demeurent les plus attractives pour ces diplômés algériens exilés», poursuit notre interlocuteur. Enfin, pour Saïb Musette la mobilité des compétences connaîtra son stade optimal en Algérie d'ici 2015 à 2020. «Cette migration entre dans la cadre de la société transnationale qui se met en place partout dans le monde à l'ère de la mondialisation. Ces algériens qui partent étudier et travailler à l'étranger restent toujours des résidents à leur retour en Algérie. Ils gardent ainsi les pieds sur les deux rives», conclut notre interlocuteur.