Lors de la tournée qu'il vient d'effectuer dans la région, le vice-président américain, Dick Cheney, avait sérieusement mis en garde contre une présence au plus haut niveau au sommet de Damas. Il semble bien qu'il ait été entendu puisque Ryad et Le Caire ne s'y feront représenter qu'à un « niveau inférieur » et que le Liban vient d'annoncer sa décision de boycotter ce sommet. Lors de la tournée qu'il vient d'effectuer dans la région, le vice-président américain, Dick Cheney, avait sérieusement mis en garde contre une présence au plus haut niveau au sommet de Damas. Il semble bien qu'il ait été entendu puisque Ryad et Le Caire ne s'y feront représenter qu'à un « niveau inférieur » et que le Liban vient d'annoncer sa décision de boycotter ce sommet. Il avait été annoncé comme le sommet qui devait consacrer les positions arabes communes autour de l'essentiel des grandes questions de l'heure. Il est pourtant, d'ores et déjà, marqué par des défections plus qu'importantes qui risquent fort, ainsi que l'écrivait le quotidien égyptien, Al Ahram, hier, d'être « le sommet qui consacrera les divergences arabes. » L'on avait déjà connaissance des réticences de l'Arabie saoudite et de l'Egypte à se faire représenter au plus haut niveau, et, depuis hier mercredi, c'est chose faite puisque pas plus que le Roi Abdallah ou encore le ministre saoudien des affaires étrangères, Saoud al Fayçal, ne seront présents. L'Egypte a également annoncé que le président Hosni Moubarak ne prendra pas part à ce sommet de la Ligue arabe et qu'elle n'y serait représentée que par « un ministre de second plan. » La Jordanie et le Maroc risquent aussi de n'y envoyer que des personnalités de second plan. Il semble bien qu'il s'agit là des premières conséquences des avertissements lancés par le vice-président américain, Dick Cheney, lors de sa tournée effectuée la semaine dernières dans un certain nombre de capitales arabes. Les américains avaient alors invités les chefs d'états arabes à « bien réfléchir avant d'aller à Damas. » On sait par ailleurs que les relations syro-saoudiennes se sont particulièrement détériorées ces derniers temps, Ryad accusant Damas d'être le principal responsable du blocage de la situation politique au Liban qui est sans président de la République depuis fin novembre dernier faute de consensus entre les différents camps en présence au Parlement. Pour rappel, l'Arabie saoudite est l'un des plus fervents soutiens de Fouad Siniora, toujours chef du gouvernement libanais, contesté par la Syrie. Autre absent de marque, et pour cause, puisque la situation dans ce pays devait figurer comme l'un des principaux points à l'ordre du jour, le Liban, qui vient d'annoncer, ni plus ni moins, que sa décision de boycotter ce sommet. Dans ces conditions, il semble difficile de ne pas relever que, plus que jamais, le monde arabe, ou ce qu'il en reste, est l'objet de divisions qui existent entre le camp favorable aux américains et un camp, plus ouvert, qui continue, vaille que vaille, à en appeler à l'unité des rangs face à l'adversité extérieure. Au chapitre des pays qui ont annoncé leur présence avec une représentation au plus haut niveau, citons les Emirats arabes unis, le Soudan, le Yémen, l'Autorité palestinienne, la Tunisie, la Mauritanie, l'Algérie, ainsi que le Koweït et le Qatar dont les émirs respectifs seront présents à Damas. Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, l'égyptien Amr Moussa ne semble pas perturbé par ces absences de marque puisqu'il continue à déclarer sur les principales chaines de télévision arabes que, concernant le Liban, l'Initiative arabe lancée en janvier passé et dont il est le premier médiateur, poursuivra ses efforts en vue d'obtenir une issue à la crise au Liban. Il avait été annoncé comme le sommet qui devait consacrer les positions arabes communes autour de l'essentiel des grandes questions de l'heure. Il est pourtant, d'ores et déjà, marqué par des défections plus qu'importantes qui risquent fort, ainsi que l'écrivait le quotidien égyptien, Al Ahram, hier, d'être « le sommet qui consacrera les divergences arabes. » L'on avait déjà connaissance des réticences de l'Arabie saoudite et de l'Egypte à se faire représenter au plus haut niveau, et, depuis hier mercredi, c'est chose faite puisque pas plus que le Roi Abdallah ou encore le ministre saoudien des affaires étrangères, Saoud al Fayçal, ne seront présents. L'Egypte a également annoncé que le président Hosni Moubarak ne prendra pas part à ce sommet de la Ligue arabe et qu'elle n'y serait représentée que par « un ministre de second plan. » La Jordanie et le Maroc risquent aussi de n'y envoyer que des personnalités de second plan. Il semble bien qu'il s'agit là des premières conséquences des avertissements lancés par le vice-président américain, Dick Cheney, lors de sa tournée effectuée la semaine dernières dans un certain nombre de capitales arabes. Les américains avaient alors invités les chefs d'états arabes à « bien réfléchir avant d'aller à Damas. » On sait par ailleurs que les relations syro-saoudiennes se sont particulièrement détériorées ces derniers temps, Ryad accusant Damas d'être le principal responsable du blocage de la situation politique au Liban qui est sans président de la République depuis fin novembre dernier faute de consensus entre les différents camps en présence au Parlement. Pour rappel, l'Arabie saoudite est l'un des plus fervents soutiens de Fouad Siniora, toujours chef du gouvernement libanais, contesté par la Syrie. Autre absent de marque, et pour cause, puisque la situation dans ce pays devait figurer comme l'un des principaux points à l'ordre du jour, le Liban, qui vient d'annoncer, ni plus ni moins, que sa décision de boycotter ce sommet. Dans ces conditions, il semble difficile de ne pas relever que, plus que jamais, le monde arabe, ou ce qu'il en reste, est l'objet de divisions qui existent entre le camp favorable aux américains et un camp, plus ouvert, qui continue, vaille que vaille, à en appeler à l'unité des rangs face à l'adversité extérieure. Au chapitre des pays qui ont annoncé leur présence avec une représentation au plus haut niveau, citons les Emirats arabes unis, le Soudan, le Yémen, l'Autorité palestinienne, la Tunisie, la Mauritanie, l'Algérie, ainsi que le Koweït et le Qatar dont les émirs respectifs seront présents à Damas. Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, l'égyptien Amr Moussa ne semble pas perturbé par ces absences de marque puisqu'il continue à déclarer sur les principales chaines de télévision arabes que, concernant le Liban, l'Initiative arabe lancée en janvier passé et dont il est le premier médiateur, poursuivra ses efforts en vue d'obtenir une issue à la crise au Liban.