«L'emploi et le chômage : Quelles alternatives» ? Tel est le thème d'une conférence animée, hier au forum d'El Moudjahid, par des sociologues, économistes et avocats. L'intervention de l'avocate Guemache a suscité l'attention des nombreux journalistes et surtout de la plèbe, présente en force, pour écouter la réalité sur ce phénomène endémique touchant des millions de jeunes algériens, sans emploi et dépourvus de ressources financières pour vivre dignement. Défendant avec acharnement et ténacité la cause de la jeunesse, jadis force motrice dans la lutte de libération nationale et partie prenante de nombreuses réalisations après l'indépendance, Me Guemache estime que «cette composante essentielle de la société algérienne représentant plus de 70% de la population, mérite une attention particulière des pouvoirs publics». Elle dira que «la jeunesse a mis en péril sa vie en s'adonnant à toute sorte de trafic et de chemins sinueux, tels que le phénomène récent des harragas. En optant pour une mort certaine à bord d'une barque de fortune en se jetant en pâture à la mer pour émigrer clandestinement en vue de la recherche d'un hypothétique espoir de vivre mieux et de travailler dignement pour gagner leur vie ces innombrables jeunes désœuvrés ont voulu transmettre un message, à savoir qu'ils se sentent marginalisés». Cette élue à l'assemblé populaire de la wilaya d'Alger (APW) estime que les causes inhérentes au chômage sont profondes et différentes, à savoir le malaise social vécu par les jeunes, l'échec scolaire, l'absence d'insertion sociale, l'exclusion et l'exode rural. «Nos jeunes sont en danger. Si nous ne faisons rien pour les protéger et les prendre en charge, ils sombreront dans les fléaux sociaux, tels que la prostitution, le recours à la drogue tant décriée par les psychiatres et les psychologues, l'émigration clandestine, le banditisme…», a t-elle souligné. «La main-d'œuvre qualifiée fait cruellement défaut en Algérie, notamment dans le secteur du bâtiment tandis que l'agriculture regorge d'opportunités d'emploi. On assiste à une déperdition du savoir- faire en raison du désintéressement des jeunes», a t-elle affirmé. Le représentant de l'association de solidarité juvénile a plaidé pour la tenue des assises nationales des chômeurs, à l'instar des autres secteurs comme l'industrie, le tourisme, la formation professionnelle… Il estime qu'une rencontre de ce genre regroupant les 48 wilayas du pays, notamment les 1.541 communes les plus démunies, est de nature à disséquer la problématique du chômage et préconiser des remèdes. Car, les statistiques sont divergentes concernant le chiffre exact des chômeurs en Algérie. Certains avancent le taux de 12% de la population qui sont sans emploi, d'autres soutiennent que le chômage touche 13 ou 14% de la population. Me Guemache intervient donc, deux jours après le plaidoyer du bâtonnier d'Alger, Selini, également ancien magistrat, qui a magistralement exposé, au forum d'El Moudjahid, (devenu une véritable tribune où évolue graduellement la démocratie directe), les tares et les dysfonctionnement du système judiciaire. «L'emploi et le chômage : Quelles alternatives» ? Tel est le thème d'une conférence animée, hier au forum d'El Moudjahid, par des sociologues, économistes et avocats. L'intervention de l'avocate Guemache a suscité l'attention des nombreux journalistes et surtout de la plèbe, présente en force, pour écouter la réalité sur ce phénomène endémique touchant des millions de jeunes algériens, sans emploi et dépourvus de ressources financières pour vivre dignement. Défendant avec acharnement et ténacité la cause de la jeunesse, jadis force motrice dans la lutte de libération nationale et partie prenante de nombreuses réalisations après l'indépendance, Me Guemache estime que «cette composante essentielle de la société algérienne représentant plus de 70% de la population, mérite une attention particulière des pouvoirs publics». Elle dira que «la jeunesse a mis en péril sa vie en s'adonnant à toute sorte de trafic et de chemins sinueux, tels que le phénomène récent des harragas. En optant pour une mort certaine à bord d'une barque de fortune en se jetant en pâture à la mer pour émigrer clandestinement en vue de la recherche d'un hypothétique espoir de vivre mieux et de travailler dignement pour gagner leur vie ces innombrables jeunes désœuvrés ont voulu transmettre un message, à savoir qu'ils se sentent marginalisés». Cette élue à l'assemblé populaire de la wilaya d'Alger (APW) estime que les causes inhérentes au chômage sont profondes et différentes, à savoir le malaise social vécu par les jeunes, l'échec scolaire, l'absence d'insertion sociale, l'exclusion et l'exode rural. «Nos jeunes sont en danger. Si nous ne faisons rien pour les protéger et les prendre en charge, ils sombreront dans les fléaux sociaux, tels que la prostitution, le recours à la drogue tant décriée par les psychiatres et les psychologues, l'émigration clandestine, le banditisme…», a t-elle souligné. «La main-d'œuvre qualifiée fait cruellement défaut en Algérie, notamment dans le secteur du bâtiment tandis que l'agriculture regorge d'opportunités d'emploi. On assiste à une déperdition du savoir- faire en raison du désintéressement des jeunes», a t-elle affirmé. Le représentant de l'association de solidarité juvénile a plaidé pour la tenue des assises nationales des chômeurs, à l'instar des autres secteurs comme l'industrie, le tourisme, la formation professionnelle… Il estime qu'une rencontre de ce genre regroupant les 48 wilayas du pays, notamment les 1.541 communes les plus démunies, est de nature à disséquer la problématique du chômage et préconiser des remèdes. Car, les statistiques sont divergentes concernant le chiffre exact des chômeurs en Algérie. Certains avancent le taux de 12% de la population qui sont sans emploi, d'autres soutiennent que le chômage touche 13 ou 14% de la population. Me Guemache intervient donc, deux jours après le plaidoyer du bâtonnier d'Alger, Selini, également ancien magistrat, qui a magistralement exposé, au forum d'El Moudjahid, (devenu une véritable tribune où évolue graduellement la démocratie directe), les tares et les dysfonctionnement du système judiciaire.