L'idée de convoquer un sommet arabe extraordinaire strictement consacré à la question libanaise a été lancée à la veille du dernier sommet de Damas. Fouad Siniora est en tournée dans les principales capitales arabes en vue de tenter de réunir le consensus dans ce sens. L'idée de convoquer un sommet arabe extraordinaire strictement consacré à la question libanaise a été lancée à la veille du dernier sommet de Damas. Fouad Siniora est en tournée dans les principales capitales arabes en vue de tenter de réunir le consensus dans ce sens. C'est il y a à peine une semaine que, lors d'un 22ème sommet surtout marqué par l'absence de pas moins de la moitié des pays membres de la Ligue arabe et tenu dans la capitale syrienne, l'un des points essentiels à l'ordre du jour, à savoir la question libanaise, n'a pu trouver pas plus règlement que consensus susceptible d'aller dans le sens du dépassement de la grave crise politique qui affecte le pays du Cèdre depuis le 24 novembre passé, date de la fin de mandat de l'ex-président Emile Lahoud. L'on sait que lors de ce sommet, les accusations réciproques se sont multipliées, le Liban s'étant carrément prononcé en faveur d'un boycott pur et simple de cette réunion, au moment même où, par la voix de son président Bachar Al Assad, la Syrie exprimait avec force sa ferme intention de tout faire pour que l'intégrité et l'indépendance du Liban soient avant tout préservées. De fait, les rares pays participant au plus haut niveau à ce sommet n'ont pu qu'encourager les efforts du secrétaire général de la Ligue arabe, l'Egyptien Amr Moussa, dument mandaté par la Ligue de poursuivre sa médiation auprès de toutes les parties libanaises en conflit. Lors de ce sommet, avait notamment été évoquée la proposition de Amr Moussa de convoquer un sommet extraordinaire essentiellement consacré à la question libanaise. Il semble bien que ce soit là la principale raison du périple arabe entamé il y a trois jours par le Premier ministre libanais Fouad Siniora et qui l'a déjà mené, au Caire, en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis, au Qatar, puis aujourd'hui, à Bahreïn. La mission du Premier ministre libanais est de rassembler le maximum de capitales arabes autour de la proposition de Amr Moussa. Au Qatar, Siniora a pu s'entretenir avec l'Emir Ben Khalifa Al Thani et «passer en revue les derniers développements de la situation ainsi que les efforts déployés par les différents parties concernées». Parallèlement à cette action externe, le Liban vient, sur ordre du chef de l'armée, le général Michel Sleiman, de placer toutes ses forces en état d'alerte maximum suite aux manœuvres militaires décidées par Israël à la frontière entre les deux pays. La Force intermédiaire de sécurité relevant de l'ONU, la Finul, vient aussi d'annoncer sa décision de renforcer la sécurité le long de la frontière. Fouad Siniora avait lui-même mis en garde contre «toute tentative israélienne d'exploiter ces manœuvres pour accroître les tensions à la frontière». Pour sa part, et réagissant à ces manœuvres israéliennes, le Hezbollah a lui aussi annoncé qu'il a pris la décision de déployer toutes ses forces en vue de prévenir tout dépassement israélien. C'est dire que la tension est présentement à son comble, et ce, d'autant que le Liban est de nouveau menacé par les risques d'implosion et de déchirements internes du fait de l'absence d'un Etat central susceptible de maîtriser la situation et de rassembler les énergies existantes autour de mots d'ordre communs et partagés par toutes les communautés. C'est il y a à peine une semaine que, lors d'un 22ème sommet surtout marqué par l'absence de pas moins de la moitié des pays membres de la Ligue arabe et tenu dans la capitale syrienne, l'un des points essentiels à l'ordre du jour, à savoir la question libanaise, n'a pu trouver pas plus règlement que consensus susceptible d'aller dans le sens du dépassement de la grave crise politique qui affecte le pays du Cèdre depuis le 24 novembre passé, date de la fin de mandat de l'ex-président Emile Lahoud. L'on sait que lors de ce sommet, les accusations réciproques se sont multipliées, le Liban s'étant carrément prononcé en faveur d'un boycott pur et simple de cette réunion, au moment même où, par la voix de son président Bachar Al Assad, la Syrie exprimait avec force sa ferme intention de tout faire pour que l'intégrité et l'indépendance du Liban soient avant tout préservées. De fait, les rares pays participant au plus haut niveau à ce sommet n'ont pu qu'encourager les efforts du secrétaire général de la Ligue arabe, l'Egyptien Amr Moussa, dument mandaté par la Ligue de poursuivre sa médiation auprès de toutes les parties libanaises en conflit. Lors de ce sommet, avait notamment été évoquée la proposition de Amr Moussa de convoquer un sommet extraordinaire essentiellement consacré à la question libanaise. Il semble bien que ce soit là la principale raison du périple arabe entamé il y a trois jours par le Premier ministre libanais Fouad Siniora et qui l'a déjà mené, au Caire, en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis, au Qatar, puis aujourd'hui, à Bahreïn. La mission du Premier ministre libanais est de rassembler le maximum de capitales arabes autour de la proposition de Amr Moussa. Au Qatar, Siniora a pu s'entretenir avec l'Emir Ben Khalifa Al Thani et «passer en revue les derniers développements de la situation ainsi que les efforts déployés par les différents parties concernées». Parallèlement à cette action externe, le Liban vient, sur ordre du chef de l'armée, le général Michel Sleiman, de placer toutes ses forces en état d'alerte maximum suite aux manœuvres militaires décidées par Israël à la frontière entre les deux pays. La Force intermédiaire de sécurité relevant de l'ONU, la Finul, vient aussi d'annoncer sa décision de renforcer la sécurité le long de la frontière. Fouad Siniora avait lui-même mis en garde contre «toute tentative israélienne d'exploiter ces manœuvres pour accroître les tensions à la frontière». Pour sa part, et réagissant à ces manœuvres israéliennes, le Hezbollah a lui aussi annoncé qu'il a pris la décision de déployer toutes ses forces en vue de prévenir tout dépassement israélien. C'est dire que la tension est présentement à son comble, et ce, d'autant que le Liban est de nouveau menacé par les risques d'implosion et de déchirements internes du fait de l'absence d'un Etat central susceptible de maîtriser la situation et de rassembler les énergies existantes autour de mots d'ordre communs et partagés par toutes les communautés.